« L’humain, le relationnel sont des notions qui se sont perdues dans mes précédents emplois. », affirme Cyril Masse, étudiant en bachelor chez Grand Sud Formation. - @C.M.
TourMaG.com - Quel est votre parcours ?
Cyril Masse : J’ai 34 ans. Je suis diplômé d’une école d’ingénieur. Après avoir travaillé dix ans comme chef de projet dans l’aéronautique, j’ai choisi de me reconvertir.
J’ai intégré en octobre 2022 Grand Sud Formation pour suivre un bachelor en conception et commercialisation de produits touristiques.
Depuis le début de l’année, je suis en stage 3 jours par semaine chez Road Story, une agence de voyages indépendante spécialisée dans les voyages à moto. Nous sommes deux au sein de l’agence : le fondateur et moi.
Chaque année, nous proposons de nouvelles destinations. Nous montons les projets, les testons avant de les commercialiser. C’est intéressant.
Quand j’ai repris ma formation, j’ai cherché une alternance, mais je suis trop âgé et trop diplômé pour entrer dans les clous et bénéficier des subventions.
TourMaG.com - Pourquoi avoir choisi de te tourner vers l'industrie du tourisme ?
Cyril Masse : J’ai beaucoup voyagé au cours des dix dernières années, l’équivalent de 3 ans. J’ai passé un an en Australie, j’ai découvert l’Indonésie, les Philippines, l’Amérique du Sud…
Depuis 2017, je me pose des questions sur mon orientation professionnelle. A l’époque, j’avais déjà commencé à me renseigner sur les écoles de tourisme. Il a fallu que le chemin se fasse, avant que je saute le pas. A l’issue d’un bilan de compétences, j’ai décidé d’arrêter de travailler dans l’industrie aéronautique et de suivre une formation d’un an dans le tourisme.
TourMaG.com – Le tourisme a été fortement impacté par la crise sanitaire. Cela ne t’a pas découragé ?
Cyril Masse : C’est un secteur qui fait vivre beaucoup de monde. La France est le pays le plus visité au monde.
En effet, le tourisme a été le premier secteur d’activité à l’arrêt. Pour autant, je savais qu’il repartirait. Les gens auront toujours envie de bouger, ils sont de plus en plus curieux et ont l’occasion de voyager.
Cyril Masse : J’ai 34 ans. Je suis diplômé d’une école d’ingénieur. Après avoir travaillé dix ans comme chef de projet dans l’aéronautique, j’ai choisi de me reconvertir.
J’ai intégré en octobre 2022 Grand Sud Formation pour suivre un bachelor en conception et commercialisation de produits touristiques.
Depuis le début de l’année, je suis en stage 3 jours par semaine chez Road Story, une agence de voyages indépendante spécialisée dans les voyages à moto. Nous sommes deux au sein de l’agence : le fondateur et moi.
Chaque année, nous proposons de nouvelles destinations. Nous montons les projets, les testons avant de les commercialiser. C’est intéressant.
Quand j’ai repris ma formation, j’ai cherché une alternance, mais je suis trop âgé et trop diplômé pour entrer dans les clous et bénéficier des subventions.
TourMaG.com - Pourquoi avoir choisi de te tourner vers l'industrie du tourisme ?
Cyril Masse : J’ai beaucoup voyagé au cours des dix dernières années, l’équivalent de 3 ans. J’ai passé un an en Australie, j’ai découvert l’Indonésie, les Philippines, l’Amérique du Sud…
Depuis 2017, je me pose des questions sur mon orientation professionnelle. A l’époque, j’avais déjà commencé à me renseigner sur les écoles de tourisme. Il a fallu que le chemin se fasse, avant que je saute le pas. A l’issue d’un bilan de compétences, j’ai décidé d’arrêter de travailler dans l’industrie aéronautique et de suivre une formation d’un an dans le tourisme.
TourMaG.com – Le tourisme a été fortement impacté par la crise sanitaire. Cela ne t’a pas découragé ?
Cyril Masse : C’est un secteur qui fait vivre beaucoup de monde. La France est le pays le plus visité au monde.
En effet, le tourisme a été le premier secteur d’activité à l’arrêt. Pour autant, je savais qu’il repartirait. Les gens auront toujours envie de bouger, ils sont de plus en plus curieux et ont l’occasion de voyager.
