TourMaG.com - Vous êtes en tournée parisienne pour réclamer une aide de l’Etat français. Qui rencontrez-vous, et comment cela se passe ?
Didier Tappero : Très bien, la prise de contact se passe dans de bonnes conditions. J’enchaine les rendez-vous dans divers ministères : Bercy, Transport, Outre-Mer, DGAC…
TourMaG.com - La survie d’Aircalin est-elle en jeu ?
Didier Tappero : A court terme, la compagnie n’est pas à risque. Nous pouvons résister jusqu’à la fin de l’année. Pour autant, si l’on se projette sur la fin de l’exercice, à partir de 2022, la situation va se tendre considérablement. Nous fonctionnons toujours avec 20% de notre chiffre d’affaires, cela ne suffira pas à maintenir la compagnie en état de marche.
TourMaG.com - PGE, chômage partiel… Concrètement quel coup de pouce attendez-vous de l’Etat français ?
Didier Tappero : Le but n’est pas de rentrer en Nouvelle-Calédonie avec une solution toute prête mais de présenter la compagnie, d’expliquer ce que nous avons fait pour résister et pourquoi nous serons bientôt en grandes difficultés financières. Faire valoir ce que la disparition de la compagnie enlèverait à la présence française dans le Pacifique.
Cette prise de contact j’espère aboutira à un soutien de l’Etat. L’objectif est de disposer de liquidités.
Didier Tappero : Très bien, la prise de contact se passe dans de bonnes conditions. J’enchaine les rendez-vous dans divers ministères : Bercy, Transport, Outre-Mer, DGAC…
TourMaG.com - La survie d’Aircalin est-elle en jeu ?
Didier Tappero : A court terme, la compagnie n’est pas à risque. Nous pouvons résister jusqu’à la fin de l’année. Pour autant, si l’on se projette sur la fin de l’exercice, à partir de 2022, la situation va se tendre considérablement. Nous fonctionnons toujours avec 20% de notre chiffre d’affaires, cela ne suffira pas à maintenir la compagnie en état de marche.
TourMaG.com - PGE, chômage partiel… Concrètement quel coup de pouce attendez-vous de l’Etat français ?
Didier Tappero : Le but n’est pas de rentrer en Nouvelle-Calédonie avec une solution toute prête mais de présenter la compagnie, d’expliquer ce que nous avons fait pour résister et pourquoi nous serons bientôt en grandes difficultés financières. Faire valoir ce que la disparition de la compagnie enlèverait à la présence française dans le Pacifique.
Cette prise de contact j’espère aboutira à un soutien de l’Etat. L’objectif est de disposer de liquidités.
3 à 5 mois de CA
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TourMaG.com - De combien de liquidité parlons-nous ?
Didier Tappero : En se basant sur des hypothèses réalistes de reprise à 42% de nos activités début 2022, nous aurions besoin d’aides représentant entre 3 et 5 mois de notre chiffre d’affaires de 2019.
TourMaG.com - Les vols internationaux restent suspendus par le gouvernement calédonien jusqu’à fin octobre 2020, le contexte est aussi aux référendums sur l’indépendance… N’est-ce pas contradictoire de venir demander de l’aide à l’Etat français ?
Didier Tappero : Je ne trouve pas. Nous sommes une compagnie française. Référendum ou non, les liens entre la France et la Nouvelle-Calédonie continuent d’exister. D’un point de vue stratégique et politique, nous avons besoin des aides françaises.
TourMaG.com - Appelez-vous à un assouplissement des mesures sanitaires d’accès à la Nouvelle-Calédonie : motifs impérieux, quatorzaine… ?
Didier Tappero : Je n’ai pas de compétences en matière sanitaire. Il faut noter que ces mesures sont plutôt populaires en Nouvelle-Calédonie. Mais évidemment les conséquences sont difficiles pour le transport aérien, le tourisme, les chaînes hôtelières, les agences de voyages… La situation est contradictoire.
TourMaG.com - Vaccination et passeport sanitaire : est-ce la double condition à la reprise du tourisme ? AOK Pass, Travel Pass… vers quelle solution Aircalin va-t-elle se tourner ?
Didier Tappero : Certainement. La vaccination obligatoire n’est en revanche pas encore un sujet. Nous suivons pour l’instant les avancées des solutions de pass sanitaires, nous mettrons en place l’une des deux évoquées. Mais d’ici à ce que le trafic reprenne, nous avons le temps de nous y préparer…
Didier Tappero : En se basant sur des hypothèses réalistes de reprise à 42% de nos activités début 2022, nous aurions besoin d’aides représentant entre 3 et 5 mois de notre chiffre d’affaires de 2019.
TourMaG.com - Les vols internationaux restent suspendus par le gouvernement calédonien jusqu’à fin octobre 2020, le contexte est aussi aux référendums sur l’indépendance… N’est-ce pas contradictoire de venir demander de l’aide à l’Etat français ?
Didier Tappero : Je ne trouve pas. Nous sommes une compagnie française. Référendum ou non, les liens entre la France et la Nouvelle-Calédonie continuent d’exister. D’un point de vue stratégique et politique, nous avons besoin des aides françaises.
TourMaG.com - Appelez-vous à un assouplissement des mesures sanitaires d’accès à la Nouvelle-Calédonie : motifs impérieux, quatorzaine… ?
Didier Tappero : Je n’ai pas de compétences en matière sanitaire. Il faut noter que ces mesures sont plutôt populaires en Nouvelle-Calédonie. Mais évidemment les conséquences sont difficiles pour le transport aérien, le tourisme, les chaînes hôtelières, les agences de voyages… La situation est contradictoire.
TourMaG.com - Vaccination et passeport sanitaire : est-ce la double condition à la reprise du tourisme ? AOK Pass, Travel Pass… vers quelle solution Aircalin va-t-elle se tourner ?
Didier Tappero : Certainement. La vaccination obligatoire n’est en revanche pas encore un sujet. Nous suivons pour l’instant les avancées des solutions de pass sanitaires, nous mettrons en place l’une des deux évoquées. Mais d’ici à ce que le trafic reprenne, nous avons le temps de nous y préparer…