La nouvelle classe totalement affaires ne sera proposée qu’au départ de la France -Crédit photo : Corsair
Que de chemin parcouru pour cette compagnie aérienne devenue aujourd’hui, après beaucoup de succès et de turbulences, Corsair International. Après avoir eu la velléité, mais qui s’en souvient encore, de se nommer Corsair Fly… Une tentative encore improbable de l’actionnaire, à l’époque grand-breton, sûrement !
Je dois dire, et Chien Charly qui n’a pas le loisir de voyager en aéroplane (il est malade) que j’ai pour nos compagnies battant (encore ?) pavillon français une certaine amitié, telles Corsair ou XL Airways. J’ai toujours pensé qu’un rapprochement entre ces deux compagnies ne pourrait être que bénéfique pour notre transport aérien, d’autant que l’actionnaire principal de Corsair ne serait pas contre le fait de la laisser voler vers d’autres cieux…
Toujours est-il que Corsair, méprisant la tendance actuelle, se bat comme un diable (ou une diablesse, au choix) afin de proposer à ses clients une gamme complète de produits.
Après avoir lancé, en 2012 si ma mémoire est exacte, une Classe Affaires (qui devient maintenant Premium) la compagnie dirigée par le Basque Bondissant avec qui nous nous sommes enfin retrouvés (mais faut dire qu’il est gardé pire qu’un président de la République), voilà qu’apparaît une Classe totalement Affaire et de grande qualité.
Je dois dire, et Chien Charly qui n’a pas le loisir de voyager en aéroplane (il est malade) que j’ai pour nos compagnies battant (encore ?) pavillon français une certaine amitié, telles Corsair ou XL Airways. J’ai toujours pensé qu’un rapprochement entre ces deux compagnies ne pourrait être que bénéfique pour notre transport aérien, d’autant que l’actionnaire principal de Corsair ne serait pas contre le fait de la laisser voler vers d’autres cieux…
Toujours est-il que Corsair, méprisant la tendance actuelle, se bat comme un diable (ou une diablesse, au choix) afin de proposer à ses clients une gamme complète de produits.
Après avoir lancé, en 2012 si ma mémoire est exacte, une Classe Affaires (qui devient maintenant Premium) la compagnie dirigée par le Basque Bondissant avec qui nous nous sommes enfin retrouvés (mais faut dire qu’il est gardé pire qu’un président de la République), voilà qu’apparaît une Classe totalement Affaire et de grande qualité.
Dominique Gobert - DR
Sièges-Lits, menus conçuspar Michel Rostang soi-même, (toujours l’œil clair et pétillant), caviar élaboré par Petrossian et son patron aux moustaches toujours frétillantes, Armen. Le tout arrosé de champagnes issus des caves de Billecart-Salmon, et pour compléter le repas du homard breton, et un gâteau au chocolat à tomber… Que du bon, d’autant que le tarif (un léger supplément de 55€) ne couvre sûrement pas l’investissement…
D’autant que le service n’aura rien à envier à la qualité du produit. Mais ça, ce n’est pas nouveau : pour avoir voyagé dans toutes les classes des aéroplanes de Corsair, je n’ai jamais rencontré un équipage grincheux. Sauf une seule fois et encore. C'était le jour où un improbable chef de cabine avait quelques problèmes gastriques, mais ça arrive partout.
En même temps, alors que, encore une fois, la tendance est plutôt, pour les compagnies aériennes, particulièrement les compagnies dites de « loisirs » à la spartiaticité (oui, pourquoi pas ?). Installer une classe Affaires que bon nombre de compagnies classiques n’offrent pas, a-t-elle un sens?
D’autant que les routes couvertes par Corsair n’appellent pas forcément à un tel déploiement de luxe. Alors que les passagers « vacances » cherchent plutôt le petit prix, quitte à voyager avec un minimum de confort ?
D’autant que le service n’aura rien à envier à la qualité du produit. Mais ça, ce n’est pas nouveau : pour avoir voyagé dans toutes les classes des aéroplanes de Corsair, je n’ai jamais rencontré un équipage grincheux. Sauf une seule fois et encore. C'était le jour où un improbable chef de cabine avait quelques problèmes gastriques, mais ça arrive partout.
En même temps, alors que, encore une fois, la tendance est plutôt, pour les compagnies aériennes, particulièrement les compagnies dites de « loisirs » à la spartiaticité (oui, pourquoi pas ?). Installer une classe Affaires que bon nombre de compagnies classiques n’offrent pas, a-t-elle un sens?
D’autant que les routes couvertes par Corsair n’appellent pas forcément à un tel déploiement de luxe. Alors que les passagers « vacances » cherchent plutôt le petit prix, quitte à voyager avec un minimum de confort ?
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En même temps, il est clair que Corsair, toujours dans sa stratégie de compagnie régulière, internationale, s’est lancée sur des routes où la demande d’une classe « plus confortable » est devenue forte. Notamment vers l’Afrique, l’Île Maurice, et même sur La Réunion, où la clientèle plus aisée pourrait ainsi trouver une alternative à des compagnies qui voient (et ont toujours vu d’un mauvais œil), la petite Corsair leur faire de l’ombre ?
Une revanche aussi (peut-être) pour le Basque Bondissant? Pascal de Izaguirre fait face à une Air France pour laquelle il a, en d’autres temps, collaboré et dont il a été viré sans grand ménagement.
Le pari est audacieux, risqué, mais intéressant. Et loin d’être idiot, malgré le scepticisme de certains des actionnaires teutons qui aimeraient quand même se débarrasser de Corsair…
Comme d’habitude, le client sera le juge suprême. Sans oublier la distribution et les voyagistes français qui pourront aussi offrir à ces mêmes clients une alternative de qualité sur les routes du voyage.
Il est aussi dommage que, dans un premier temps, cette classe affaires (et surtout ses prestations gastronomiques) ne soit proposée qu’au départ de France. Il est important de motiver aussi les passagers venant d’ailleurs…
Mais c’est sûrement pour un prochain épisode !
Une revanche aussi (peut-être) pour le Basque Bondissant? Pascal de Izaguirre fait face à une Air France pour laquelle il a, en d’autres temps, collaboré et dont il a été viré sans grand ménagement.
Le pari est audacieux, risqué, mais intéressant. Et loin d’être idiot, malgré le scepticisme de certains des actionnaires teutons qui aimeraient quand même se débarrasser de Corsair…
Comme d’habitude, le client sera le juge suprême. Sans oublier la distribution et les voyagistes français qui pourront aussi offrir à ces mêmes clients une alternative de qualité sur les routes du voyage.
Il est aussi dommage que, dans un premier temps, cette classe affaires (et surtout ses prestations gastronomiques) ne soit proposée qu’au départ de France. Il est important de motiver aussi les passagers venant d’ailleurs…
Mais c’est sûrement pour un prochain épisode !