L'histoire devait être belle.
Basée à Morlaix, sur les traces de la défunte Brit Air, la compagnie aérienne Céleste devait relancer la ligne Brest Orly, abandonnée par Transavia et Air France, pour désenclaver la pointe bretonne. Le nouveau transporteur se voulait 100% breton.
Chalair avait bien tenté de relancer la ligne, mais l'entreprise d'Alain Battisti a jeté l'éponge en novembre 2023.
Sauf que la belle histoire est en train de mal tourner.
Alors que les premiers vols étaient annoncés pour le printemps, dans l'attente de la licence d'exploitation, la direction a tapé du poing sur la table en début de semaine, pour fustiger la passivité administrative.
"La compagnie aérienne bretonne Céleste est aujourd'hui prête à décoller (...).
L'ensemble des conditions règlementaire est rempli (...) pour la délivrance de la licence d'exploitation et le lancement des opérations. Malgré cela, l'administration bloque toujours cette délivrance (...)
La compagnie demande le déblocage cette semaine de la délivrance de la licence d'exploitation," a-t-il été demandé par la direction du nouveau transporteur dans un communiqué.
Le son de cloche est tout autre du côté de la DGAC pour qui tout n'a pas été fait auprès de l'administration pour l'obtention du précieux sésame.
Basée à Morlaix, sur les traces de la défunte Brit Air, la compagnie aérienne Céleste devait relancer la ligne Brest Orly, abandonnée par Transavia et Air France, pour désenclaver la pointe bretonne. Le nouveau transporteur se voulait 100% breton.
Chalair avait bien tenté de relancer la ligne, mais l'entreprise d'Alain Battisti a jeté l'éponge en novembre 2023.
Sauf que la belle histoire est en train de mal tourner.
Alors que les premiers vols étaient annoncés pour le printemps, dans l'attente de la licence d'exploitation, la direction a tapé du poing sur la table en début de semaine, pour fustiger la passivité administrative.
"La compagnie aérienne bretonne Céleste est aujourd'hui prête à décoller (...).
L'ensemble des conditions règlementaire est rempli (...) pour la délivrance de la licence d'exploitation et le lancement des opérations. Malgré cela, l'administration bloque toujours cette délivrance (...)
La compagnie demande le déblocage cette semaine de la délivrance de la licence d'exploitation," a-t-il été demandé par la direction du nouveau transporteur dans un communiqué.
Le son de cloche est tout autre du côté de la DGAC pour qui tout n'a pas été fait auprès de l'administration pour l'obtention du précieux sésame.
Céleste : Il manque de l'argent selon la DGAC
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Pour justifier le blocage administratif, l'instance de l'aviation civile a été plutôt claire dans son communiqué de presse.
La direction de Céleste n'est pas dans les clous au niveau financier.
"La direction générale de l’Aviation civile (DGAC), chargée de l’instruction du dossier, regrette la communication faite par la compagnie, alors qu’elle est fortement mobilisée depuis deux ans pour aider les porteurs de ce projet à aboutir (...).
Cet accompagnement continu du projet de Céleste ne saurait pour autant exonérer la DGAC de l’obligation d’appliquer pour l’instruction de sa licence d’exploitation les critères réglementaires en vigueur pour toutes les compagnies aériennes au sein de l’Union européenne," contextualise le communiqué du service de l'État chargé de réglementer les activités du transport aérien.
A lire : HOP! : 75 postes menacés pour motif économique
Ainsi, pour les fonctionnaires, le problème principal réside donc dans le fait que le niveau de trésorerie ne correspond pas aux exigences légales.
Pour pouvoir opérer, une compagnie doit posséder des ressources suffisantes, pour faire faire face aux aléas lors du démarrage de l’exploitation et d’assurer sa solvabilité à un horizon de deux ans, pour effectuer les vols qu’elle a commercialisés.
"L’instruction du dossier ne permet pas, en l’état, de vérifier le respect de ces obligations et donc de justifier la délivrance de la licence.
La DGAC reste pleinement mobilisée pour poursuivre l’étude de la demande de la société Céleste et lui délivrera sa licence d’exploitation dès que cette dernière sera en mesure de produire les éléments démontrant la conformité de son projet aux règles européennes," conclut le document de la DGAC.
En l'absence de licence d'exploitation et comme l'annoncent nos confères du journal Ouest France, la compagnie bretonne a tout simplement perdu ses créneaux de vols sur Brest-Orly.
Des discussions auraient été engagées avec d'autres transporteurs pour pouvoir exploiter des slots en cas d'obtention de la fameuse licence.
En attendant, la direction de Céleste en appelle au ministère des Transports, pour régler la situation, sous peine d'envoyer au tapis le projet de la compagnie régionale et avec elle la trentaine d'emplois engagée dans le projet.
La direction de Céleste n'est pas dans les clous au niveau financier.
"La direction générale de l’Aviation civile (DGAC), chargée de l’instruction du dossier, regrette la communication faite par la compagnie, alors qu’elle est fortement mobilisée depuis deux ans pour aider les porteurs de ce projet à aboutir (...).
Cet accompagnement continu du projet de Céleste ne saurait pour autant exonérer la DGAC de l’obligation d’appliquer pour l’instruction de sa licence d’exploitation les critères réglementaires en vigueur pour toutes les compagnies aériennes au sein de l’Union européenne," contextualise le communiqué du service de l'État chargé de réglementer les activités du transport aérien.
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Ainsi, pour les fonctionnaires, le problème principal réside donc dans le fait que le niveau de trésorerie ne correspond pas aux exigences légales.
Pour pouvoir opérer, une compagnie doit posséder des ressources suffisantes, pour faire faire face aux aléas lors du démarrage de l’exploitation et d’assurer sa solvabilité à un horizon de deux ans, pour effectuer les vols qu’elle a commercialisés.
"L’instruction du dossier ne permet pas, en l’état, de vérifier le respect de ces obligations et donc de justifier la délivrance de la licence.
La DGAC reste pleinement mobilisée pour poursuivre l’étude de la demande de la société Céleste et lui délivrera sa licence d’exploitation dès que cette dernière sera en mesure de produire les éléments démontrant la conformité de son projet aux règles européennes," conclut le document de la DGAC.
En l'absence de licence d'exploitation et comme l'annoncent nos confères du journal Ouest France, la compagnie bretonne a tout simplement perdu ses créneaux de vols sur Brest-Orly.
Des discussions auraient été engagées avec d'autres transporteurs pour pouvoir exploiter des slots en cas d'obtention de la fameuse licence.
En attendant, la direction de Céleste en appelle au ministère des Transports, pour régler la situation, sous peine d'envoyer au tapis le projet de la compagnie régionale et avec elle la trentaine d'emplois engagée dans le projet.