© Mémorial de Caen
Tourisme de mémoire : l’expression peut surprendre tant les deux termes paraissent opposés.
Pour certains, le tourisme, lié aux loisirs et aux divertissements, est difficilement associable à la mémoire, empreinte de gravité.
Pourtant, ce type de séjour se développe et permet de revaloriser un grand nombre de sites du patrimoine français. Il attire aujourd’hui 20 millions de visiteurs par an.
Autrefois considéré comme un tourisme de pèlerinage, il a désormais un but pédagogique : expliquer le passé pour mieux comprendre le présent.
Des fortifications aux musées, en passant par les vestiges des dernières guerres, une grosse partie de ces sites appartenaient aux militaires.
Le ministère de la Défense a choisi de les regrouper sous le terme Chemins de Mémoire, afin de leur donner une meilleure visibilité.
Pour certains, le tourisme, lié aux loisirs et aux divertissements, est difficilement associable à la mémoire, empreinte de gravité.
Pourtant, ce type de séjour se développe et permet de revaloriser un grand nombre de sites du patrimoine français. Il attire aujourd’hui 20 millions de visiteurs par an.
Autrefois considéré comme un tourisme de pèlerinage, il a désormais un but pédagogique : expliquer le passé pour mieux comprendre le présent.
Des fortifications aux musées, en passant par les vestiges des dernières guerres, une grosse partie de ces sites appartenaient aux militaires.
Le ministère de la Défense a choisi de les regrouper sous le terme Chemins de Mémoire, afin de leur donner une meilleure visibilité.
Histoire des territoires
Autres articles
-
Le Centre Pompidou tropical du Brésil ouvrira ses portes en 2026
-
Gaz à effet de serre : le tourisme doit (vite) agir ou mourir ?
-
Gouvernement : Sophie Primas pressentie au tourisme
-
Tourisme : Pourquoi les fusions et acquisitions dévissent en France ?
-
PACA : un bilan positif pour le tourisme en juillet
Connue pour ses plages du débarquement, la Normandie reçoit 11 millions de visites par an, dont 4 millions pour les 29 sites dédiés au tourisme de mémoire. Avec une parfaite égalité entre Français et étrangers.
«C’est l’image même de la région » témoigne Sandy Cordone, directrice adjointe de l’association Normandie Mémoire, qui présente ces lieux de souvenir. Le CRT a également édité une brochure consacrée aux plages du débarquement.
Dans la Meuse, on estime que 350 000 à 400 000 voyageurs viennent chaque année dans le cadre d’un séjour mémoire, ce qui représente un total de 600 à 700 000 entrées. La part des étrangers s’élève à plus de 20% du total des fréquentations.
«C’est l’image même de la région » témoigne Sandy Cordone, directrice adjointe de l’association Normandie Mémoire, qui présente ces lieux de souvenir. Le CRT a également édité une brochure consacrée aux plages du débarquement.
Dans la Meuse, on estime que 350 000 à 400 000 voyageurs viennent chaque année dans le cadre d’un séjour mémoire, ce qui représente un total de 600 à 700 000 entrées. La part des étrangers s’élève à plus de 20% du total des fréquentations.
Expliquer le passé, se tourner vers l’avenir
Si la fréquentation de ces sites est décuplée lors des commémorations, l’ensemble des acteurs tentent de les faire vivre toute l’année au travers de multiples activités.
Par exemple, l’historial de la Grande Guerre, situé en plein cœur du champ de bataille de la Somme, accueille de nombreuses expositions temporaires. Ce musée d’histoire culturelle a séduit 73 551 visiteurs en 2009.
La Coupole, un ancien bunker allemand perdu dans le Nord-Pas-de-Calais a créé une brochure spécifique et des offres d’été permettant d’organiser une journée clef en main sur ce thème.
A Verdun, un festival Sons et Lumière d’Europe sur la Grande Guerre]url:http://www.spectacle-verdun.com/ est organisé tous les étés. Il mobilise plus de 300 acteurs Français et Allemands sur scène et accueille environ 20 000 spectateurs par an.
Le mémorial de Caen est quant à lui particulièrement actif. Expositions temporaires, conférences, débats et journées d’études, son programme est riche et fréquemment renouvelé.
Il organise par exemple un concours de plaidoiries pour les avocats sur le thème des droits de l’Homme. Une formule qui plait aux visiteurs puisqu’ils sont 400 000 à découvrir chaque année les parcours historiques.
« Il y a une harmonie entre loisir et souvenir » estime Jean-Yves André le directeur du mémorial. Les voyageurs veulent en savoir plus sur leur histoire et mieux comprendre les évènements contemporains.
Malgré la disparition des témoins, les perspectives de développement restent importantes. « Il faudra miser sur l’évènementiel couplé au tourisme : un festival artistique, du théâtre ou de la musique » explique Sandy Cordone de Normandie Mémoire. Et toujours le même objectif : ne pas oublier.
Par exemple, l’historial de la Grande Guerre, situé en plein cœur du champ de bataille de la Somme, accueille de nombreuses expositions temporaires. Ce musée d’histoire culturelle a séduit 73 551 visiteurs en 2009.
La Coupole, un ancien bunker allemand perdu dans le Nord-Pas-de-Calais a créé une brochure spécifique et des offres d’été permettant d’organiser une journée clef en main sur ce thème.
A Verdun, un festival Sons et Lumière d’Europe sur la Grande Guerre]url:http://www.spectacle-verdun.com/ est organisé tous les étés. Il mobilise plus de 300 acteurs Français et Allemands sur scène et accueille environ 20 000 spectateurs par an.
Le mémorial de Caen est quant à lui particulièrement actif. Expositions temporaires, conférences, débats et journées d’études, son programme est riche et fréquemment renouvelé.
Il organise par exemple un concours de plaidoiries pour les avocats sur le thème des droits de l’Homme. Une formule qui plait aux visiteurs puisqu’ils sont 400 000 à découvrir chaque année les parcours historiques.
« Il y a une harmonie entre loisir et souvenir » estime Jean-Yves André le directeur du mémorial. Les voyageurs veulent en savoir plus sur leur histoire et mieux comprendre les évènements contemporains.
Malgré la disparition des témoins, les perspectives de développement restent importantes. « Il faudra miser sur l’évènementiel couplé au tourisme : un festival artistique, du théâtre ou de la musique » explique Sandy Cordone de Normandie Mémoire. Et toujours le même objectif : ne pas oublier.