Et on en parle du fuel lourd, des industriels, du transport maritime, de l'absence de transport en commun, des fermetures des petites lignes de la SNCF? - Crédit photo : Depositphotos @aapsky
Bien que, venant de François Ruffin, soutenu par Delphine Batho, ceci me laisse un rien sceptique.
Déjà, le terme « interdire » venant de la part d’un adepte de la « Révolution », ça me parait assez incongru. Mais bon... Après tout, le garçon a le droit d’exister, même si vouloir la place de Mélenchon ne me paraît pas être le summum dans la vie…
Et pour mémoire, je rappellerai ce vieux slogan qui a fait la gloire des mouvements de Mai 68, « il est interdit d’interdire ». Peut-être ringard ? Mais tellement optimiste…
Bon, plus sérieusement, faut-il vraiment « interdire » ces vols intérieurs, en France pour le moment, pour les remplacer par des déplacements en train ?
Sur le principe, bien sûr. D’autant que, du moins en quittant Paris, se rendre à Bordeaux par avion, vous prend largement plus de 2 heures 30, ne serait-ce que par l’emplacement des aéroports, les contraintes sécuritaires, les moyens de transport pour se rendre à l’aéroport…
Et atterrir dans un autre aéroport tout aussi éloigné de la ville. Que ce soit Bordeaux, Lyon, Marseille, c’est la même chose. Mais pour ça, pas besoin d’interdiction : juste un peu de bon sens !
Déjà, le terme « interdire » venant de la part d’un adepte de la « Révolution », ça me parait assez incongru. Mais bon... Après tout, le garçon a le droit d’exister, même si vouloir la place de Mélenchon ne me paraît pas être le summum dans la vie…
Et pour mémoire, je rappellerai ce vieux slogan qui a fait la gloire des mouvements de Mai 68, « il est interdit d’interdire ». Peut-être ringard ? Mais tellement optimiste…
Bon, plus sérieusement, faut-il vraiment « interdire » ces vols intérieurs, en France pour le moment, pour les remplacer par des déplacements en train ?
Sur le principe, bien sûr. D’autant que, du moins en quittant Paris, se rendre à Bordeaux par avion, vous prend largement plus de 2 heures 30, ne serait-ce que par l’emplacement des aéroports, les contraintes sécuritaires, les moyens de transport pour se rendre à l’aéroport…
Et atterrir dans un autre aéroport tout aussi éloigné de la ville. Que ce soit Bordeaux, Lyon, Marseille, c’est la même chose. Mais pour ça, pas besoin d’interdiction : juste un peu de bon sens !
Dominique Gobert - DR
Et finalement, si l’on « interdit » les vols là où un train met moins de cinq heures, finalement, on bannit les avions sur les trajets intérieurs en France… et une bonne partie de l’Europe.
Bien sûr, et c’est totalement évident, il faut « faire bouger les choses », comme le reconnaissent Capestan et Rial, ces « voyagistes du Monde » qui appellent les agents de voyages à « être avant gardistes sur ce sujet de l’avion et du Co² et non lobbyistes ».
N’empêche que, d’une part, la France ne se résume pas à Paris et que, d'autre part, je connais un très grand nombre de voyagistes qui répugnent (comme leurs clients d’ailleurs) à proposer un pré-acheminement par train depuis la province pour rejoindre la capitale.
D’autant que peu de nos compagnies françaises effectuent des vols vers le « lointain » au départ de la province.
Quant au train, dont je suis un adepte farouche, encore faudrait-il qu’il soit non seulement accessible à tous, ce qui est loin d’être le cas, mais qu’en plus il soit en mesure d’accepter une « surcharge » de passagers…
Sans oublier, bien évidemment, la « concurrence » étrangère.
Bien sûr, et c’est totalement évident, il faut « faire bouger les choses », comme le reconnaissent Capestan et Rial, ces « voyagistes du Monde » qui appellent les agents de voyages à « être avant gardistes sur ce sujet de l’avion et du Co² et non lobbyistes ».
N’empêche que, d’une part, la France ne se résume pas à Paris et que, d'autre part, je connais un très grand nombre de voyagistes qui répugnent (comme leurs clients d’ailleurs) à proposer un pré-acheminement par train depuis la province pour rejoindre la capitale.
D’autant que peu de nos compagnies françaises effectuent des vols vers le « lointain » au départ de la province.
Quant au train, dont je suis un adepte farouche, encore faudrait-il qu’il soit non seulement accessible à tous, ce qui est loin d’être le cas, mais qu’en plus il soit en mesure d’accepter une « surcharge » de passagers…
Sans oublier, bien évidemment, la « concurrence » étrangère.
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Vous voyez un EasyJet renoncer à ses vols hexagonaux ?
Ou un Vueling, Volotéa ou qui que ce soit d'autre, pendant qu’Air France les regardera partir en déplorant l’alimentation de son hub parisien ?
Au même titre que le voyageur étranger débarquant à Paris et se rendant à Bordeaux soit obligé de récupérer ses valoches et trouver le bon train pour se rendre en Aquitaine ? Pourquoi pas, après tout…
Encore une fois, rien n’est impossible et il est certain que chacun doit prendre conscience du problème écologique. Mais, de grâce, arrêtons de nous palucher en tournant en rond, en voulant légiférer sur tout… et sur rien !
C’est aujourd’hui la journée de l’Environnement. Soyons conscient des changements venus… et à venir, mais ne laissons pas les politiques s’écouter parler sans tenir compte de certaines réalités.
N’accablons pas non plus le transport aérien, qui fait des efforts constants pour réduire ses «méfaits » écologiques, mais jetons aussi un regard à ces transporteurs maritimes, qui utilisent du fuel « lourd », qui déversent des tonnes de plastique à travers les océans, quand ce ne sont pas des « dégazages » ignobles et soyons… intelligents !
Amen !
Ou un Vueling, Volotéa ou qui que ce soit d'autre, pendant qu’Air France les regardera partir en déplorant l’alimentation de son hub parisien ?
Au même titre que le voyageur étranger débarquant à Paris et se rendant à Bordeaux soit obligé de récupérer ses valoches et trouver le bon train pour se rendre en Aquitaine ? Pourquoi pas, après tout…
Encore une fois, rien n’est impossible et il est certain que chacun doit prendre conscience du problème écologique. Mais, de grâce, arrêtons de nous palucher en tournant en rond, en voulant légiférer sur tout… et sur rien !
C’est aujourd’hui la journée de l’Environnement. Soyons conscient des changements venus… et à venir, mais ne laissons pas les politiques s’écouter parler sans tenir compte de certaines réalités.
N’accablons pas non plus le transport aérien, qui fait des efforts constants pour réduire ses «méfaits » écologiques, mais jetons aussi un regard à ces transporteurs maritimes, qui utilisent du fuel « lourd », qui déversent des tonnes de plastique à travers les océans, quand ce ne sont pas des « dégazages » ignobles et soyons… intelligents !
Amen !