Helmut et Anton Gschwentner - Photo Travel Europe
Je me marrais franchement, ce week-end, en lisant l'interview de ce diable d'Irlandais d'O'Leary dans le JDD.
En voilà un aussi dont le modèle économique, malgré quelques dérives discutables, est une indéniable réussite.
Et qui lui permet de porter quelques considérations particulièrement amusantes sur ses "collègues" compagnies aériennes, telle Air France.
L'Irlandais n'y va pas de main morte en conseillant à Air France de "fermer les lignes qui perdent de l'argent, vendre KLM et céder 20% de son capital à une compagnie du Golfe" !
Au moins, ça aurait de la gueule.
Dans un autre genre, beaucoup moins provocateur, presque dans la discrétion, c'est Travel Europe que je voudrais saluer ici.
Mine de rien, ça fait trente ans que cette entreprise, totalement familiale, poursuit sa route. Et gagne de l'argent. Ce qui, de nos jours, devient quasiment un exploit.
Faut dire aussi que les deux frères, autrichiens au nom imprononçable et encore moins "écrivable", savent gérer, adapter en permanence leurs produits aux attentes des clients et surtout anticiper les évolutions inéluctables du marché.
En voilà un aussi dont le modèle économique, malgré quelques dérives discutables, est une indéniable réussite.
Et qui lui permet de porter quelques considérations particulièrement amusantes sur ses "collègues" compagnies aériennes, telle Air France.
L'Irlandais n'y va pas de main morte en conseillant à Air France de "fermer les lignes qui perdent de l'argent, vendre KLM et céder 20% de son capital à une compagnie du Golfe" !
Au moins, ça aurait de la gueule.
Dans un autre genre, beaucoup moins provocateur, presque dans la discrétion, c'est Travel Europe que je voudrais saluer ici.
Mine de rien, ça fait trente ans que cette entreprise, totalement familiale, poursuit sa route. Et gagne de l'argent. Ce qui, de nos jours, devient quasiment un exploit.
Faut dire aussi que les deux frères, autrichiens au nom imprononçable et encore moins "écrivable", savent gérer, adapter en permanence leurs produits aux attentes des clients et surtout anticiper les évolutions inéluctables du marché.
Ils ont aussi compris, les frères que nous appellerons Tony et Helmut (c'est plus simple) que le fait de disposer d'une grosse capacité aérienne, ça peut faciliter grandement les choses.
Tout en la gérant intelligemment. Bon, parfois avec quelques erreurs de casting, tels l'affrètement sur Air Med dont je comprends maintenant beaucoup mieux les difficultés.
Faut dire que là, c'est assez spartiate comme produit. J'ai eu l'occasion de profiter d'un vol Air Med entre Paris et Dubrovnik, ça vaut quand même son pesant de cacahuètes, si je puis m'exprimer ainsi.
Un enregistrement très rigolo, durant lequel les personnels annoncent à haute voix les sièges attribués, où l'on a droit à sa carte d'embarquement à un comptoir mais à l'enregistrement des bagages à l'autre.
Assez folklo mais qui finalement, dispense d'avoir le temps de dépenser quelques sous dans les boutiques Duty free.
A bord, c'est aussi rigolo. Rien que le siège, qui est une grande banquette à la finesse redoutable, ça vaut le déplacement.
Le prix du sandwich tient un peu du délire que même le Grand Bocuse n'aurait pas osé appliquer.
Tout en la gérant intelligemment. Bon, parfois avec quelques erreurs de casting, tels l'affrètement sur Air Med dont je comprends maintenant beaucoup mieux les difficultés.
Faut dire que là, c'est assez spartiate comme produit. J'ai eu l'occasion de profiter d'un vol Air Med entre Paris et Dubrovnik, ça vaut quand même son pesant de cacahuètes, si je puis m'exprimer ainsi.
Un enregistrement très rigolo, durant lequel les personnels annoncent à haute voix les sièges attribués, où l'on a droit à sa carte d'embarquement à un comptoir mais à l'enregistrement des bagages à l'autre.
Assez folklo mais qui finalement, dispense d'avoir le temps de dépenser quelques sous dans les boutiques Duty free.
A bord, c'est aussi rigolo. Rien que le siège, qui est une grande banquette à la finesse redoutable, ça vaut le déplacement.
Le prix du sandwich tient un peu du délire que même le Grand Bocuse n'aurait pas osé appliquer.
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Mais bon, sans oublier les passagers qui viennent s'asseoir sur vous, juste par inadvertance (authentique), mais quand ils sont gros (très gros), c'est... surprenant.
Mais, bon, comme dirait un vieillard vitupérant, ce n'est qu'un détail...
Pour Travel Europe, la croissance, c'est tout le temps. Maitrisée. L'expérience ratée du rachat de Donatello ne les empêche pas de poursuivre un développement étonnant sur l'Italie, tout en surveillant les différentes opportunités du marché.
Non, les frères Helmut et Tony ne rachèteront pas Fram, bien qu'ils aient étudié le dossier. Trop compliqué.
En revanche, qu'ils aient en tête quelques velléités de développement "externe", ça ne paraît pas impossible, dans les limites du raisonnable. Et toujours en s'appuyant résolument sur un principe de distribution "traditionnel".
Ils sont rares, dans ce marché, les tour-opérateurs qui n'ont pas la grosse tête, qui font du fric et qui benoîtement, sereinement, tracent leur route... Et gagnent de l'argent.
Dans cette conjoncture particulièrement agitée, ça mérite d'être souligné.
En toute objectivité, ce qui, chez moi, est assez rare, je vous l'accorde !
Mais, bon, comme dirait un vieillard vitupérant, ce n'est qu'un détail...
Pour Travel Europe, la croissance, c'est tout le temps. Maitrisée. L'expérience ratée du rachat de Donatello ne les empêche pas de poursuivre un développement étonnant sur l'Italie, tout en surveillant les différentes opportunités du marché.
Non, les frères Helmut et Tony ne rachèteront pas Fram, bien qu'ils aient étudié le dossier. Trop compliqué.
En revanche, qu'ils aient en tête quelques velléités de développement "externe", ça ne paraît pas impossible, dans les limites du raisonnable. Et toujours en s'appuyant résolument sur un principe de distribution "traditionnel".
Ils sont rares, dans ce marché, les tour-opérateurs qui n'ont pas la grosse tête, qui font du fric et qui benoîtement, sereinement, tracent leur route... Et gagnent de l'argent.
Dans cette conjoncture particulièrement agitée, ça mérite d'être souligné.
En toute objectivité, ce qui, chez moi, est assez rare, je vous l'accorde !