"Je ferai en fonction des opportunités"
TourMaG.com – A l’avenir, tu souhaites travailler en agence ?
Cyril Masse : Actuellement, je réponds aux missions de conseiller en voyages et suis très content de mon stage. J’attendais de la formation de me permettre de découvrir les métiers du tourisme.
A l’avenir, je ne sais pas précisément quelle profession j’exercerai, je ferai en fonction des opportunités.
Je n’ai jamais eu la vision du métier d’agent de voyages qui vend du tourisme de masse sur catalogue. Je ne veux pas travailler avec n’importe quelle société, avec n’importe quels clients. Dans le cadre de ma formation, je me suis concentré sur des entreprises spécialisées dans mes centres d’intérêt : la plongée, la rando et la moto. Je m’y retrouve.
TourMaG.com – Est-ce que la recherche d’un emploi est source d’inquiétude ?
Cyril Masse : Je ne suis pas inquiet. J’ai de l’expérience, même si ce n’est pas dans le milieu du tourisme, ça reste intéressant pour des agences. Le métier de conseiller en voyages appelle des compétences techniques pas très compliquées à acquérir et des aptitudes relationnelles.
C’est ce qui a motivé ma reconversion. L’humain, le relationnel sont des notions qui se sont perdues dans mes précédents emplois.
Je recherchais également un boulot plus direct : action-réaction. Nous répondons à un besoin.
En intégrant l’école, j’étais aussi intéressé par le Bachelor « tourisme réceptif international », dans le développement de l’activité touristique d’une région ou d’un département. Si j’ai une opportunité dans ce domaine, pourquoi pas !
TourMaG.com – Pas d’envie d’étranger ?
Cyril Masse : J’aime voyager, mais j’avais envie de me poser. Discuter voyage, ça permet de voyager mentalement. Je ne pense pas que je serais capable de beaucoup voyager, ça devient une routine, on perd son œil aiguisé.
A l’heure actuelle, je fais beaucoup de télétravail. C’est sympa, ça permet de bouger facilement, mais un peu plus de contact direct avec les gens ce serait pas mal.
Cyril Masse : Actuellement, je réponds aux missions de conseiller en voyages et suis très content de mon stage. J’attendais de la formation de me permettre de découvrir les métiers du tourisme.
A l’avenir, je ne sais pas précisément quelle profession j’exercerai, je ferai en fonction des opportunités.
Je n’ai jamais eu la vision du métier d’agent de voyages qui vend du tourisme de masse sur catalogue. Je ne veux pas travailler avec n’importe quelle société, avec n’importe quels clients. Dans le cadre de ma formation, je me suis concentré sur des entreprises spécialisées dans mes centres d’intérêt : la plongée, la rando et la moto. Je m’y retrouve.
TourMaG.com – Est-ce que la recherche d’un emploi est source d’inquiétude ?
Cyril Masse : Je ne suis pas inquiet. J’ai de l’expérience, même si ce n’est pas dans le milieu du tourisme, ça reste intéressant pour des agences. Le métier de conseiller en voyages appelle des compétences techniques pas très compliquées à acquérir et des aptitudes relationnelles.
C’est ce qui a motivé ma reconversion. L’humain, le relationnel sont des notions qui se sont perdues dans mes précédents emplois.
Je recherchais également un boulot plus direct : action-réaction. Nous répondons à un besoin.
En intégrant l’école, j’étais aussi intéressé par le Bachelor « tourisme réceptif international », dans le développement de l’activité touristique d’une région ou d’un département. Si j’ai une opportunité dans ce domaine, pourquoi pas !
TourMaG.com – Pas d’envie d’étranger ?
Cyril Masse : J’aime voyager, mais j’avais envie de me poser. Discuter voyage, ça permet de voyager mentalement. Je ne pense pas que je serais capable de beaucoup voyager, ça devient une routine, on perd son œil aiguisé.
A l’heure actuelle, je fais beaucoup de télétravail. C’est sympa, ça permet de bouger facilement, mais un peu plus de contact direct avec les gens ce serait pas mal.
"Je recherche une entreprise dans laquelle on se connait"
TourMaG.com - Quelles sont tes attentes du marché du travail ?
Cyril Masse : Avoir une souplesse dans l’organisation. Être en télétravail m’a permis de passer la semaine dernière au Luxembourg, pour voir des amis. Je pratique le bleisure, une notion que l’on a vu en cours.
