En Turquie, le tourisme constitue une part importante de l’économie, quelque 4% du PIB. En 2014, la Turquie était classée au 6ème rang des pays les plus visités au monde, accueillant pas loin de 40 millions de visiteurs. - Photo Wikipedia
Joli boulot, même si le résultat du référendum organisé par Erdogan reste encore entaché par quelques irrégularités que le nouveau super président semble mépriser comme de son premier croissant (turc)…
Je n’ai pourtant pas envie de rigoler, d’autant que la destination, frappée hélas depuis quelques temps déjà par une vague d’attentats meurtriers était quasi totalement délaissée par les touristes étrangers.
Particulièrement de la part des touristes européens. On peut, au passage, avoir une petite pensée pour nos grands tour-opérateurs qui, en leur temps, avaient ouvert cette destination avec le succès que l’on connait. Marmara, si j’ai bonne mémoire, a entamé son succès sur les bords du Bosphore, de même que bon nombre de ses homologues, dont Pacha Tours de mon vieux camarade Tecker…
Parce que, c’est maintenant clair, Erdogan fait un gros bras d’honneur à cette Europe qui est loin d’être parfaite, certes, mais que la Turquie aurait bien aimé rejoindre.
L’Europe n’en veut pas. A tort, à raison ? Il est vrai que Erdogan ne cache plus maintenant sa volonté de détruire l’œuvre entamée par Kemal Atatürk au début du XXème siècle… Comme le temps passe, j’ai l’impression de revenir à mes cours d’histoire au lycée.
Je n’ai pourtant pas envie de rigoler, d’autant que la destination, frappée hélas depuis quelques temps déjà par une vague d’attentats meurtriers était quasi totalement délaissée par les touristes étrangers.
Particulièrement de la part des touristes européens. On peut, au passage, avoir une petite pensée pour nos grands tour-opérateurs qui, en leur temps, avaient ouvert cette destination avec le succès que l’on connait. Marmara, si j’ai bonne mémoire, a entamé son succès sur les bords du Bosphore, de même que bon nombre de ses homologues, dont Pacha Tours de mon vieux camarade Tecker…
Parce que, c’est maintenant clair, Erdogan fait un gros bras d’honneur à cette Europe qui est loin d’être parfaite, certes, mais que la Turquie aurait bien aimé rejoindre.
L’Europe n’en veut pas. A tort, à raison ? Il est vrai que Erdogan ne cache plus maintenant sa volonté de détruire l’œuvre entamée par Kemal Atatürk au début du XXème siècle… Comme le temps passe, j’ai l’impression de revenir à mes cours d’histoire au lycée.
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Atatürk, qui avait compris que son pays formait la frontière entre Islam et laïcité européenne, avait choisi la coexistence démocratique. Il était vrai qu’il n’y a pas si longtemps que ça, la Turquie était quasi un exemple de coexistence entre les religions de tous poils…
Le terrorisme islamique aura certainement aidé Erdogan à finir de détruire ce qui faisait de la Turquie un pays encore « fréquentable » au plan touristique.
D’autant que maintenant, il semble totalement décidé à tourner le dos à cette Europe voisine.
Faut dire aussi que la guerre chez son voisin syrien n’arrange rien et que la guerre impitoyable menée auprès de ses, qu’il le veuille ou non, concitoyens kurdes n’incite plus les touristes à venir visiter la Mosquée Bleue ou Topkapi.
Dommage.
Car, en Turquie, le tourisme constitue une part importante de l’économie, quelque 4% du PIB. En 2014, la Turquie était classée au 6ème rang des pays les plus visités au monde, accueillant pas loin de 40 millions de visiteurs.
Le terrorisme islamique aura certainement aidé Erdogan à finir de détruire ce qui faisait de la Turquie un pays encore « fréquentable » au plan touristique.
D’autant que maintenant, il semble totalement décidé à tourner le dos à cette Europe voisine.
Faut dire aussi que la guerre chez son voisin syrien n’arrange rien et que la guerre impitoyable menée auprès de ses, qu’il le veuille ou non, concitoyens kurdes n’incite plus les touristes à venir visiter la Mosquée Bleue ou Topkapi.
Dommage.
Car, en Turquie, le tourisme constitue une part importante de l’économie, quelque 4% du PIB. En 2014, la Turquie était classée au 6ème rang des pays les plus visités au monde, accueillant pas loin de 40 millions de visiteurs.
Que vont faire nos tour-opérateurs français ? D’après les premiers commentaires que j’ai pu recueillir, il est clair que les ventes sont en chute totalement libre et que l’été ne s’annonce pas folichon. Pour ne pas dire une grosse catastrophe.
Malheureusement, la nouvelle « promotion » remportée par Erdogan ne devrait pas forcément rassurer nos touristes potentiels, d’autant aussi que les recommandations du Quai d’Orsay, dans ses fameux « conseils aux voyageurs », ne sont pas d’un grand optimisme.
Même si, pour l’instant, on recommande « une certaine prudence » …
Et n’oublions pas qu'Erdogan, qui tient pour le moment le pouvoir d’une poigne de fer, aimerait bien rétablir la peine de mort dans le pays.
De quoi dégoutter définitivement les quelques touristes qui espèrent encore découvrir (ou redécouvrir) une destination particulièrement attirante…
Et ce ne sera pas la peine de dépenser des fortunes en campagnes de pub inutiles !
Malheureusement, la nouvelle « promotion » remportée par Erdogan ne devrait pas forcément rassurer nos touristes potentiels, d’autant aussi que les recommandations du Quai d’Orsay, dans ses fameux « conseils aux voyageurs », ne sont pas d’un grand optimisme.
Même si, pour l’instant, on recommande « une certaine prudence » …
Et n’oublions pas qu'Erdogan, qui tient pour le moment le pouvoir d’une poigne de fer, aimerait bien rétablir la peine de mort dans le pays.
De quoi dégoutter définitivement les quelques touristes qui espèrent encore découvrir (ou redécouvrir) une destination particulièrement attirante…
Et ce ne sera pas la peine de dépenser des fortunes en campagnes de pub inutiles !