
L'allègement des règles de sécurité sur la remise en service d'appareils en Europe entraîne un risque de catastrophe - DR : © DURIS Guillaume - Fotolia.com
Dans un courrier adressé à l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), l'AEI (Aircraft Engineers International) lance un avertissement à propos de la sécurité des voyageurs en Europe.
"L'application incohérente et inadéquate des normes de sécurité par les autorités aéronautiques nationales de certains pays européens est à l'origine de notre préoccupation, écrivent les ingénieurs.
En procédant à l'affaiblissement des règlements, les autorités des pays respectifs entraînent un risque de catastrophe inacceptable."
Ils auraient été informés que, dans certains pays européens, les organismes d'entretien agréés par l'AESA ont obtenu l'autorisation de ne plus obtenir un certificat de remise en service (CRS) par un personnel de certification agréé dans le cadre de la remise en service d'un avion.
"Cette procédure est loin de la vérification exigée par les règlements et contrevient aux pratiques industrielles. Il s'agit donc d'une grave dérogation à cette pratique, s'inquiète Fred Bruggeman, secrétaire général d'AEI.
Une telle procédure permet aux opérateurs de baisser leurs frais d'exploitation, tout en réduisant le temps consacré à l'entretien surtout si l'ingénieur agréé venait à constater que les travaux n'ont pas été exécutés correctement.
Bien que cela réduise les délais et les frais, un tel contournement des règles pose un risque pour la sécurité inadmissible."
"L'application incohérente et inadéquate des normes de sécurité par les autorités aéronautiques nationales de certains pays européens est à l'origine de notre préoccupation, écrivent les ingénieurs.
En procédant à l'affaiblissement des règlements, les autorités des pays respectifs entraînent un risque de catastrophe inacceptable."
Ils auraient été informés que, dans certains pays européens, les organismes d'entretien agréés par l'AESA ont obtenu l'autorisation de ne plus obtenir un certificat de remise en service (CRS) par un personnel de certification agréé dans le cadre de la remise en service d'un avion.
"Cette procédure est loin de la vérification exigée par les règlements et contrevient aux pratiques industrielles. Il s'agit donc d'une grave dérogation à cette pratique, s'inquiète Fred Bruggeman, secrétaire général d'AEI.
Une telle procédure permet aux opérateurs de baisser leurs frais d'exploitation, tout en réduisant le temps consacré à l'entretien surtout si l'ingénieur agréé venait à constater que les travaux n'ont pas été exécutés correctement.
Bien que cela réduise les délais et les frais, un tel contournement des règles pose un risque pour la sécurité inadmissible."
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