L'Oncle Dom ouvre sa case à Jean-François Rial - Photo © VRD Fotolia.com
Nous nous sommes connus, Rial et moi (Rial, c'est bien le patron de Voyageurs du Monde), par commentaire interposé. Du temps où j'exerçais ailleurs.
Rial, avec qui nous sommes souvent en désaccord profond, m'avait traité d'imbécile. C'était l'affaire Marsans.
Il avait raison : pourquoi jeter l'opprobre sur des voyous, qui, finalement, n'ont jamais été inquiétés et que l'on peut croiser, régulièrement, dans les grandes manifestations de cette belle profession ?
Nous nous en sommes expliqués. Nous avons longuement parlé. Lui est un peu Rousseau, je serai plutôt tendance Voltaire.
Ce soir, ou plutôt ce matin, je lui cède, bien volontiers ma colonne, parce que, ce qu'il a écrit est digne d'être publié. Sans aucune connotation politique. Je trouve que c'est juste un texte que j'aurais aimé avoir le talent d'imaginer.
A vous d'apprécier… ou de détester !
Rial, avec qui nous sommes souvent en désaccord profond, m'avait traité d'imbécile. C'était l'affaire Marsans.
Il avait raison : pourquoi jeter l'opprobre sur des voyous, qui, finalement, n'ont jamais été inquiétés et que l'on peut croiser, régulièrement, dans les grandes manifestations de cette belle profession ?
Nous nous en sommes expliqués. Nous avons longuement parlé. Lui est un peu Rousseau, je serai plutôt tendance Voltaire.
Ce soir, ou plutôt ce matin, je lui cède, bien volontiers ma colonne, parce que, ce qu'il a écrit est digne d'être publié. Sans aucune connotation politique. Je trouve que c'est juste un texte que j'aurais aimé avoir le talent d'imaginer.
A vous d'apprécier… ou de détester !
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Passeport vaccinal, certificat de santé : la FAQ de Jean-François Rial (Voyageurs du Monde)
"Il y a un mois, la France se levait suite à l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo, de policiers et de clients d’un supermarché kacher, en plein Paris, par des terroristes se réclamant d'Al-Qaïda et de l’organisation État Islamique.
Face à ce mouvement, marchant tous ensemble, des hommes et femmes de tous bords politiques et de toutes origines ont ressenti à la fois la fierté d’être français et la puissance des valeurs communes.
La tolérance des différences et la tolérance religieuse sont le socle des valeurs de Voyageurs du Monde tournées par essence vers les autres. C’est même la fascination qu'exercent sur nous ces différences qui nous animent tant en passion dans notre métier de voyagiste.
Cette France qui s'est soulevée le 11 janvier nous a rappelé à quel point notre identité nationale est d'abord celle des Lumières, de l'humanisme, de l'universalisme et du droit d'asile.
Avec de nombreux amis, l’idée est née de reprendre possession de notre symbole national, le drapeau bleu, blanc, rouge.
Il n’appartient à aucun parti politique ni aucune autorité. Il est notre bien commun, que nous vivions en France ou à l’étranger, que nous soyons français depuis le Moyen Âge ou depuis six mois, que nos parents soient français ou non, que nous soyons catholique, protestant, musulman, juif, bouddhiste, athée, agnostique ou autre.
Le 11 février, soit un mois après la plus grande manifestation en France depuis la Libération, publions du #BleuBlancRouge, chacun à notre façon, avec notre propre mode d’expression, avec un texte personnel ou sans aucun texte.
Le fait d’être français ne nous empêche pas d’être européens ou citoyens du monde. Être français, c’est une composante de notre identité, une source dans laquelle nous puisons nos talents pour la cuisine, notre sensibilité artistique, notre humour décalé, notre culture et nos valeurs.
Face à ce mouvement, marchant tous ensemble, des hommes et femmes de tous bords politiques et de toutes origines ont ressenti à la fois la fierté d’être français et la puissance des valeurs communes.
