Georges Azouze estime qu'une rémunération à 18 % ''c'est cher payé sans retour sur investissement garanti...'' /photo M.S.
C'était un vendredi 13 du mois de janvier 2012.
Son échouage restera à jamais dans les mémoires.
De cette catastrophe majeure entraînant mort de passagers les armateurs et organisateurs de croisières pouvaient craindre le pire.
Les clients allaient-ils douter de la sécurité en mer et craindre le gigantisme des paquebots de croisière ?
Pour Georges Azouze, faire un procès au gigantisme des bateaux de croisières est irrecevable. La sécurité n'a rien à voir avec la capacité des paquebots.
«C'est comme si on faisait un procès à l'A380 ! La sécurité fait partie de l'ADN des compagnies de croisière... »
Il ajoute : « L'image du paquebot échoué est un choc incontestable, une présence physique douloureuse pour les familles des victimes, pour le monde de la croisière. Ce qui était évident avant devient obsolète aujourd'hui. »
De cette catastrophe, les institutions représentatives de la croisière ont tiré une série de leçons. Des mesures concrètes ont été prises.
Son échouage restera à jamais dans les mémoires.
De cette catastrophe majeure entraînant mort de passagers les armateurs et organisateurs de croisières pouvaient craindre le pire.
Les clients allaient-ils douter de la sécurité en mer et craindre le gigantisme des paquebots de croisière ?
Pour Georges Azouze, faire un procès au gigantisme des bateaux de croisières est irrecevable. La sécurité n'a rien à voir avec la capacité des paquebots.
«C'est comme si on faisait un procès à l'A380 ! La sécurité fait partie de l'ADN des compagnies de croisière... »
Il ajoute : « L'image du paquebot échoué est un choc incontestable, une présence physique douloureuse pour les familles des victimes, pour le monde de la croisière. Ce qui était évident avant devient obsolète aujourd'hui. »
De cette catastrophe, les institutions représentatives de la croisière ont tiré une série de leçons. Des mesures concrètes ont été prises.
Grande capacité = accessibilité tarifaire
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Aux technologies de pointe, s'ajoutent l'aspect humain. La sécurité, vigilante hier, devient une obsession.
Les décisions se prendront dorénavant de façon collégiale et ne seront plus de la responsabilité du seul commandant. L'exercice d'abandon se fera avant l'appareillage etc.
« Les clients font la part des choses par rapport aux dires d'experts auto proclamés ». Georges Azouze rappelle que le Concordia inauguré en 2006 avait été contrôlé en novembre 2011...
« Les paquebots de grande capacité donnent une accessibilité en terme de prix dans un secteur où l'agressivité tarifaire est, pour beaucoup, déterminante pour entrer sur le marché ».
Le président de Costa France fait par ailleurs valoir l' alternative que représente la croisière face à certaines faiblesses des TO.
« Les bateaux sont de plus en plus luxueux, ils proposent beaucoup d'activité, ils ont la possibilité de changer d'itinéraire en cas de problèmes géopolitiques.
Ils offrent un concept de plus en plus populaire et accessible en terme de prix ».
Les décisions se prendront dorénavant de façon collégiale et ne seront plus de la responsabilité du seul commandant. L'exercice d'abandon se fera avant l'appareillage etc.
« Les clients font la part des choses par rapport aux dires d'experts auto proclamés ». Georges Azouze rappelle que le Concordia inauguré en 2006 avait été contrôlé en novembre 2011...
« Les paquebots de grande capacité donnent une accessibilité en terme de prix dans un secteur où l'agressivité tarifaire est, pour beaucoup, déterminante pour entrer sur le marché ».
Le président de Costa France fait par ailleurs valoir l' alternative que représente la croisière face à certaines faiblesses des TO.
« Les bateaux sont de plus en plus luxueux, ils proposent beaucoup d'activité, ils ont la possibilité de changer d'itinéraire en cas de problèmes géopolitiques.
Ils offrent un concept de plus en plus populaire et accessible en terme de prix ».
18 % c'est cher payé...
En dépit de la montée en puissance des ventes en ligne les croisiéristes considèrent la distribution classique essentielle et incontournable.
Georges Azouze estime cependant qu'une rémunération à 18 % c'est cher payé sans retour sur investissement garanti.
Comme la majorité des tour-opérateurs, il souhaite une évolution du modèle économique avec une rémunération plus adaptée à la réalité des ventes sans avoir à traiter de la même façon toutes les points de ventes d'un même réseau.
«Nous souffrons de ces commissions accordées à l'aveugle. Nous sommes dans l'incapacité de prévoir les ventes et d'accompagner des vendeurs ».
Rémy Arca pour qui la compagnie britannique Cunard n'a aucun secret l'a rappelé : au Royaume-Uni les agences de voyages sont commissionnées à 5 %. D'une façon générale le taux plafonne à 12 %.
441 000 français ont choisi, en 2011, la croisière pour leurs vacances soit une augmentation de 14 % par rapport à 2010. Au vu des marchés nord-européens la France arrive en 5e position.
«Les croisières ne représentent que 5 % des forfaits vendus en France mais il faut savoir qu'il se vend 21 millions de forfait à Allemagne et seulement 10 millions en France ».
Georges Azouze relativise et donne un objectif : doubler le trafic des croisières sur le marché français d'ici 2016.
C'est demain !
Georges Azouze estime cependant qu'une rémunération à 18 % c'est cher payé sans retour sur investissement garanti.
Comme la majorité des tour-opérateurs, il souhaite une évolution du modèle économique avec une rémunération plus adaptée à la réalité des ventes sans avoir à traiter de la même façon toutes les points de ventes d'un même réseau.
«Nous souffrons de ces commissions accordées à l'aveugle. Nous sommes dans l'incapacité de prévoir les ventes et d'accompagner des vendeurs ».
Rémy Arca pour qui la compagnie britannique Cunard n'a aucun secret l'a rappelé : au Royaume-Uni les agences de voyages sont commissionnées à 5 %. D'une façon générale le taux plafonne à 12 %.
441 000 français ont choisi, en 2011, la croisière pour leurs vacances soit une augmentation de 14 % par rapport à 2010. Au vu des marchés nord-européens la France arrive en 5e position.
«Les croisières ne représentent que 5 % des forfaits vendus en France mais il faut savoir qu'il se vend 21 millions de forfait à Allemagne et seulement 10 millions en France ».
Georges Azouze relativise et donne un objectif : doubler le trafic des croisières sur le marché français d'ici 2016.
C'est demain !