Je sais que j’aurai des concessions à faire sur la rémunération après dix ans d’expérience comme ingénieur. Sur mon dernier poste, je gagnais entre 2 300€ et 2 400€, je sais que je repartirai d’un SMIC comme conseiller voyages. Je ne connais pas encore tous les tenants et les aboutissants du métier. On verra le temps que ça dure. L’argent n’est pas mon moteur, l’humain prime.
TourMaG.com - Qu’est-ce qui rend une entreprise attractive ?
Cyril Masse : Les valeurs humaines. J’ai de la chance d’être tombé dans l’entreprise dans laquelle je suis actuellement en stage. Mon employeur est quelqu’un de très humain. Il me laisse beaucoup d’autonomie et me fait confiance.
De par mon parcours, je suis passé par de grosses entreprises, la plus petite comptait 100 employés. Je recherche une entreprise dans laquelle on se connait.
Je n’aimerais pas travailler dans une mauvaise ambiance et avec des gens qui ne sont pas motivés. Dans ce contexte, il n’existe plus d’entraide.
Si un samedi il y a un coup de bourre, pas de souci, je peux l’aider. Et il me donnera une demi-journée la semaine suivante. Travailler en bonne intelligence est quelque chose qui se perd dans la société actuelle.
TourMaG.com - On dit les jeunes volatiles, es-tu d’accord avec cette affirmation ?
Cyril Masse : Oui et non. Je n’ai pas envie de quitter une entreprise pour la quitter, mais si je ne suis plus motivé, j’irai voir ailleurs.
TourMaG.com – Comment vois-tu ta carrière évoluer ?
Cyril Masse : J’ai toujours fait des plans sur la comète. J’ai tendance à intellectualiser avant de passer à l’action. Cette année je me suis dit : passe à l’action et depuis je n’ai que de bonnes surprises. Je vais tacher de moins me poser de questions et de voir les opportunités qui se présentent. Ça se fera en fonction des gens que je vais rencontrer et du feeling.
Je veux trouver un poste avec des projets intéressants.
Cyril Masse : Avoir une souplesse dans l’organisation. Être en télétravail m’a permis de passer la semaine dernière au Luxembourg, pour voir des amis. Je pratique le bleisure, une notion que l’on a vu en cours.
Je sais que j’aurai des concessions à faire sur la rémunération après dix ans d’expérience comme ingénieur. Sur mon dernier poste, je gagnais entre 2 300€ et 2 400€, je sais que je repartirai d’un SMIC comme conseiller voyages. Je ne connais pas encore tous les tenants et les aboutissants du métier. On verra le temps que ça dure. L’argent n’est pas mon moteur, l’humain prime.
TourMaG.com - Qu’est-ce qui rend une entreprise attractive ?
Cyril Masse : Les valeurs humaines. J’ai de la chance d’être tombé dans l’entreprise dans laquelle je suis actuellement en stage. Mon employeur est quelqu’un de très humain. Il me laisse beaucoup d’autonomie et me fait confiance.
De par mon parcours, je suis passé par de grosses entreprises, la plus petite comptait 100 employés. Je recherche une entreprise dans laquelle on se connait.
Je n’aimerais pas travailler dans une mauvaise ambiance et avec des gens qui ne sont pas motivés. Dans ce contexte, il n’existe plus d’entraide.
Si un samedi il y a un coup de bourre, pas de souci, je peux l’aider. Et il me donnera une demi-journée la semaine suivante. Travailler en bonne intelligence est quelque chose qui se perd dans la société actuelle.
TourMaG.com - On dit les jeunes volatiles, es-tu d’accord avec cette affirmation ?
Cyril Masse : Oui et non. Je n’ai pas envie de quitter une entreprise pour la quitter, mais si je ne suis plus motivé, j’irai voir ailleurs.
TourMaG.com – Comment vois-tu ta carrière évoluer ?
Cyril Masse : J’ai toujours fait des plans sur la comète. J’ai tendance à intellectualiser avant de passer à l’action. Cette année je me suis dit : passe à l’action et depuis je n’ai que de bonnes surprises. Je vais tacher de moins me poser de questions et de voir les opportunités qui se présentent. Ça se fera en fonction des gens que je vais rencontrer et du feeling.
Je veux trouver un poste avec des projets intéressants.