La tolérance des différences et la tolérance religieuse sont le socle des valeurs de Voyageurs du Monde tournées par essence vers les autres. C’est même la fascination qu'exercent sur nous ces différences qui nous animent tant en passion dans notre métier de voyagiste.
Cette France qui s'est soulevée le 11 janvier nous a rappelé à quel point notre identité nationale est d'abord celle des Lumières, de l'humanisme, de l'universalisme et du droit d'asile.
Avec de nombreux amis, l’idée est née de reprendre possession de notre symbole national, le drapeau bleu, blanc, rouge.
Il n’appartient à aucun parti politique ni aucune autorité. Il est notre bien commun, que nous vivions en France ou à l’étranger, que nous soyons français depuis le Moyen Âge ou depuis six mois, que nos parents soient français ou non, que nous soyons catholique, protestant, musulman, juif, bouddhiste, athée, agnostique ou autre.
Le 11 février, soit un mois après la plus grande manifestation en France depuis la Libération, publions du #BleuBlancRouge, chacun à notre façon, avec notre propre mode d’expression, avec un texte personnel ou sans aucun texte.
Le fait d’être français ne nous empêche pas d’être européens ou citoyens du monde. Être français, c’est une composante de notre identité, une source dans laquelle nous puisons nos talents pour la cuisine, notre sensibilité artistique, notre humour décalé, notre culture et nos valeurs.
En anglais, on dit “cuisine”, “art de vivre”, “lingerie”, “avant-garde”, “bon voyage” ou “french doctor” (pour un médecin humanitaire), on connaît à travers le monde Descartes, Marie Curie, Voltaire, Zola, Rousseau, Hugo, Léon Blum ou De Gaulle. Et aujourd’hui, la France, c’est nous. Nous tous.
Comme le font les Brésiliens, les Américains ou les Suisses, nous pouvons arborer fièrement notre drapeau qui trouve ses origines dans la Révolution qui a rendu les hommes libres et égaux, qui a offert à l’Europe le code civil qui protège les faibles contre les forts, et aux Nations Unies, la Charte internationale des droits de l'homme. Il faut qu’il soit présent dans les régions, les villes et les banlieues et qu’il ne représente ni l’autorité ni l’exclusion, mais la force et le plaisir de partager une culture et des valeurs communes.
Le drapeau doit être notre bannière commune qui rappelle que nous aimons tous cette France qui travaille, qui contribue à la richesse du pays, qui élève ses enfants avec l’ambition qu’ils soient heureux, qui croie en la liberté, l’égalité et la fraternité et qui est attachée à cette laïcité qui nous permet de choisir nos options religieuses".
Et, comme il faut bien avoir le dernier mot, je me contenterais de citer cet extrait de Bob Marley, qui apportera sans doute un peu de tendresse à tout ça :
"Combat le diable avec cette chose qu'on appelle l'amour".
Au même moment, à moins de trois heures de chez nous, on prépare la guerre.
Qu'on se le dise…
Comme le font les Brésiliens, les Américains ou les Suisses, nous pouvons arborer fièrement notre drapeau qui trouve ses origines dans la Révolution qui a rendu les hommes libres et égaux, qui a offert à l’Europe le code civil qui protège les faibles contre les forts, et aux Nations Unies, la Charte internationale des droits de l'homme. Il faut qu’il soit présent dans les régions, les villes et les banlieues et qu’il ne représente ni l’autorité ni l’exclusion, mais la force et le plaisir de partager une culture et des valeurs communes.
Le drapeau doit être notre bannière commune qui rappelle que nous aimons tous cette France qui travaille, qui contribue à la richesse du pays, qui élève ses enfants avec l’ambition qu’ils soient heureux, qui croie en la liberté, l’égalité et la fraternité et qui est attachée à cette laïcité qui nous permet de choisir nos options religieuses".
Et, comme il faut bien avoir le dernier mot, je me contenterais de citer cet extrait de Bob Marley, qui apportera sans doute un peu de tendresse à tout ça :
"Combat le diable avec cette chose qu'on appelle l'amour".
Au même moment, à moins de trois heures de chez nous, on prépare la guerre.
Qu'on se le dise…