Sur le gazon parfait du Keekorok Lodge (Masaï Mara), j'ai vu un hippopotame égaré de la mare voisine faire quelque pas puis repartir, lourd et tranquille.
Dans la piscine des singes facétieux plongeaient en éclaboussant un client solitaires - hors quelques grands voyageurs amoureux de l'Afrique, actuellement les clients sont rares -, avant de lui faucher une cigarette oubliée près de son sac.
A propos, le Kenya est un pays où l'on ne fume pas. Etonnant mais vrai : à Nairobi comme à Mombasa, il est interdit de fumer même dans la rue !
Un safari n'est pas une science exacte, c'est beaucoup mieux
Revenons à nos troupeaux. Le compte est presque bond. Au fameux « big five » il manque le léopard. Comment s'en plaindre ? Un safari n'est pas une science exacte et admirer dans leur cadre originel et de si près ces animaux sauvages est un spectacle unique.
La loi de la nature est ainsi faite, concentrés sur leur propre survie, proies, prédateurs et charognards se tolèrent, s'épient, se guettent, s'ignorent et se dévorent aussi, totalement indifférents à l'homme si proche qui les photographie comme dans un salon depuis son véhicule à toit ouvrant.
Des savanes sans limite piquetées d' acacias-ombrelles aux grands lacs, des forêts humides aux volcans éteints, avec ses collines tabulaires, ses montagnes arrondies et ses hauts plateaux ouverts à tous les vents le Kenya offre aux animaux sauvages et à ceux qui les visitent toute la beauté du monde.
Dans la piscine des singes facétieux plongeaient en éclaboussant un client solitaires - hors quelques grands voyageurs amoureux de l'Afrique, actuellement les clients sont rares -, avant de lui faucher une cigarette oubliée près de son sac.
A propos, le Kenya est un pays où l'on ne fume pas. Etonnant mais vrai : à Nairobi comme à Mombasa, il est interdit de fumer même dans la rue !
Un safari n'est pas une science exacte, c'est beaucoup mieux
Revenons à nos troupeaux. Le compte est presque bond. Au fameux « big five » il manque le léopard. Comment s'en plaindre ? Un safari n'est pas une science exacte et admirer dans leur cadre originel et de si près ces animaux sauvages est un spectacle unique.
La loi de la nature est ainsi faite, concentrés sur leur propre survie, proies, prédateurs et charognards se tolèrent, s'épient, se guettent, s'ignorent et se dévorent aussi, totalement indifférents à l'homme si proche qui les photographie comme dans un salon depuis son véhicule à toit ouvrant.
Des savanes sans limite piquetées d' acacias-ombrelles aux grands lacs, des forêts humides aux volcans éteints, avec ses collines tabulaires, ses montagnes arrondies et ses hauts plateaux ouverts à tous les vents le Kenya offre aux animaux sauvages et à ceux qui les visitent toute la beauté du monde.
Sortis des pistes des réserve et des immenses parcs protégés, (1 530 kilomètres carrés pour le Masai Mara et 190 pour le lac Nakuru) le réseau routier s'améliore sûrement et relativement rapidement.
Au cours de notre périple nous l'avons observé, de nombreux chantiers sont en voie de finition. L'avion taxi reste pour beaucoup un classique souvent utilisé pour se rendre d'une réserve à l'autre.
Tout fonctionne
Organisé par le voyagiste Longs Courriers le voyage éclair de la semaine dernière a permis de tester, les pistes, les routes et l'avion. Tout fonctionnait parfaitement. Les arrêts dans les villages et gros bourgs ont provoqué comme partout en Afrique un effet de curiosité. Aucune agressivité, beaucoup de gentillesse.
Difficile cependant d'occulter cependant les images insupportables de cette guerre « politico-ethnique » diffusées voici quelques semaine par toutes les télévisions du monde. Difficile de comprendre quelque chose aux rapports inter-ethniques.
Au Kenya, des Kikuyu (ethnie du président « mal élu ») aux Luo (ethnie du leader qui aurait dû être élu), en passant par les masaï (les moins nombreux, 400 000 sur 35 millions d'habitants), les Bantou ou les Samburu, on compte plus d'une quarantaine d'ethnies.
Quelques heures avant la signature de l'accord des leaders politiques à l'origine des exactions le pays vivait sa vie africaine, tranquille, avec ce qu'elle a de fatalisme et de désœuvrement, comme si un millier de morts n'était qu'un épisode d'un mauvais rêve déjà oublié.
« L'apprentissage de la démocratie est une longue école. Le Kenya a la possibilité de résoudre elle-même ses problèmes » nous dira Dr Ongong'a Achieng, directeur général du Tourisme du Kenya.
Au cours de notre périple nous l'avons observé, de nombreux chantiers sont en voie de finition. L'avion taxi reste pour beaucoup un classique souvent utilisé pour se rendre d'une réserve à l'autre.
Tout fonctionne
Organisé par le voyagiste Longs Courriers le voyage éclair de la semaine dernière a permis de tester, les pistes, les routes et l'avion. Tout fonctionnait parfaitement. Les arrêts dans les villages et gros bourgs ont provoqué comme partout en Afrique un effet de curiosité. Aucune agressivité, beaucoup de gentillesse.
