Quatre OT réunis lancent la marque Le Sud Bourgogne

Lancée effectivement en 2022, la marque de destination Le Sud Bourgogne prend son envol. Elle est le fruit de la collaboration entre quatre Offices de Tourisme : Cluny, Mâcon, Matour et Tournus, qui ont pris l’habitude de travailler sur des projets communs depuis 1927 quand ils ont assuré en commun l’aménagement de l’accès au Mont Saint Romain.

Lire aussi : Une Cité des Climats et des Vins de Bourgogne éclatée en 3 sites

Régulièrement depuis cette date, les offices de Cluny,%C3%B4ne-et-Loire) Mâcon et Tournus mutualisèrent certaines éditions et opérations de promotion et se réunirent dans une structure de coopération, le Pôle d’équilibre territorial, pour finaliser une association plus étroite depuis 2019, en ajoutant Matour à l’équation pour donner les OT du Sud Bourgogne.

Chacun garde son indépendance opérationnelle et fonctionnelle, mais tous se confortent dans la nouvelle association pour :

• la coordination de projets touristiques,

• la mutualisation de moyens concernant les opérations de promotion et de communication,

• la mutualisation de compétences visant à assurer l’entraide et la solidarité entre les différents offices,

• la représentation des intérêts communs auprès des instances de tutelle et

• le portage de dossiers de demandes d’aides financières et de réponses à des appels à projets.

Comme l’explique les promoteurs : « cette structure est, pour nous, l’illustration d’une intelligence territoriale, attestant de notre capacité à dépasser les frontières administratives, afin de travailler à l’échelle d’un territoire pour lequel existe un véritable sentiment d’appartenance et d’une destination touristique qui fait sens pour le client ».

« Ensemble, valorisons de façon raisonnée, les atouts existants et potentiels du Sud Bourgogne au bénéfice des visiteurs et des habitants », insiste le manifeste Sud Bourgogne qui tient à mettre en avant des valeurs communes : détermination, enthousiasme, solidarité, intelligence de situation et relationnel.

Cette nouvelle entité tient à la fois à être totalement associée à la Bourgogne : « parce que c’est la destination de référence, la destination écrin », mais aussi se différencier du reste des territoires de la Région en insistant sur la lumière : « référence au Sud, à l’ensoleillement, la lumière du savoir, de l’Histoire, de l’érudition ».

Encore faut-il pouvoir justifier cette proclamation : les quatre territoires associés s’arrogent volontiers un climat plus clément qu’ailleurs en Bourgogne, le caractère chaleureux des habitants, l’accent qui donne un air de Sud.

Plus encore : « Ici la lumière est source des plus belles et des meilleures choses », affirment ensemble les quatre directeurs : « Le terroir et ses produits sont nourris par le soleil et par la main de l’homme, la lumière magnifie les nuances, fait jaillir les contrastes et guide l’inspiration des hommes. Cette terre agit comme une « photosynthèse » qui capte et transforme la lumière du soleil, qui synthétise les savoirs ».

Au-delà de ces caractéristiques climatiques, la signature Bourgogne de Lumière prend une dimension intellectuelle et spirituelle, celle du rayonnement d’une ville comme Cluny au Moyen-Âge, celle de l’influence de figures comme Lamartine et du courant romantique, celle aussi du message que porte la destination aujourd’hui : une spiritualité bienveillante et connectée à son environnement.

« Par la reprise de références universelles liées aux vacances (le soleil, la chaleur, la vitamine D…), référence directe et avantageuse aux codes liés au « Sud », à qui s’adresse-t-on ? », interrogent les promoteurs.

« D’abord aux épicuriens assumés », répondent-ils en chœur. « Ils assument totalement de mettre leur bien-être et leur plaisir au centre de leurs actions. Ils sont attentifs à leurs sens
Que ce soit à table, dans un hôtel, lors d’une exposition ou en balade, ils sont à la recherche de ce qui pourra prendre soin de leurs sens – c’est ce qui les guide ».

Mais le message s’adresse aussi aux « esthètes modernes », en quête d’une beauté évidente, celle d’une architecture, d’un tableau, d’une photo, « mais c’est aussi celle – plus discrète – qui peut se cacher dans un instant, dans un paysage éphémère, dans une rencontre », poursuit le document de présentation. « Cette beauté peut venir du sens qui est donné à une action, une découverte, une expérience vécue. Mais c’est aussi la notion de beauté formelle, celle que l’on retrouve dans les arts : architecture, peinture, poésie, photographie ».

Lire aussi : Les 25 événements et ouvertures à ne pas manquer en 2023