22 000 visiteurs découvrent chaque année la maison natale, la petite église et le centre d'interprétation Jeanne d'Arc - DR : J.-P. C.
Domrémy : un nom qui résonne comme trois petites notes de musique dans les souvenirs d’écolier.
Lié à jamais à Jeanne d’Arc, son héroïne, cette commune des Vosges est de celle que l’on n’oublie pas.
C’est ici que Jeanne, la bonne Lorraine, dit avoir « entendu des voix dans le jardin de son père ». D’où sa détermination à prendre les armes pour son roi.
Nos maîtres d'école nous ont conté le destin tragique de cette jeune héroïne, malgré elle, qui bouta les Anglais hors de France. Ce qui permit notamment à Charles VII, monarque d’un royaume éclaté, de se faire sacrer à Reims en 1429.
Cette épopée est évoquée, ici, à Domrémy-la-Pucelle à travers trois lieux symboliques : la maison natale, le centre d’interprétation et la petite église.
Lié à jamais à Jeanne d’Arc, son héroïne, cette commune des Vosges est de celle que l’on n’oublie pas.
C’est ici que Jeanne, la bonne Lorraine, dit avoir « entendu des voix dans le jardin de son père ». D’où sa détermination à prendre les armes pour son roi.
Nos maîtres d'école nous ont conté le destin tragique de cette jeune héroïne, malgré elle, qui bouta les Anglais hors de France. Ce qui permit notamment à Charles VII, monarque d’un royaume éclaté, de se faire sacrer à Reims en 1429.
Cette épopée est évoquée, ici, à Domrémy-la-Pucelle à travers trois lieux symboliques : la maison natale, le centre d’interprétation et la petite église.
Une vente refusée à un Prussien
Agrandie, remaniée maintes fois et remise à l’état initial, la maison de Jeanne d’Arc a été achetée par le Département des Vosges, en 1818.
Par patriotisme, son propriétaire, Nicolas Guérin, un vieux grognard de l’Empire a refusé de la vendre à un comte Prussien qui, pourtant, triplait la mise.
Composée de quatre pièces simples de conception sobre, abritées sous un toit en appentis, la maison natale présente un aspect discret mais témoigne d’un relatif confort pour l’époque, avec des fenêtres à meneaux et une belle cheminée de pierres.
Un arc surmonte la porte d’entrée et encadre un écusson aux armes de la famille et de la France, accompagné d’une inscription « Vive labeur, vive le Roi ».
Ce qui, contrairement aux idées reçues, montre le niveau de vie relativement élevé de cette famille de laboureurs mais aussi propriétaires terriens, possédant une trentaine d’hectares de bois et prés.
Par patriotisme, son propriétaire, Nicolas Guérin, un vieux grognard de l’Empire a refusé de la vendre à un comte Prussien qui, pourtant, triplait la mise.
Composée de quatre pièces simples de conception sobre, abritées sous un toit en appentis, la maison natale présente un aspect discret mais témoigne d’un relatif confort pour l’époque, avec des fenêtres à meneaux et une belle cheminée de pierres.
Un arc surmonte la porte d’entrée et encadre un écusson aux armes de la famille et de la France, accompagné d’une inscription « Vive labeur, vive le Roi ».
Ce qui, contrairement aux idées reçues, montre le niveau de vie relativement élevé de cette famille de laboureurs mais aussi propriétaires terriens, possédant une trentaine d’hectares de bois et prés.
Portrait de Jeanne et leçon d’histoire
De l’autre coté de la rue, on trouve l’église du bourg, une construction gothique du XIVe siècle qui a conservé sa tour d’origine.
L’édifice renferme notamment la baignoire de pierre où Jeanne à été baptisée, une statue de Sainte Marguerite, une intéressante peinture murale du martyr de Saint Sébastien et la pierre tombale de Jacob et Didier Thiesselin, témoins au procès de réhabilitation.
Face à l’église, le musée Johannique complète la visite avec un bric-à-brac d’objets se rapportant à la Sainte : ex-voto, images pieuses, réclames et pubs, boîtes de lessive, de camembert… et on en passe.
A l’arrière de la maison natale, le Centre d’interprétation permet d’esquisser un portait plus achevé de Jeanne d’Arc en traitant plusieurs aspects de son enfance domrémoise, de sa vie mais encore des réappropriations contemporaines.
C’est aussi l’occasion de réactualiser - voire d’actualiser - ses connaissances sur la Guerre de Cent ans, trop souvent survolée dans les programmes scolaires.
L’édifice renferme notamment la baignoire de pierre où Jeanne à été baptisée, une statue de Sainte Marguerite, une intéressante peinture murale du martyr de Saint Sébastien et la pierre tombale de Jacob et Didier Thiesselin, témoins au procès de réhabilitation.
Face à l’église, le musée Johannique complète la visite avec un bric-à-brac d’objets se rapportant à la Sainte : ex-voto, images pieuses, réclames et pubs, boîtes de lessive, de camembert… et on en passe.
A l’arrière de la maison natale, le Centre d’interprétation permet d’esquisser un portait plus achevé de Jeanne d’Arc en traitant plusieurs aspects de son enfance domrémoise, de sa vie mais encore des réappropriations contemporaines.
C’est aussi l’occasion de réactualiser - voire d’actualiser - ses connaissances sur la Guerre de Cent ans, trop souvent survolée dans les programmes scolaires.
