Catherine Guillouard pour prendre la direction d'Air France, est-ce vraiment une bonne nouvelle ? - crédit photo : Air France
Le feuilleton de l'été continue....
Après le tour de piste raté de Philippe Capron, c’est une dame, quasi inconnue du grand public, qui serait donnée gagnante pour accéder à la présidence d’Air France/KLM.
Selon nos confrères du Figaro, la nomination de Catherine Guillouard devrait être annoncée dans les prochains jours.
Curieux comme la présidence de la RATP ouvre les portes les plus étranges.
Madame Guillouard a, en effet, remplacé Elisabeth Borne, notre actuelle ministre des Transports, à la tête de la RATP !
Et si, comme l’indiquent des sources proches du dossier, sa candidature était soutenue par les grosses têtes de l’État, elle n'aura eu que le temps de faire un aller/retour en bus et métro à Paris !
L’État, qui semble apparemment décidé à soutenir sa candidature, démontre que, finalement, rien ne change et que, malgré ses petits « 14% », les pouvoirs publics veulent encore garder la main sur la compagnie aérienne.
Certes, Madame Guillouard, bien qu’énarque, mais personne n’est parfait, connaît la compagnie. Et, semble-t-il, le transport aérien en général…
Après le tour de piste raté de Philippe Capron, c’est une dame, quasi inconnue du grand public, qui serait donnée gagnante pour accéder à la présidence d’Air France/KLM.
Selon nos confrères du Figaro, la nomination de Catherine Guillouard devrait être annoncée dans les prochains jours.
Curieux comme la présidence de la RATP ouvre les portes les plus étranges.
Madame Guillouard a, en effet, remplacé Elisabeth Borne, notre actuelle ministre des Transports, à la tête de la RATP !
Et si, comme l’indiquent des sources proches du dossier, sa candidature était soutenue par les grosses têtes de l’État, elle n'aura eu que le temps de faire un aller/retour en bus et métro à Paris !
L’État, qui semble apparemment décidé à soutenir sa candidature, démontre que, finalement, rien ne change et que, malgré ses petits « 14% », les pouvoirs publics veulent encore garder la main sur la compagnie aérienne.
Certes, Madame Guillouard, bien qu’énarque, mais personne n’est parfait, connaît la compagnie. Et, semble-t-il, le transport aérien en général…
Dominique Gobert
Selon Le Monde, Catherine Guillouard aurait convaincu, lors de son oral de passage, les fonctionnaires chargés de « la sélection », l’Agence de participation de l’État et la Direction Générale des infrastructures, des transports et de la Mer (DGITM) du ministère des Transports !
Comme quoi, c’est toujours la même chose. Air France, malgré le semblant de privatisation, est et restera une entreprise nationale, une sorte de « chasse gardée » réservée au pouvoir.
Et ce, malgré les piètres résultats obtenus par la flopée de « bons serviteurs de l’état » qui se seront succédé au fauteuil de président.
Certes, Madame Guillouard connait l’entreprise et aussi ses syndicats.
Elle aura passé une bonne dizaine d’années au sein de l’entreprise, chargée notamment de la coordination du projet d’ouverture du capital aux salariés en 1999.
Elle passera ensuite, en tant que directrice déléguée aux opérations aériennes de la compagnie, avant de devenir DRH adjointe en 2004.
Comme quoi, c’est toujours la même chose. Air France, malgré le semblant de privatisation, est et restera une entreprise nationale, une sorte de « chasse gardée » réservée au pouvoir.
Et ce, malgré les piètres résultats obtenus par la flopée de « bons serviteurs de l’état » qui se seront succédé au fauteuil de président.
Certes, Madame Guillouard connait l’entreprise et aussi ses syndicats.
Elle aura passé une bonne dizaine d’années au sein de l’entreprise, chargée notamment de la coordination du projet d’ouverture du capital aux salariés en 1999.
Elle passera ensuite, en tant que directrice déléguée aux opérations aériennes de la compagnie, avant de devenir DRH adjointe en 2004.
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Après, elle partira dans le privé, avant de se retrouver à la tête de la RATP.
Est-ce vraiment une bonne nouvelle ? Si l’on en croit la Bourse de Paris, oui, dans la mesure où hier, l’action Air France reprenait du poil de la bête, sans doute aussi soutenue par la bonne tenue de la compagnie durant le mois de juin.
C’est vrai, y’a pas eu de grèves durant ce mois… ou si peu que c’en est routine !
Président Macron, lequel est resté extrêmement silencieux durant la dernière période agitée, validera-t-il la candidature de la dame ?
Et si oui, quelle sera la position des syndicats, lesquels auraient aimés disposer d’un patron issu du sérail aérien.
Et surtout, quelle stratégie va mettre en place la présidente ? Janaillac, qui aurait très certainement pu réussir à redonner vie à Air France, devait annoncer un plan pour le moins ambitieux à la rentrée !
Enfin, autre question : quid des actionnaires d’Air France, qui commencent à en avoir un peu ras la patate d’être traités comme la 5e roue du chariot !
KLM notamment, mais Delta et les Chinois ont aussi leur grain de sel à ajouter.
Enfin, le SNPL, sans qui Air France n’est plus Air France, va-t-il cautionner la dame ? Parce que, soyons lucides, c'est pas Président Macron qui décide, c'est bien le SNPL...
Est-ce vraiment une bonne nouvelle ? Si l’on en croit la Bourse de Paris, oui, dans la mesure où hier, l’action Air France reprenait du poil de la bête, sans doute aussi soutenue par la bonne tenue de la compagnie durant le mois de juin.
C’est vrai, y’a pas eu de grèves durant ce mois… ou si peu que c’en est routine !
Président Macron, lequel est resté extrêmement silencieux durant la dernière période agitée, validera-t-il la candidature de la dame ?
Et si oui, quelle sera la position des syndicats, lesquels auraient aimés disposer d’un patron issu du sérail aérien.
Et surtout, quelle stratégie va mettre en place la présidente ? Janaillac, qui aurait très certainement pu réussir à redonner vie à Air France, devait annoncer un plan pour le moins ambitieux à la rentrée !
Enfin, autre question : quid des actionnaires d’Air France, qui commencent à en avoir un peu ras la patate d’être traités comme la 5e roue du chariot !
KLM notamment, mais Delta et les Chinois ont aussi leur grain de sel à ajouter.
Enfin, le SNPL, sans qui Air France n’est plus Air France, va-t-il cautionner la dame ? Parce que, soyons lucides, c'est pas Président Macron qui décide, c'est bien le SNPL...