Une vieille affaire vient de resurgir ces derniers jours. Switch, connue aussi sous la marque Partirpascher.com et son énigmatique patron, Jean-Pascal Siméon avaient défrayé la chronique en 2008…
C’était d’ailleurs la faillite quasi assurée.
Sauf que, tel le Cavalier Blanc, Alain de Mendonça et son groupe Karavel/Promovacances avaient récupéré in extremis le voyagiste en faillite.
Au grand soulagement de l’APS (à l’époque), qui n’avait pas eu à assumer totalement la défaillance du TO, Karavel ayant repris et assuré les départs des clients.
On n’a jamais vraiment très bien su ce qui s’était réellement passé.
Selon les uns, Jean-Pascal Siméon n’aurait pas vraiment géré son TO avec toute la délicatesse voulue.
Selon d’autres, il aurait été victime d’une campagne de dénigrement qui aurait conduit nombre de fournisseurs à « réviser » leurs relations avec Partirpascher…
Sauf que, tel le Cavalier Blanc, Alain de Mendonça et son groupe Karavel/Promovacances avaient récupéré in extremis le voyagiste en faillite.
Au grand soulagement de l’APS (à l’époque), qui n’avait pas eu à assumer totalement la défaillance du TO, Karavel ayant repris et assuré les départs des clients.
On n’a jamais vraiment très bien su ce qui s’était réellement passé.
Selon les uns, Jean-Pascal Siméon n’aurait pas vraiment géré son TO avec toute la délicatesse voulue.
Selon d’autres, il aurait été victime d’une campagne de dénigrement qui aurait conduit nombre de fournisseurs à « réviser » leurs relations avec Partirpascher…
Siméon, s’il n’a pas effectivement fauté, ce que j’aurais tendance à croire, aura quand même payé cher.
Car la justice ne badine pas non plus et il aura quand même pris six mois de prison avec sursis, 10 000€ d’amende, sur la plainte de clients qui l’accusaient de « tromperie et publicité mensongère ».
Jean-Pascal Siméon avait tout perdu dans l’affaire. Du moins une grosse partie de ses biens, mais il avait réussi, sans bruit, à préserver sa petite affaire de location de navires à voile…
Car U Corsu a de la ressource quand même, d’autant qu’il n’était pas décidé à se laisser totalement spolier.
A preuve, en 2007, et c’est notre camarade du QdT qui m’a remis les faits en mémoire, il avait en compagnie de Karavel, lastminute et Promovac, saisi le Conseil de la Concurrence, lequel avait jugé "anticoncurrentielle" l’entente entre Expedia et Voyages-Sncf.com.
Malgré sa liquidation, Switch avait assigné la SNCF, laquelle avait été condamnée à lui verser 6,9 M€, jugement confirmé en appel selon le QdT le 14 décembre dernier !
Car la justice ne badine pas non plus et il aura quand même pris six mois de prison avec sursis, 10 000€ d’amende, sur la plainte de clients qui l’accusaient de « tromperie et publicité mensongère ».
Jean-Pascal Siméon avait tout perdu dans l’affaire. Du moins une grosse partie de ses biens, mais il avait réussi, sans bruit, à préserver sa petite affaire de location de navires à voile…
Car U Corsu a de la ressource quand même, d’autant qu’il n’était pas décidé à se laisser totalement spolier.
A preuve, en 2007, et c’est notre camarade du QdT qui m’a remis les faits en mémoire, il avait en compagnie de Karavel, lastminute et Promovac, saisi le Conseil de la Concurrence, lequel avait jugé "anticoncurrentielle" l’entente entre Expedia et Voyages-Sncf.com.
Malgré sa liquidation, Switch avait assigné la SNCF, laquelle avait été condamnée à lui verser 6,9 M€, jugement confirmé en appel selon le QdT le 14 décembre dernier !
Je ne reviendrai pas sur les attendus du jugement qui, en gros, estime que Voyages-SNCF aurait orienté ses clients vers ses propres produits au détriment de Switch, pour la faire courte.
Résultat, et si la SNCF ne va pas jusqu’en Cassation, le liquidateur de Switch se retrouverait à la tête de près de 7 millions d’euros.
Ce qui, à l’époque de la défaillance de Siméon, aurait sans doute évité une belle faillite, un gros scandale et la préservation des emplois de nombreux salariés de l’entreprise.
Et aussi, pour Siméon, d’éviter de subir l’opprobre de ses pairs, lesquels à l’époque, n’avaient pas été particulièrement tendres…
En même temps, cette décision de justice pourrait aussi permettre à Siméon de retrouver une certaine crédibilité à défaut d’un total blanchiment moral.
Car les souvenirs restent et les rumeurs sont tenaces ! Mais comme l’homme a de la ressource et qu’il aimerait bien finir sa carrière dans ce secteur du tourisme qu’il aime bien, ça pourrait lui permettre de rebondir astucieusement vers une nouvelle entreprise ?
Qui sait ? Chacun, après tout, a droit à une seconde chance, n’est-il pas ?
Résultat, et si la SNCF ne va pas jusqu’en Cassation, le liquidateur de Switch se retrouverait à la tête de près de 7 millions d’euros.
Ce qui, à l’époque de la défaillance de Siméon, aurait sans doute évité une belle faillite, un gros scandale et la préservation des emplois de nombreux salariés de l’entreprise.
Et aussi, pour Siméon, d’éviter de subir l’opprobre de ses pairs, lesquels à l’époque, n’avaient pas été particulièrement tendres…
En même temps, cette décision de justice pourrait aussi permettre à Siméon de retrouver une certaine crédibilité à défaut d’un total blanchiment moral.
Car les souvenirs restent et les rumeurs sont tenaces ! Mais comme l’homme a de la ressource et qu’il aimerait bien finir sa carrière dans ce secteur du tourisme qu’il aime bien, ça pourrait lui permettre de rebondir astucieusement vers une nouvelle entreprise ?
Qui sait ? Chacun, après tout, a droit à une seconde chance, n’est-il pas ?
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