Spectacles et animations pour une année anniversaire
Didactique et chronologique (voir ci-dessous les dates-clés), le parcours s’articule autour de quatre thématiques :
- La vie et les activités dans la campagne médiévale : Comment allaitait-on les nourrissons ? Comment les instruisait-on ? A quels jeux les enfants jouaient-ils ? ;
- La dimension politique instable du royaume de France, en pleine Guerre de Cent ans, la frontière entre Champagne et Lorraine est alors au cœur d’enjeux de pouvoirs ;
- Les dates marquantes de son épopée, de la chevauchée depuis Vaucouleurs à l’évocation des combats qu’elle a menés, sa rencontre avec le Roi et le sacre, la fin du conflit ;
- Les multiples visages et la séparation de la vérité des faits non fondés.
A quelques encablures de là, il est impossible de louper la basilique du Bois-Chenu qui domine le paysage. Sur ses murs de grandes fresques, elles aussi, racontent l’épopée de l’héroïne.
Enfin, en cette année anniversaire (100 ans de canonisation +1) un programme de spectacles et d’animations a été mis en place à Domrémy, « là où tout a commencé »...
- La vie et les activités dans la campagne médiévale : Comment allaitait-on les nourrissons ? Comment les instruisait-on ? A quels jeux les enfants jouaient-ils ? ;
- La dimension politique instable du royaume de France, en pleine Guerre de Cent ans, la frontière entre Champagne et Lorraine est alors au cœur d’enjeux de pouvoirs ;
- Les dates marquantes de son épopée, de la chevauchée depuis Vaucouleurs à l’évocation des combats qu’elle a menés, sa rencontre avec le Roi et le sacre, la fin du conflit ;
- Les multiples visages et la séparation de la vérité des faits non fondés.
A quelques encablures de là, il est impossible de louper la basilique du Bois-Chenu qui domine le paysage. Sur ses murs de grandes fresques, elles aussi, racontent l’épopée de l’héroïne.
Enfin, en cette année anniversaire (100 ans de canonisation +1) un programme de spectacles et d’animations a été mis en place à Domrémy, « là où tout a commencé »...
Les dates-clés
1412 : Naissance de Jeanne à Domrémy.
1425 : premier appel des « voix » de Saint-Michel, Sainte-Catherine et Sainte-Marguerite.
1428 : rencontre avec Robert de Baudricourt. Elle demande à être envoyée en France pour rencontrer le dauphin Charles. Elle veut lui délivrer un message divin et l’aider à sauver Orléans, assiégé par les Anglais.
1429 :
- 13 février : le capitaine de Baudicourt autorise Jeanne à rejoindre le Dauphin à Chinon.
- 8 mai : Baudicourt lui confie une armée qui lève le siège d’Orléans. Elle libère ensuite les villes de la vallée de la Loire et de la Champagne pour ouvrir la route vers Reims.
- 17 juillet : Charles VII, le Dauphin, est sacré Roi de France à Reims.
1430 :
- 23 mai : les troupes bourguignonnes capturent Jeanne à Compiègne. Elle est enfermée au château de Beaurevoir. En décembre, elle est remise aux Anglais contre rançon et conduite à Rouen.
1431 : Elle est jugée pour sorcellerie dans un procès d’inquisition conduit par le célèbre Pierre Cauchon, évêque de Beauvais.
- 30 mai : condamnée comme hérétique, elle meurt sur le bûcher.
1456 : Charles VII exige un procès de justification, le 7 juillet la sentence de réhabilitation est prononcée.
1920 : Jeanne d’Arc est canonisée par le Pape Benoit XV.
1425 : premier appel des « voix » de Saint-Michel, Sainte-Catherine et Sainte-Marguerite.
1428 : rencontre avec Robert de Baudricourt. Elle demande à être envoyée en France pour rencontrer le dauphin Charles. Elle veut lui délivrer un message divin et l’aider à sauver Orléans, assiégé par les Anglais.
1429 :
- 13 février : le capitaine de Baudicourt autorise Jeanne à rejoindre le Dauphin à Chinon.
- 8 mai : Baudicourt lui confie une armée qui lève le siège d’Orléans. Elle libère ensuite les villes de la vallée de la Loire et de la Champagne pour ouvrir la route vers Reims.
- 17 juillet : Charles VII, le Dauphin, est sacré Roi de France à Reims.
1430 :
- 23 mai : les troupes bourguignonnes capturent Jeanne à Compiègne. Elle est enfermée au château de Beaurevoir. En décembre, elle est remise aux Anglais contre rançon et conduite à Rouen.
1431 : Elle est jugée pour sorcellerie dans un procès d’inquisition conduit par le célèbre Pierre Cauchon, évêque de Beauvais.
- 30 mai : condamnée comme hérétique, elle meurt sur le bûcher.
1456 : Charles VII exige un procès de justification, le 7 juillet la sentence de réhabilitation est prononcée.
1920 : Jeanne d’Arc est canonisée par le Pape Benoit XV.
Repères
Maison de Jeanne d’Arc
2, rue de la Basilique
88 630 Domrémy-la-Pucelle
Tel : 03 29 06 95 86
www.maisonjeannedarc.vosges.fr
www.tourisme.vosges.fr
www.vosges.fr
2, rue de la Basilique
88 630 Domrémy-la-Pucelle
Tel : 03 29 06 95 86
www.maisonjeannedarc.vosges.fr
www.tourisme.vosges.fr
www.vosges.fr
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