Selon Eurocontrol plus de 1,2 million de vols ont été perdus rien qu'en France depuis mars 2020 - Mikhail Berkut / Shutterstock
La crise laissera des marques durables dans le paysage touristique français, même si personne ne peut les quantifier ni les imaginer.
Toutefois, les chiffes sont là et ils font peur. En effet, depuis mars 2020, le ciel français aurait alors perdu plus de 1,2 million de vols selon Eurocontrol. L'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne dresse un bilan noir de la situation.
Après un confinement strict de mars à avril 2020, puis deux autres épisodes un peu plus souples, les compagnies aériennes ont grandement souffert et n'ont pu opérer qu'un nombre limité de vols.
Si la situation sanitaire de la France s'améliore, les restrictions pour les voyageurs sont toujours très nombreuses et cela empêche une reprise franche de l'industrie touristique.
La récente sortie d'Emmanuel Macron sur un été bleu, blanc et rouge laisse craindre le pire, alors que sur la dernière semaine du mois de mai, 2059 vols journaliers étaient constatés dans le ciel français, soit -56% par rapport à 2019 (moyenne sur 7 jours).
Toutefois, les chiffes sont là et ils font peur. En effet, depuis mars 2020, le ciel français aurait alors perdu plus de 1,2 million de vols selon Eurocontrol. L'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne dresse un bilan noir de la situation.
Après un confinement strict de mars à avril 2020, puis deux autres épisodes un peu plus souples, les compagnies aériennes ont grandement souffert et n'ont pu opérer qu'un nombre limité de vols.
Si la situation sanitaire de la France s'améliore, les restrictions pour les voyageurs sont toujours très nombreuses et cela empêche une reprise franche de l'industrie touristique.
La récente sortie d'Emmanuel Macron sur un été bleu, blanc et rouge laisse craindre le pire, alors que sur la dernière semaine du mois de mai, 2059 vols journaliers étaient constatés dans le ciel français, soit -56% par rapport à 2019 (moyenne sur 7 jours).
Quel reprise pour l'aérien en France ?
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Alors que la vaccination bat son plein et que les restrictions sur la vie quotidienne des Français se font moins pesantes, l'industrie touristique pourrait repartir pleinement, toutefois Eurocontrol estime l'activité de 2021 équivalente à 45% de celle relevée en 2019.
L'aéroport le plus fréquenté à savoir Paris Charles de Gaulle sous-performe, avec une moyenne de 514 vols par jour, dont une baisse de 64% par rapport à 2019.
En 2022 et à condition que la situation sanitaire ne cesse de s'améliorer, alors le trafic aérien devrait atteindre 71% (par rapport à 2019). Alors que les lignes internes ont limité la casse avec une baisse de seulement 23% de l'activité sur la dernière semaine du mois de mai 2021, celles internationales ont du mal à repartir (-67%).
Pendant qu'Air France affiche un bilan de la même ampleur (-57%) que la baisse du secteur, easyjet a vu son nombre de vols hebdomadaires dévisser à -84%.
L'ensemble des observateurs du secteur seront surpris d'apprendre que le segment ayant le plus souffert et qui a le plus de mal à repartir n'est autre que... les compagnies low cost.
Ces dernières ont affiché une réduction du trafic drastique (-80%) sur la dernière semaine du mois de mai, par rapport à la même période en 2019, alors que l'aviation business superforme (-16%), ainsi que les charters (-20%), quand les lignes régulières sont toujours en grande difficulté (-65%).
Dans ces conditions vous comprendrez que le retour à la normale n'est pour Eurocontrole pas pour maintenant et cela dépendra largement de la vaccination en France.
Ainsi, avec un taux de vaccination élevé et une immunité collective atteinte, en 2024 le trafic aérien français pourrait alors atteindre 95% du trafic constaté en 2019, mais si l'infection est persistante alors celui-ci sera de seulement 71%.
Espérons alors que le meilleur des scénarios se produisent sinon les compagnies seront très nombreuses à tomber et les vols perdus encore plus...
L'aéroport le plus fréquenté à savoir Paris Charles de Gaulle sous-performe, avec une moyenne de 514 vols par jour, dont une baisse de 64% par rapport à 2019.
En 2022 et à condition que la situation sanitaire ne cesse de s'améliorer, alors le trafic aérien devrait atteindre 71% (par rapport à 2019). Alors que les lignes internes ont limité la casse avec une baisse de seulement 23% de l'activité sur la dernière semaine du mois de mai 2021, celles internationales ont du mal à repartir (-67%).
Pendant qu'Air France affiche un bilan de la même ampleur (-57%) que la baisse du secteur, easyjet a vu son nombre de vols hebdomadaires dévisser à -84%.
L'ensemble des observateurs du secteur seront surpris d'apprendre que le segment ayant le plus souffert et qui a le plus de mal à repartir n'est autre que... les compagnies low cost.
Ces dernières ont affiché une réduction du trafic drastique (-80%) sur la dernière semaine du mois de mai, par rapport à la même période en 2019, alors que l'aviation business superforme (-16%), ainsi que les charters (-20%), quand les lignes régulières sont toujours en grande difficulté (-65%).
Dans ces conditions vous comprendrez que le retour à la normale n'est pour Eurocontrole pas pour maintenant et cela dépendra largement de la vaccination en France.
Ainsi, avec un taux de vaccination élevé et une immunité collective atteinte, en 2024 le trafic aérien français pourrait alors atteindre 95% du trafic constaté en 2019, mais si l'infection est persistante alors celui-ci sera de seulement 71%.
Espérons alors que le meilleur des scénarios se produisent sinon les compagnies seront très nombreuses à tomber et les vols perdus encore plus...