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Tourisme associatif : Cap France "buzzzze" sur la protection des abeilles


Cap France, spécialiste des villages vacances en France du tourisme associatif lance un jeu concours pour sensibiliser les internautes à la protection des abeilles.


Rédigé par La Rédaction le Mercredi 13 Avril 2011

Tourisme associatif : Cap France "buzzzze" sur la protection des abeilles
Cap France lance le 14 avril, sur le Web, un jeu-concours intitulé le « Défi des Abeilles » et destiné à sensibiliser au rôle essentiel des abeilles.

Ce spécialiste des villages vacances du tourisme associatif proposera du 14 avril au 31 mai, aux internautes de créer sur le site Internet dédié des « essaims », "c’est-à-dire des groupes thématiques, sur un thème original autour de l’importance des abeilles et de la préservation de la biodiversité."

Toutes les deux semaines, l’essaim le plus actif et la contribution la plus originale seront récompensés par les partenaires de l’opération : ALTER ECO, VENTES RESPONSABLES, PERFECT MEMORY.

Le 31 mai, le jury Cap France récompensera les créateurs des cinq essaims les plus actifs par cinq séjours d’une semaine dans l’un des 105 villages Cap France.

Les membres des essaims récompensés recevront des lots de félicitation des partenaires. Et les membres de l’essaim le plus actif deviendront parrains durant un an d’une véritable ruche de 40.000 abeilles : ils auront le plaisir de se partager ensemble 100 pots de miels pendant un an !

Site web pour participer : www.capfrance-defi-des-abeilles.com

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Commentaires

1.Posté par Isabelle le 13/04/2011 18:07 | Alerter
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Les abeilles sans lesquelles s'effondreraient nos ressources alimentaires, sont l'un des grands miracles de Mère Nature. Le miel, pour ne citer que lui, peut se conserver jusqu'à... 500 ans! Et plus encore puisque dans l'ancienne Égypte, il servait à l'embaumement et à la conservation des morts. Ces insectes au corps minuscule, dont la durée de vie n'excède pas 45 jours, ont donc la capacité de fabriquer un produit moins périssable que tout ce que l'industrie agro-alimentaire humaine a pu inventer jusqu'à ce jour! Je me souviens combien nous étions fascinés, enfants, lorsque l'institutrice nous racontait l'histoire des abeilles... Et encore ne nous parlait-on que du miel, et non de ces trésors que sont la gelée royale, la propolis et le pollen... Maintenant que les "sciences de la vie et de la terre" ont remplacé dans les écoles notre bonne vieille "leçon de choses", souhaitons que l''on continue à sensibiliser les enfants à cette richesse et à ses bienfaits. La transmission de cette connaissance est aussi l'une de nos responsabilités de parents ou de citoyens, et dans ce cadre, organiser un jeu, avec la part d'émulation sympathique (c'est-à-dire de loyale compétition) qu'il implique, est particulièrement bienvenu! C'est une amie à moi, Anne, qui a inventé le mot "méliophile", parce qu'à ce jour, les dictionnaires ne répertorient aucun mot pour définir les gens qui,comme nous, aiment passionnément les abeilles. L'éducation au respect des richesses de la nature passe aussi par les mots, qui sont énergie, et en trouver un digne de porter le drapeau de la passion pour la sauvegarde de nos chères petites, n'est pas chose facile. Avec Anne donc, nous avons eu beau chercher partout, nous n'avons rien trouvé de convaincant: "abeillophile", déniché au hasard du Web, c'est facile, pas cher,et ça ne rapporte rien ni à la langue française, ni à la poésie qu'il y a dans le fait d'être amoureux de ces petits êtres si ardents au travail pour le bien de l'ingrate humanité qui non seulement ne rend pas aux abeilles une parcelle du bienfait qu'elles lui donne, mais encore a fini par réussir à se faire croire que les abeilles avaient besoin d'elle pour ne pas disparaître! Bienvenue au royaume des pompiers pyromanes, ce monde à l'envers où Homo Sapiens Sapiens est devenu fou au point de scier en toute quiétude la frêle branche sur laquelle il est assis? Pesticides, produits phyto-sanitaires sur les dangers desquels on manque cruellement de recul, monoculture, frelon asiatique qui aurait été amené en Europe par une négligence fatale), ondes électro-magnétiques émises par les téléphones cellulaires en surnombre, trafic aérien jusqu'à saturation motivé par la seule rentabilité immédiate au mépris de l'équilibre environnemental à moyen terme... Ce monde, donc, qui ne sait même pas comment appeler ceux qui aiment les abeilles pour de vrai! Donc, on la dit, "abeillophile", ce n'est pas beau et ça ne marchera pas. "Apicophile", pourquoi pas, mais mon amie et moi-même avons l'intuition que ce n'est pas encore la bonne formule. Alors, la nature ayant horreur du vide, Anne a décidé que le mot magique, il fallait l'inventer. Et comme le substantif latin Melis signifie "petite abeille" (désignant donc l'abeille ouvrière), et le grec "Phileô", "aimer, être amateur de, avoir de l'affection pour...", c'est donc par une hybridation tout à fait naturelle et courante en Français, que le néologisme "méliophile" est sorti du néant! Eh bien, désormais, un amoureux des abeilles, qu'il soit apiculteur ou seulement défenseur de leur cause, nous l'appellerons "méliophile", propageant ce mot de passe comme la plus douce des épidémies, afin qu'il soit reconnu par les lexicographes de tous les points de la francophonie. Vive les abeilles, et vive les... méliophiles!

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