La privatisation du géant aéroportuaire mondial ira-t-elle à son terme ? Rien n’est désormais certain tant le gouvernement semble hésiter à aller au bout de son projet - © ADP
1 027 945 : voici, au dernier comptage, le nombre de signatures que compte le projet de référendum d’initiative partagée (RIP), lancé en mai 2019 par les opposants à a privatisation prévue du groupe Aéroports de Paris (ADP).
Alors que la procédure en ligne est ouverte jusqu’à mi-mars 2020, le projet doit être approuvé par un dixième des électeurs français, soit 4,7 millions de personnes.
Autant dire qu’alors que 22% des signatures seulement ont été récoltées la mission relève désormais de l’ordre de l’impossible.
Alors que la procédure en ligne est ouverte jusqu’à mi-mars 2020, le projet doit être approuvé par un dixième des électeurs français, soit 4,7 millions de personnes.
Autant dire qu’alors que 22% des signatures seulement ont été récoltées la mission relève désormais de l’ordre de l’impossible.
Vers un abandon du projet ?
Autres articles
-
Aéroports de Paris acquiert Paris Expérience
-
Aérien : une rentrée entre parenthèses 🔑
-
Aéroports, compagnies aériennes : les enjeux olympiques de Paris 2024 🔑
-
JO, contrôles aériens, taxe : les enjeux de 2024 pour le transport aérien
-
JO 2024 : l'« équipe de France de l’Aérien » va remporter une médaille d'or d'office 🔑
Pour autant, la privatisation du géant aéroportuaire mondial ira-t-elle à son terme ? Rien n’est désormais certain tant le gouvernement semble hésiter à aller au bout de son projet.
« Je pense qu’eux-mêmes ne le savent pas et ils ont raison d’attendre puisqu’ils sont toujours dans la période de collecte des signatures », a lancé Xavier Huillard, président de Vinci, évoquant, lors de ses vœux à la presse prononcé le 15 janvier dernier, la position du gouvernement sur le projet de loi.
Seul candidat déclaré à la reprise du gestionnaire d’Orly et de Roissy, le groupe Vinci peut pourtant toujours valoir les bonnes performances de sa branche Aéroports, premier gestionnaire privé du secteur et gestionnaire de 46 plateformes dans 12 pays.
Après l’acquisition de Londres-Gatwick, celle des aéroports parisiens ne serait donc plus qu’un rêve pour le groupe Vinci ?
« Ce sujet n’est plus dans les écrans radar du gouvernement, pas non plus dans ceux de Vinci », résumait aussi Xavier Huillard le 15 janvier 2020, précisant que « ce n’était pas un sujet du moment ».
« Je pense qu’eux-mêmes ne le savent pas et ils ont raison d’attendre puisqu’ils sont toujours dans la période de collecte des signatures », a lancé Xavier Huillard, président de Vinci, évoquant, lors de ses vœux à la presse prononcé le 15 janvier dernier, la position du gouvernement sur le projet de loi.
Seul candidat déclaré à la reprise du gestionnaire d’Orly et de Roissy, le groupe Vinci peut pourtant toujours valoir les bonnes performances de sa branche Aéroports, premier gestionnaire privé du secteur et gestionnaire de 46 plateformes dans 12 pays.
Après l’acquisition de Londres-Gatwick, celle des aéroports parisiens ne serait donc plus qu’un rêve pour le groupe Vinci ?
« Ce sujet n’est plus dans les écrans radar du gouvernement, pas non plus dans ceux de Vinci », résumait aussi Xavier Huillard le 15 janvier 2020, précisant que « ce n’était pas un sujet du moment ».
Débat au Sénat
Toujours est-il que le sujet est revenu ces derniers jours au Sénat, lors d’un débat intitulé : « l’organisation d’un référendum sur la privatisation d’ADP est-elle une exigence démocratique ? ».
D’après certains élus, comme les communistes Eliane Assassi et Laurence Cohen l’abaissement du seuil de signatures nécessaires à l’organisation du RIP à 1 million de signature serait une mesure indispensable.
Une idée balayée du revers de la main par le gouvernement qui, d’après nos confrères de L’Humanité, avait envoyé son secrétaire d’Etat en charge de la protection de l’enfance au Sénat.
« ADP n’est pas une entreprise stratégique », avait-il répondu clairement.
D’après certains élus, comme les communistes Eliane Assassi et Laurence Cohen l’abaissement du seuil de signatures nécessaires à l’organisation du RIP à 1 million de signature serait une mesure indispensable.
Une idée balayée du revers de la main par le gouvernement qui, d’après nos confrères de L’Humanité, avait envoyé son secrétaire d’Etat en charge de la protection de l’enfance au Sénat.
« ADP n’est pas une entreprise stratégique », avait-il répondu clairement.