Difficile cependant d'occulter cependant les images insupportables de cette guerre « politico-ethnique » diffusées voici quelques semaine par toutes les télévisions du monde. Difficile de comprendre quelque chose aux rapports inter-ethniques.
Au Kenya, des Kikuyu (ethnie du président « mal élu ») aux Luo (ethnie du leader qui aurait dû être élu), en passant par les masaï (les moins nombreux, 400 000 sur 35 millions d'habitants), les Bantou ou les Samburu, on compte plus d'une quarantaine d'ethnies.
Quelques heures avant la signature de l'accord des leaders politiques à l'origine des exactions le pays vivait sa vie africaine, tranquille, avec ce qu'elle a de fatalisme et de désœuvrement, comme si un millier de morts n'était qu'un épisode d'un mauvais rêve déjà oublié.
« L'apprentissage de la démocratie est une longue école. Le Kenya a la possibilité de résoudre elle-même ses problèmes » nous dira Dr Ongong'a Achieng, directeur général du Tourisme du Kenya.
Notre périple de mercredi 27 février au lundi 3 mars
Mercredi 27 février : Paris – Nairobi (via Londres).
Jeudi 28 février 2008 : Nairobi – Nakuru (170 km).
Logement au Sarova Lion Hill à Nakuru. Il est l'un des deux lodges « en dur » situés à l'intérieur du parc avec cet avantage : une vue magnifique sur le lac rose qu'il domine. 67 chalets au très bon confort. Restaurant, bar, piscine, massage, boutique, internet. Après-midi safari.
Vendredi 29 février : Nakuru – Masai Mara par la route via Naivasha (6 heures de route).
Déjeuner pique-nique en cours de route où nous rencontrons notre premier masaï, un jeune berger en tenue traditionnelle, aux jambes interminables, semblable à ceux qu'on voit dans les brochures. Dîner et nuit au Keekorok, l'un des 7 lodges construits « en dur » dans le parc.
101 bungalows très confortables, salon, bar, restaurant, piscine, internet. La terrasse domine une vaste pelouse qui se termine où commence une forêt humide à la végétation exubérante. Une passerelle construite sur de hauts pilotis traverse cette végétation jusqu'à la hauteur d'une mare où « s'ébattent » quelques hippopotames. Safari en fin d'après-midi
Samedi 1er mars : Maisai Mara / Nairobi / Mombasa.
Matinée safari. Déjeuner au Sarova Mara Game lodge. 75 tentes de catégorie supérieure avec douche, WC, électricité (240 volts), terrasse privée avec vue sur la forêt. Piscine, restaurant, bar, internet. Départ en avion taxi pour Nairobi.
Rencontre avec quelques hôteliers et le directeur du tourisme au Hilton puis départ en avion pour Mombasa. Installation au Serena Hotel à Mombasa. Pieds dans l'eau il est présenté comme un 5* aux normes locales. Il les vaut. meilleur
Dimanche 2 mars. Mombasa – Paris (via Nairobi et Londres)
Visite de la vieille ville de Mombasa. Déjeuner au Tamarind, (la meilleure adresse pour qui aime les produits de la mer). Transfert aéroport
Arrivée à Paris lundi 3 mars.
Jeudi 28 février 2008 : Nairobi – Nakuru (170 km).
Logement au Sarova Lion Hill à Nakuru. Il est l'un des deux lodges « en dur » situés à l'intérieur du parc avec cet avantage : une vue magnifique sur le lac rose qu'il domine. 67 chalets au très bon confort. Restaurant, bar, piscine, massage, boutique, internet. Après-midi safari.
Vendredi 29 février : Nakuru – Masai Mara par la route via Naivasha (6 heures de route).
Déjeuner pique-nique en cours de route où nous rencontrons notre premier masaï, un jeune berger en tenue traditionnelle, aux jambes interminables, semblable à ceux qu'on voit dans les brochures. Dîner et nuit au Keekorok, l'un des 7 lodges construits « en dur » dans le parc.
101 bungalows très confortables, salon, bar, restaurant, piscine, internet. La terrasse domine une vaste pelouse qui se termine où commence une forêt humide à la végétation exubérante. Une passerelle construite sur de hauts pilotis traverse cette végétation jusqu'à la hauteur d'une mare où « s'ébattent » quelques hippopotames. Safari en fin d'après-midi
Samedi 1er mars : Maisai Mara / Nairobi / Mombasa.
Matinée safari. Déjeuner au Sarova Mara Game lodge. 75 tentes de catégorie supérieure avec douche, WC, électricité (240 volts), terrasse privée avec vue sur la forêt. Piscine, restaurant, bar, internet. Départ en avion taxi pour Nairobi.
Rencontre avec quelques hôteliers et le directeur du tourisme au Hilton puis départ en avion pour Mombasa. Installation au Serena Hotel à Mombasa. Pieds dans l'eau il est présenté comme un 5* aux normes locales. Il les vaut. meilleur
Dimanche 2 mars. Mombasa – Paris (via Nairobi et Londres)
Visite de la vieille ville de Mombasa. Déjeuner au Tamarind, (la meilleure adresse pour qui aime les produits de la mer). Transfert aéroport
Arrivée à Paris lundi 3 mars.