Tout allait fort bien durant ce 5ème Forum du Ceto-Seto (j'aime bien l'écrire en deux versions, ça fait plus riche) qui se tenait à Deauville en début de semaine.
Les participants étaient plutôt détendus, les interventions de qualité…
Jusqu'au moment où Serge Mesguich (je suis pas sûr de l'orthographe, qu'il me pardonne), est intervenu.
C'est un gentil Monsieur, Serge Mesguich. Il parle doucement, sereinement, calmement…
Monsieur Mesguich fait partie de la Direction de la Banque Publique d'Investissement, (BPI) une émanation née de l'imagination (pas si fertile que ça) de notre Gouvernement.
Un magma d'Oséo, de Caisse des Dépôt et encore un autre truc….
Bref, la BPI, c'est un machin qui, si j'ai tout compris, est censé favoriser et soutenir les entreprises.
Celles en difficultés comme celles "en voie de développement".
En clair, c'est un organisme que l'on va voir quand on a besoin d'argent…
Et benoitement, ce bon Monsieur Mesguich, le cheveu un peu en bataille, mais avec un air terriblement gentil, a expliqué à la salle attentive que se faire prêter de l'argent, pour une entreprise de tourisme, c'était pas gagné. Loin de là, même.
Vous savez, parlait ainsi Monsieur Mesguich, "le financier a horreur de l'incertain". Bon, ça, c'est pas un scoop, si je puis me permettre.
Et, pour en rajouter une couche, imperturbable, il rajoute "Le tourisme est peu connu des financiers. Ils ne savent pas trop ce que vous faites".
Les participants étaient plutôt détendus, les interventions de qualité…
Jusqu'au moment où Serge Mesguich (je suis pas sûr de l'orthographe, qu'il me pardonne), est intervenu.
C'est un gentil Monsieur, Serge Mesguich. Il parle doucement, sereinement, calmement…
Monsieur Mesguich fait partie de la Direction de la Banque Publique d'Investissement, (BPI) une émanation née de l'imagination (pas si fertile que ça) de notre Gouvernement.
Un magma d'Oséo, de Caisse des Dépôt et encore un autre truc….
Bref, la BPI, c'est un machin qui, si j'ai tout compris, est censé favoriser et soutenir les entreprises.
Celles en difficultés comme celles "en voie de développement".
En clair, c'est un organisme que l'on va voir quand on a besoin d'argent…
Et benoitement, ce bon Monsieur Mesguich, le cheveu un peu en bataille, mais avec un air terriblement gentil, a expliqué à la salle attentive que se faire prêter de l'argent, pour une entreprise de tourisme, c'était pas gagné. Loin de là, même.
Vous savez, parlait ainsi Monsieur Mesguich, "le financier a horreur de l'incertain". Bon, ça, c'est pas un scoop, si je puis me permettre.
Et, pour en rajouter une couche, imperturbable, il rajoute "Le tourisme est peu connu des financiers. Ils ne savent pas trop ce que vous faites".
Et, pour peu que vous soyez un TO ou une agence "classique", le financier prêteur (euphémisme) ou investisseur va avoir bien du mal à lâcher l'oseille.
Ah, si vous faites du Internet, vous avez peut-être plus de chances, mais c'est pas sûr non plus…
Dans la salle, j'ai vu des visages s'allonger et ce n'est pas le froid qui régnait, malgré le soleil, sur Deauville qui a fait pâlir certains.
Le Président Fram N°5 n'était pas à la fête, lui non plus…
Le bon Monsieur Mesguich a senti l'effroi de la salle, mais il fallait quand même prévenir.
Oui, les investisseurs peuvent prêter de l'argent à des entreprises qui n'ont pratiquement pas besoin de fonds de roulement, qui offrent quasi toutes les garanties de rentabilité, bref, des entreprises sans soucis financiers…
Et qui peuvent garantir à ces mêmes usuriers, des perspectives de rentabilité à au moins 15% !
Parce que, explique ce bon Monsieur Mesguich, le secteur du Tourisme, contrairement à d'autres secteurs plus industriels, est fort peu connu des prêteurs… sur gage.
"Ils ne savent pas trop ce que vous faites", annonce-t-il, "et vous ne communiquez pas suffisamment".
En clair, mais c'est d'une banalité affligeante : les financiers ne prêtent qu'aux riches !
Bien évidemment, la salle a réagi. Capestan, porte-parole des membres du CAC 40 a simplement touché du doigt le fait que de nombreuses entreprises de tourisme sont quasi chaque mois, depuis le début de la crise, dans l'incertitude complète quant au bouclage du mois !
Toujours avec son gentil sourire, Monsieur Mesguich a tenté de rassurer : "Chez BPI, on peut encore, peut-être, prendre quelques risques"…
Ben, c'est pas le tout de le dire, va falloir en montrer la couleur…
Ah, si vous faites du Internet, vous avez peut-être plus de chances, mais c'est pas sûr non plus…
Dans la salle, j'ai vu des visages s'allonger et ce n'est pas le froid qui régnait, malgré le soleil, sur Deauville qui a fait pâlir certains.
Le Président Fram N°5 n'était pas à la fête, lui non plus…
Le bon Monsieur Mesguich a senti l'effroi de la salle, mais il fallait quand même prévenir.
Oui, les investisseurs peuvent prêter de l'argent à des entreprises qui n'ont pratiquement pas besoin de fonds de roulement, qui offrent quasi toutes les garanties de rentabilité, bref, des entreprises sans soucis financiers…
Et qui peuvent garantir à ces mêmes usuriers, des perspectives de rentabilité à au moins 15% !
Parce que, explique ce bon Monsieur Mesguich, le secteur du Tourisme, contrairement à d'autres secteurs plus industriels, est fort peu connu des prêteurs… sur gage.
"Ils ne savent pas trop ce que vous faites", annonce-t-il, "et vous ne communiquez pas suffisamment".
En clair, mais c'est d'une banalité affligeante : les financiers ne prêtent qu'aux riches !
Bien évidemment, la salle a réagi. Capestan, porte-parole des membres du CAC 40 a simplement touché du doigt le fait que de nombreuses entreprises de tourisme sont quasi chaque mois, depuis le début de la crise, dans l'incertitude complète quant au bouclage du mois !
Toujours avec son gentil sourire, Monsieur Mesguich a tenté de rassurer : "Chez BPI, on peut encore, peut-être, prendre quelques risques"…
Ben, c'est pas le tout de le dire, va falloir en montrer la couleur…
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