Popur les commerçants marseillais, les efforts doivent se concentrer sur le centre-ville en priorité - DR yisris / creative commons
Les syndicats de salariés et de patrons se réunissaient ce matin 27 février 2018 à Marseille. "Un moment historique, selon Alain Gargani président de la CPME13, qui ne s'est pas vu depuis l'origine de nos syndicats" à savoir, la CFDT, UPE, FO, la CPME, la CFE CGC et l'U2P.
L'objet de la réunion était de répondre à la municipalité de Marseille qui a décidé "unilatéralement" et lors du conseil municipal d'élargir la zone touristique internationale (ZTI), jusque là concentrée sur le centre-ville, à une zone plus large la dépassant de plusieurs arrondissements.
Or, une ZTI est créé en concertation et délimitée par arrêté. Suits à l'absence de concertation, les syndicats ont décidé de saisir le préfet pour sursoir à la décision de la mairie de Marseille. Ils ont aussi demandé un entretien avec Jean-Claude Gaudin.
La ZTI est prévue par la loi Macron de 2015 et vise notamment à donner la possibilité de l'ouverture le dimanche et le soir jusqu'à minuit aux commerces de zones suffisamment fournie et attrayante pour le tourisme international.
Au cœur du débat, le travail le dimanche. "Nous n'avons rien contre le travail le dimanche, qui va dans le sens de l'histoire, mais c'est trop précipité, et sans concertation. On ne fait pas les choses dans l'ordre c'est une aberration" explique Johan Bencivenga, patron de l'UPE13.
L'objet de la réunion était de répondre à la municipalité de Marseille qui a décidé "unilatéralement" et lors du conseil municipal d'élargir la zone touristique internationale (ZTI), jusque là concentrée sur le centre-ville, à une zone plus large la dépassant de plusieurs arrondissements.
Or, une ZTI est créé en concertation et délimitée par arrêté. Suits à l'absence de concertation, les syndicats ont décidé de saisir le préfet pour sursoir à la décision de la mairie de Marseille. Ils ont aussi demandé un entretien avec Jean-Claude Gaudin.
La ZTI est prévue par la loi Macron de 2015 et vise notamment à donner la possibilité de l'ouverture le dimanche et le soir jusqu'à minuit aux commerces de zones suffisamment fournie et attrayante pour le tourisme international.
Au cœur du débat, le travail le dimanche. "Nous n'avons rien contre le travail le dimanche, qui va dans le sens de l'histoire, mais c'est trop précipité, et sans concertation. On ne fait pas les choses dans l'ordre c'est une aberration" explique Johan Bencivenga, patron de l'UPE13.
ouvrir c'est bien, attirer les touristes c'est mieux
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Et pour cause, les institutions (CCI, Municipalité et métropole) et les syndicats s'étaient engagés en juillet dernier à répondre aux critères de la ZTI pour le centre-ville.
"L'ouverture le dimanche ne se décide pas continue Johan Bencivenga, il faut donner envie aux commerçants d'ouvrir et informer les touristes." Ce qui a priori et selon les syndicats présents, ne semble pas être le cas.
Selon eux, au cœur du dispositif qu'aurait du mettre en place la municipalité et la métropole : travailler sur la propreté et la sécurité mais surtout animer la zone et la rendre plus accessible à la fois via une densification des transports en commun et la gratuité ou la réduction du prix des parking le dimanche.
Or de l'avis de tous, si "un effort a été fait", la municipalité n'a pour le moment engagé aucun gros chantier pour rendre le centre-ville attractif.
"C'est un sujet important, que le centre de la ville phare de la région et la 2e ville de France pas du G7 soit dans un état pareil c'est inacceptable"
Le centre-ville de Marseille ne bénéficie pas, selon eux, de l'attention des institutions pour en faire une ZTI digne de ce nom. Ce qui rend d'autant plus étonnante la décision de l'élargir notamment à la zone du Prado (pourtant peu commerçante et ne répondant pas aux critères de rayonnement commercial international), l'avenue sur laquelle vont s'installer les Galeries Lafayette... Après avoir fermé en centre-ville ce 24 février 2018.
De là à y voir une relation de cause à effet... Si personne ne le dit, certains sourires narquois parlent d'eux-mêmes.
"L'ouverture le dimanche ne se décide pas continue Johan Bencivenga, il faut donner envie aux commerçants d'ouvrir et informer les touristes." Ce qui a priori et selon les syndicats présents, ne semble pas être le cas.
Selon eux, au cœur du dispositif qu'aurait du mettre en place la municipalité et la métropole : travailler sur la propreté et la sécurité mais surtout animer la zone et la rendre plus accessible à la fois via une densification des transports en commun et la gratuité ou la réduction du prix des parking le dimanche.
Or de l'avis de tous, si "un effort a été fait", la municipalité n'a pour le moment engagé aucun gros chantier pour rendre le centre-ville attractif.
"C'est un sujet important, que le centre de la ville phare de la région et la 2e ville de France pas du G7 soit dans un état pareil c'est inacceptable"
Le centre-ville de Marseille ne bénéficie pas, selon eux, de l'attention des institutions pour en faire une ZTI digne de ce nom. Ce qui rend d'autant plus étonnante la décision de l'élargir notamment à la zone du Prado (pourtant peu commerçante et ne répondant pas aux critères de rayonnement commercial international), l'avenue sur laquelle vont s'installer les Galeries Lafayette... Après avoir fermé en centre-ville ce 24 février 2018.
De là à y voir une relation de cause à effet... Si personne ne le dit, certains sourires narquois parlent d'eux-mêmes.