Croisières : suite à une réunion qui s'est tenue hier, la décision a été prise : il n'y aura pas de saison aux Antilles cet hiver - Depositphotos.com, Auteur ml12nan
La nouvelle est tombée dans la soirée du 12 au 13 octobre 2021 à l'issue d'une réunion qui rassemblait les autorités martiniquaises, guadeloupéennes, la CLIA (l’association internationale des compagnies de croisière) et le gouvernement.
Il n'y aura pas de saison pour les croisières aux Antilles cet hiver.
"La décision s'est cristallisée hier (lundi 12 octobre 2021)", explique à TourMaG.com Erminio Eschena, le président de la CLIA France.
"Malgré les efforts et les discussions, il n'y a pas eu de convergences pour une reprise dans l'immédiat. Les armateurs vont placer leurs paquebots ailleurs.
La CLIA va continuer son engagement et ses discussions, mais il n'y aura pas, à proprement parler, de saison aux Antilles françaises, elle sera ailleurs dans les Caraïbes".
C'est un véritable coup dur pour les armateurs d'une part, mais également pour le tissu économique local.
Comme le rappelle la CLIA, la Guadeloupe et la Martinique sont les deux départements français qui dépendent le plus de l’économie bleue avec respectivement 7,1% et 6,4% d’emplois maritimes.
Sans compter également le business généré par la croisière pour les agences de voyages de ces départements : la moitié des passagers de ces croisières sont une clientèle locale.
Il n'y aura pas de saison pour les croisières aux Antilles cet hiver.
"La décision s'est cristallisée hier (lundi 12 octobre 2021)", explique à TourMaG.com Erminio Eschena, le président de la CLIA France.
"Malgré les efforts et les discussions, il n'y a pas eu de convergences pour une reprise dans l'immédiat. Les armateurs vont placer leurs paquebots ailleurs.
La CLIA va continuer son engagement et ses discussions, mais il n'y aura pas, à proprement parler, de saison aux Antilles françaises, elle sera ailleurs dans les Caraïbes".
C'est un véritable coup dur pour les armateurs d'une part, mais également pour le tissu économique local.
Comme le rappelle la CLIA, la Guadeloupe et la Martinique sont les deux départements français qui dépendent le plus de l’économie bleue avec respectivement 7,1% et 6,4% d’emplois maritimes.
Sans compter également le business généré par la croisière pour les agences de voyages de ces départements : la moitié des passagers de ces croisières sont une clientèle locale.
Un coup dur pour les agences de Martinique et de Guadeloupe
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"La croisière représente 23% de notre volume d’affaires. Avec la quasi-totalité des ventes en port-port depuis la Guadeloupe", nous précise Jean-Michel Penchard, Président du réseau guadeloupéen Penchard Voyages.
Comme nous l'explique également Philippe Calmels, directeur général de Roger Albert Voyage, réseau d'agences installé en Martinique et Guadeloupe, "la croisière est vitale pour notre mini-réseau et pour toutes les agences locales.
C’était chaque année avant Covid, 50 à 60 000 passagers martiniquais et guadeloupéens qui embarquaient sur des navires de croisières. Et la reprise des navires en escale représente pour notre économie une part également importante avec une dépense moyenne par passager de 77€."
Le coup est donc rude pour les professionnels du tourisme.
De son côté, Pierre Pelissier, président de Cruiseline, avait pris ses précautions et avait fait le choix jusqu'ici de ne pas mettre en avant les croisières aux Antilles. "Nous n'avons pas fait de marketing car nous n'avons pas de visibilité. Se positionner sur des vols, faire des réservations et tout défaire... cela demande des manipulations. Nous orientons vers des croisières qui sont sûres de partir."
Si certains ont l'espoir de voir un changement de cap d'ici la mi-janvier, Erminio Eschena se veut prudent : "Aujourd'hui la reprise sera pour l'hiver 2022-2023. D'ici là, nous continuerons les discussions pour voir si nous arrivons à construire des escales... mais les armateurs vont adapter leur programme..."
Le rendez-vous de la croisière aux Antilles pour cette année semble bel et bien compromis !
Comme nous l'explique également Philippe Calmels, directeur général de Roger Albert Voyage, réseau d'agences installé en Martinique et Guadeloupe, "la croisière est vitale pour notre mini-réseau et pour toutes les agences locales.
C’était chaque année avant Covid, 50 à 60 000 passagers martiniquais et guadeloupéens qui embarquaient sur des navires de croisières. Et la reprise des navires en escale représente pour notre économie une part également importante avec une dépense moyenne par passager de 77€."
Le coup est donc rude pour les professionnels du tourisme.
De son côté, Pierre Pelissier, président de Cruiseline, avait pris ses précautions et avait fait le choix jusqu'ici de ne pas mettre en avant les croisières aux Antilles. "Nous n'avons pas fait de marketing car nous n'avons pas de visibilité. Se positionner sur des vols, faire des réservations et tout défaire... cela demande des manipulations. Nous orientons vers des croisières qui sont sûres de partir."
Si certains ont l'espoir de voir un changement de cap d'ici la mi-janvier, Erminio Eschena se veut prudent : "Aujourd'hui la reprise sera pour l'hiver 2022-2023. D'ici là, nous continuerons les discussions pour voir si nous arrivons à construire des escales... mais les armateurs vont adapter leur programme..."
Le rendez-vous de la croisière aux Antilles pour cette année semble bel et bien compromis !