Qui est CFC, la nouvelle compagnie de croisières 100% francophone ?

C’est à l’hôtel de la Marine, à Paris, que Clément Mousset et Cédric Rivoire-Perrochat, « 50 ans d’expérience de croisière à eux deux », ont présenté les infrastructures et itinéraires du Renaissance, premier paquebot de la Compagnie française de croisière (CFC), qu'ils dirigent.

Le navire, enregistré à Marseille, battra pavillon français, ce qui n'était pas arrivé depuis 1984.

« Nous n’avons pas vocation à concurrencer frontalement Costa, MSC ou Le Ponant », explique Clément Mousset.

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Le positionnement se veut « premium », avec des escales qui durent en moyenne 13 heures. Ici ni produits clubs ni du grand luxe, mais « un équilibre entre le segment mass market et le segment luxe ».

Cette compagnie 100% francophone a été conçue, avec des clients, tour-opérateurs et agences de voyages, pour répondre attentes des marchés francophones.

Il s’agira de faire revire la tradition des voyages au long cours grâce à des itinéraires plus longs « que ceux trouvés au départ de France chez les opérateurs actuels ». Clément Mousset insiste : il s’agit de « combiner la tradition du voyage en mer avec le désir de découverte et de culture du 21e siècle ».

A bord, partout, on parlera français. Que ce soit dans le grand restaurant Vatel (710 places) ou dans l’un des deux restaurants spécialisés (68 et 64 places).

Pas de terrain de basket mais des terrains de pétanque ainsi qu’un espace pour pratiquer du yoga ou du pilate en extérieur.

Notons aussi la présence de deux piscines, dont l’une sous un toit vitré rétractable. Ceux qui aiment faire leur lessive et repassage à bord pourront utiliser des lavomatiques. Bars, salons, grand auditorium, centre fitness complètent toutes ces installations.

En tout, le navire comptera 629 cabines, 346 avec vue mer standard et 154 avec balcon et terrasse. 80% des cabines sont extérieures. Au total, le Renaissance pourra embarquer 1 100 passagers, c’était 1 258 à l’origine.

L’équipage sera composé de 560 personnes, soit un ratio d’1,9 employé par passager, « en dehors du luxe, la moyenne est de trois ».

C’est aussi dans les itinéraires, concoctés par Cédric Rivoire-Perrochat, que le Renaissance se distingue. Déjà, il ne partira que depuis Le Havre et Marseille, ce qui évite de prendre l’avion.

Si sept croisières sont réservées aux familles, les autres ne sont accessibles qu’aux plus de 18 ans. C’est depuis Le Havre qu’aura lieu la première des 30 croisières de l’année. Direction la Norvège, « à la recherche des aurores boréales » du 10 au 25 février 2023 ou du 25 février au 12 mars 2023.

De ce port, les passagers pourront aussi avoir accès à des itinéraires qui leur permettront découvrir les Canaries. Jolie croisière, aussi, que celle des Trésors de l’Atlantique (du 24 avril au 7 mai 2023) qui fera escale dans des ports français comme Bordeaux, Brest La Rochelle ou Nantes. A noter, aussi, un tour de l’Islande (du 23 juillet au 6 août 2023).

Si les itinéraires depuis Marseille font la part belle à la Grèce, on peut mettre en avant la croisière « Terres d’Histoire » avec des escales en Algérie, Oran, Constantine et Alger et, aussi, en Tunisie, Sfax, Sousse et La Goulette.

A noter aussi, Clément Mousset insiste fortement sur ce point, que « le navire a la capacité de naviguer dans des eaux extrêmement réglementées ». Pour des raisons écologiques, il ne naviguera jamais à plus de 14 nœuds.

En tout, huit commerciaux – quatre dans le Sud et quatre dans le Nord – seront chargés de porter la bonne parole dans les agences. Le prix d’appel pour une croisière est de 105 euros par jour et par personne. Ce n’est pas du « tout inclus », chaque passager aura le choix d’utiliser les services de la compagnie pour profiter des escales.

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