Je reste toujours aussi sceptique sur les mesures qu’entend prendre Manuel Valls sur le tourisme. Près de 43 millions d’euros seront consacrés, semble-t-il, à la relance de cette économie… - Photo JDL
Et que, poireauter pendant des plombes dans un salon doré pour avoir droit à un salut vague, n’est plus de mon âge...
Dommage...
... et navrant, parce qu’il aura fallu des mois et des mois pour s’apercevoir que le tourisme, entre 7 et 8% du PIB était un secteur économique clé de notre pays.
Malheureusement, ni madame Pinville, ni monsieur Fekl n’auront été entendus suffisamment… Ou alors, trop tard !
Mais nous sommes en période pré-électorale. Du coup, faut faire feu de tout bois et ce tourisme, tant important pour nos recettes que pour nos petites entreprises qui ont le culot d’envoyer aussi nos compatriotes vers d’autres destinations, devient une « priorité ».
J’ai déjà oublié le « Grande Cause Nationale ».
Il est vrai que, telle Air France et son arrogance, la destination France vivait sur ses acquis. Une habitude bien française, n’en déplaise à beaucoup.
Et que, lorsque l’on est, naturellement, la première destination touristique au monde, on se laisse vivre. Sans, bien entendu, anticiper.
On l’aura largement constaté : aucun postulant ne s’est battu pour occuper un poste ministériel depuis des décennies. Et à chaque fois, le tourisme était accordé à ces « employés fictifs » du pouvoir, histoire de donner une légitimité à leurs influences partisanes respectives.
Dommage...
... et navrant, parce qu’il aura fallu des mois et des mois pour s’apercevoir que le tourisme, entre 7 et 8% du PIB était un secteur économique clé de notre pays.
Malheureusement, ni madame Pinville, ni monsieur Fekl n’auront été entendus suffisamment… Ou alors, trop tard !
Mais nous sommes en période pré-électorale. Du coup, faut faire feu de tout bois et ce tourisme, tant important pour nos recettes que pour nos petites entreprises qui ont le culot d’envoyer aussi nos compatriotes vers d’autres destinations, devient une « priorité ».
J’ai déjà oublié le « Grande Cause Nationale ».
Il est vrai que, telle Air France et son arrogance, la destination France vivait sur ses acquis. Une habitude bien française, n’en déplaise à beaucoup.
Et que, lorsque l’on est, naturellement, la première destination touristique au monde, on se laisse vivre. Sans, bien entendu, anticiper.
On l’aura largement constaté : aucun postulant ne s’est battu pour occuper un poste ministériel depuis des décennies. Et à chaque fois, le tourisme était accordé à ces « employés fictifs » du pouvoir, histoire de donner une légitimité à leurs influences partisanes respectives.
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Avec les résultats, navrants, que cela aura pu donner. Fred Zadig, pour l’ancienne majorité, aura été d’une nullité flagrante à cette responsabilité…
Quant aux nouveaux venus, après des improbables, style le type qui avait un problème avec ses déclarations administratives ou mademoiselle Pinel qui doit encore se demander ce qui s’est passé, il aura fallu attendre un vrai ministre comme Fabius pour se rendre compte que tout ceci était important.
D’ailleurs, je me demande si on ne se souviendra pas davantage, sous la présidence Hollande, de Fabius et ses initiatives sur le tourisme plutôt que pour sa politique étrangère (et étrange) pas toujours compréhensible...
Mais c’est un autre débat.
En revanche, je reste toujours aussi sceptique sur les mesures qu’entend prendre Manuel Valls sur le tourisme. Près de 43 millions d’euros seront consacrés, semble-t-il, à la relance de cette économie…
Priorité à la sécurité. Certes. Si j’ai bien compris, on va dédier un Préfet à la sécurité des touristes, créer des « commissariats volants », histoire de rassurer chinois, japonais, de plus en plus craintifs et anxieux à l’idée de se rendre dans notre pays.
Quant aux nouveaux venus, après des improbables, style le type qui avait un problème avec ses déclarations administratives ou mademoiselle Pinel qui doit encore se demander ce qui s’est passé, il aura fallu attendre un vrai ministre comme Fabius pour se rendre compte que tout ceci était important.
D’ailleurs, je me demande si on ne se souviendra pas davantage, sous la présidence Hollande, de Fabius et ses initiatives sur le tourisme plutôt que pour sa politique étrangère (et étrange) pas toujours compréhensible...
Mais c’est un autre débat.
En revanche, je reste toujours aussi sceptique sur les mesures qu’entend prendre Manuel Valls sur le tourisme. Près de 43 millions d’euros seront consacrés, semble-t-il, à la relance de cette économie…
Priorité à la sécurité. Certes. Si j’ai bien compris, on va dédier un Préfet à la sécurité des touristes, créer des « commissariats volants », histoire de rassurer chinois, japonais, de plus en plus craintifs et anxieux à l’idée de se rendre dans notre pays.
Est-ce bien raisonnable de maintenir un état d’urgence, qui fait peur à l’extérieur et qui, finalement, ne rebute absolument pas les terroristes de tous poils ?
Non, monsieur Valls, le tourisme et sa relance n’est pas qu'une question de moyens, même si Atout France a besoin de ces quelques euros que le budget de l’Etat va lui consacrer.
C’est toute une image de notre pays qu’il faut reconstituer, une image sans conflits sociaux, une image d’harmonie, une image de culture, bref, tout ce qui fait le charme de la première destination mondiale.
Et, accessoirement, une histoire de prix, de tarifs. D’ailleurs, je connais beaucoup d’hôteliers qui ont, sans attendre, compris que le touriste était aussi sensible à des tarifs raisonnables.
Faudrait aussi peut-être dire à Madame Hidalgo que Paris, capitale du monde, est une ville totalement sale et que sa conception du tourisme est pour le moins désarmante.
A croire qu'elle voudrait chasser le peu de visiteurs étrangers qui y viennent encore...
N’oublions pas que le redressement de la courbe du chômage passe aussi par un emploi soutenu. Et que le tourisme en France, ce sont plus de deux millions d’emplois… actuellement très menacés !
Que ce soit dans la partie réceptive, comme chez les agents de voyages qui, eux, se battent pour aussi exporter vers d’autres destinations, pas plus sûres que chez nous !
Non, monsieur Valls, le tourisme et sa relance n’est pas qu'une question de moyens, même si Atout France a besoin de ces quelques euros que le budget de l’Etat va lui consacrer.
C’est toute une image de notre pays qu’il faut reconstituer, une image sans conflits sociaux, une image d’harmonie, une image de culture, bref, tout ce qui fait le charme de la première destination mondiale.
Et, accessoirement, une histoire de prix, de tarifs. D’ailleurs, je connais beaucoup d’hôteliers qui ont, sans attendre, compris que le touriste était aussi sensible à des tarifs raisonnables.
Faudrait aussi peut-être dire à Madame Hidalgo que Paris, capitale du monde, est une ville totalement sale et que sa conception du tourisme est pour le moins désarmante.
A croire qu'elle voudrait chasser le peu de visiteurs étrangers qui y viennent encore...
N’oublions pas que le redressement de la courbe du chômage passe aussi par un emploi soutenu. Et que le tourisme en France, ce sont plus de deux millions d’emplois… actuellement très menacés !
Que ce soit dans la partie réceptive, comme chez les agents de voyages qui, eux, se battent pour aussi exporter vers d’autres destinations, pas plus sûres que chez nous !