Les Entreprises du Voyage, le Seto, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, et l'UNSA ont signé le 18 juillet 2019 un accord de branche relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes - DR Depositphotos
Les Entreprises du Voyage, le Seto, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, et l'UNSA ont signé le 18 juillet 2019 un accord de branche relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
« Il y a une vraie volonté politique d’engager le débat et de porter le sujet de la part du président des Entreprises du Voyage et de la commission des affaires sociales », affirme Valérie Boned, secrétaire générale des EDV.
Ainsi, après un an de négociations, les organisations syndicales et patronales s’accordent à agir sur différents thèmes : les conditions d’accès à l’emploi, à la formation, à la promotion professionnelle, la rémunération, la prévention de la discrimination et du harcèlement, l’articulation de la vie professionnelle et la vie personnelle, la sensibilisation et la communication sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
« L’objectif est d’aider, principalement, les entreprises de moins de 50 salariés, qui ne sont pas armées face à tout cela.
Cet accord permet de leur donner une armature, des objectifs, pour pouvoir mettre en place des choses dans l’entreprise, notamment sur les conditions d’accès à l’emploi, à la promotion professionnelle, etc. », explique Valérie Boned.
« Il y a une vraie volonté politique d’engager le débat et de porter le sujet de la part du président des Entreprises du Voyage et de la commission des affaires sociales », affirme Valérie Boned, secrétaire générale des EDV.
Ainsi, après un an de négociations, les organisations syndicales et patronales s’accordent à agir sur différents thèmes : les conditions d’accès à l’emploi, à la formation, à la promotion professionnelle, la rémunération, la prévention de la discrimination et du harcèlement, l’articulation de la vie professionnelle et la vie personnelle, la sensibilisation et la communication sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
« L’objectif est d’aider, principalement, les entreprises de moins de 50 salariés, qui ne sont pas armées face à tout cela.
Cet accord permet de leur donner une armature, des objectifs, pour pouvoir mettre en place des choses dans l’entreprise, notamment sur les conditions d’accès à l’emploi, à la promotion professionnelle, etc. », explique Valérie Boned.
Vers un taux de féminisation des cadres de 70%
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Pour rédiger cet accord, les signataires se sont appuyés sur une enquête réalisée par un cabinet extérieur, qui a permis de mesurer les inégalités entre hommes et femmes.
Une étude selon laquelle « 81% des emplois de la branche sont féminins. Cependant, le taux de féminisation de la population cadres n’est que de 63% et l’indice de parité salariale varie de 84,2 pour le groupe G (cadre supérieur) à 98,8 pour le groupe D », stipule l’accord de branche.
Ainsi, dans la branche, en 2017, 3% des femmes contre 12% des hommes étaient classés dans le groupe G et 14% des femmes contre 27% des hommes dans le groupe F.
Grâce à cet accord, dans 5 ans, les entreprises de la branche s’engagent à atteindre un objectif de taux de féminisation de la population cadre de 70%.
Pour s’assurer du respect de cet accord, une commission nationale de suivi est instituée par le présent accord. Elle se réunira au moins une fois par an.
Dans quatre ans, un bilan d’étape permettra d’ajuster si nécessaire les objectifs de l’accord.
Une étude selon laquelle « 81% des emplois de la branche sont féminins. Cependant, le taux de féminisation de la population cadres n’est que de 63% et l’indice de parité salariale varie de 84,2 pour le groupe G (cadre supérieur) à 98,8 pour le groupe D », stipule l’accord de branche.
Ainsi, dans la branche, en 2017, 3% des femmes contre 12% des hommes étaient classés dans le groupe G et 14% des femmes contre 27% des hommes dans le groupe F.
Grâce à cet accord, dans 5 ans, les entreprises de la branche s’engagent à atteindre un objectif de taux de féminisation de la population cadre de 70%.
Pour s’assurer du respect de cet accord, une commission nationale de suivi est instituée par le présent accord. Elle se réunira au moins une fois par an.
Dans quatre ans, un bilan d’étape permettra d’ajuster si nécessaire les objectifs de l’accord.