Confronté à une hausse des charges, l'aérien connait une inflation record.
En France les tarifs ne cessent d'augmenter. En septembre 2022 et selon la DGAC, la hausse s'établit à 20,4 % sur toutes les destinations. Les prix flambent notamment dans les outre-mer.
A lire : Aérien : les prix flambent dans les outre-mer !
Une inflation qui est pour le moment absorbée par une demande frénétique, générée par un important désir de voyager et des économies faites durant la pandémie.
Alors que de nombreux professionnels s'inquiètent de cette hausse des prix du voyage, comme Jean-Pierre Mas, du côté des compagnies aériennes, les responsables paraissent optimistes pour les mois à venir.
Après le pic de l'offre constaté à la mi-août avec 102,5 millions de sièges, les capacités ont chuté de 9%, en ce semaine du 28 octobre 2022 d'après OAG. Une baisse importante, mais moindre que celle constatée en 2019 à la même époque (10% de sièges en moins, par rapport au pic d'août 2019).
En France les tarifs ne cessent d'augmenter. En septembre 2022 et selon la DGAC, la hausse s'établit à 20,4 % sur toutes les destinations. Les prix flambent notamment dans les outre-mer.
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Une inflation qui est pour le moment absorbée par une demande frénétique, générée par un important désir de voyager et des économies faites durant la pandémie.
Alors que de nombreux professionnels s'inquiètent de cette hausse des prix du voyage, comme Jean-Pierre Mas, du côté des compagnies aériennes, les responsables paraissent optimistes pour les mois à venir.
Après le pic de l'offre constaté à la mi-août avec 102,5 millions de sièges, les capacités ont chuté de 9%, en ce semaine du 28 octobre 2022 d'après OAG. Une baisse importante, mais moindre que celle constatée en 2019 à la même époque (10% de sièges en moins, par rapport au pic d'août 2019).
Aérien : une année 2022 avec 87% des sièges de 2019
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"La fluctuation saisonnière est la norme à cette période de l’année.
Nous pouvons soutenir que la position est un peu meilleure maintenant qu’en 2019, commençons l'analyse par un point positif," introduit la nouvelle analyse du fournisseur de données.
En cette fin du mois d'octobre, l'Amérique du Nord n'a jamais été aussi proche des niveaux pré-pandémiques (seulement -2%), alors que l'Europe frôle les capacités de 2019 (seulement 0,9% derrière).
Par exemple dans les semaines à venir, Ryanair exploitera 25% de sièges en moins, le recul sera encore plus accentué chez easyjet (-27%) et Jet2.com (-45%).
Ne voyez pas dans ces chiffres une crainte de l'hiver, mais seulement le changement annuel et normal de capacité.
Dans l'ensemble, les capacité des compagnies aériennes régulières sont attendue à 87% de 2019, pour l'année 2022.
Un retrait important qui s'explique par la baisse soutenue du marché asiatique. L'Asie du Nord-Est reste près d'un tiers en dessous des niveaux de 2019, lors de cette dernière semaine d'octobre 2022.
Nous pouvons soutenir que la position est un peu meilleure maintenant qu’en 2019, commençons l'analyse par un point positif," introduit la nouvelle analyse du fournisseur de données.
En cette fin du mois d'octobre, l'Amérique du Nord n'a jamais été aussi proche des niveaux pré-pandémiques (seulement -2%), alors que l'Europe frôle les capacités de 2019 (seulement 0,9% derrière).
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Aérien : "novembre reste optimiste pour l’instant"
La région de l’Afrique australe est celle qui observe le plus lourd retrait de ses capacités (-32.7% par rapport à la même semaine de 2019), quand l'Asie Centrale est à l'opposé (+28,8%) mais avec un tout petit marché.
"L’examen des trois prochains mois montre une image intéressante. Le mois de novembre reste optimiste pour l’instant, avec une légère baisse en décembre, contrairement à la tendance des années précédentes.
Janvier 2023, en revanche, semble toujours optimiste avec une capacité autour des niveaux de 2019. Il reste à voir si cela se concrétisera pleinement" anticipe OAG.
Ce qu'il faut comprendre dans cet exposé, c'est que les compagnies poursuivent leur remise à niveau par rapport à 2019.
La marche en arrière automnale se retrouve aussi du côté des 20 plus grandes compagnies aériennes au monde. American Airlines baisse son nombre de sièges de l'ordre de -1.8% en cette fin octobre, pour un retrait par rapport au niveau pré pandémique de seulement 3%.
Le constat est le même un peu partout, même pour Ryanair (-1.9% sur la semaine en cours).
"Air France, Japan Airlines et British Airways sont portés disparus (dans le classement des 20 plus importantes compagnies aériennes du monde, ndlr) mais ne sont pas loin, dans 21St, 22Nd et 23Rd lieu respectivement.
Il reste à savoir s’ils pourront regagner du terrain cet hiver, car ils ont été remplacés par Wizz Air, Spirit et JetBlue, dont aucun ne semble vouloir céder de sitôt," estime le fournisseur de données.
Les deux low cost Wizz Air et Spirit ont réussir à profiter de la crise pour conquérir des parts de marché importantes.
La compagnie à bas cout hongroise a maintenant des capacités supérieures de 50%, pour la semaine en cours, par rapport à celles de 2019.
"L’examen des trois prochains mois montre une image intéressante. Le mois de novembre reste optimiste pour l’instant, avec une légère baisse en décembre, contrairement à la tendance des années précédentes.
Janvier 2023, en revanche, semble toujours optimiste avec une capacité autour des niveaux de 2019. Il reste à voir si cela se concrétisera pleinement" anticipe OAG.
Ce qu'il faut comprendre dans cet exposé, c'est que les compagnies poursuivent leur remise à niveau par rapport à 2019.
La marche en arrière automnale se retrouve aussi du côté des 20 plus grandes compagnies aériennes au monde. American Airlines baisse son nombre de sièges de l'ordre de -1.8% en cette fin octobre, pour un retrait par rapport au niveau pré pandémique de seulement 3%.
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Les deux low cost Wizz Air et Spirit ont réussir à profiter de la crise pour conquérir des parts de marché importantes.
La compagnie à bas cout hongroise a maintenant des capacités supérieures de 50%, pour la semaine en cours, par rapport à celles de 2019.