Selon les experts de l'UICN "l’humanité a atteint un point de bascule. La « réussite » économique ne saurait plus se faire aux dépens de la nature" - DR : Le Congrès mondial de la nature
Le Congrès mondial de la nature 2020, repoussé d'une année en raison de la pandémie, a sortir ses conclusions.
Non seulement la planète, mais l'humanité doit se reconnecter à la nature, mais elle doit investir dans cette dernière.
La sauvegarde de la biodiversité est essentielle pour le tourisme, car si l'Ouganda n'a plus ses gorilles de montagne, si l'Egypte n'a plus ses fonds aussi bariolés ou encore le Costa Rica ses forêts primaires, ces destinations perdront en attrait et verront le nombre de touristes fondre drastiquement.
Sauf que si nous attendons trop, il sera trop tard pour sauver la biodiversité et donc l'humanité, telle que nous la connaissons.
"L’humanité a atteint un point de bascule. Notre fenêtre de tir pour réagir à ces urgences interdépendantes et partager équitablement les ressources de notre planète se réduit très vite. Les systèmes existants ne fonctionnent pas," a conclut l'événement par un manifeste.
A partir d'aujourd'hui, il convient d'adopter les pratiques et les mesures permettant d'acquérir la durabilité de nos existences et des espèces de la planète.
Selon les 1 500 Membres de l’UICN réuni à Marseille, la crise sanitaire peut être une opportunité, notamment dans la reconstruction de notre économie.
Le Congrès a instamment appelé les gouvernements à mettre en oeuvre une reprise post-pandémie fondée sur la nature, en investissant au moins 10% des fonds mondiaux pour la reprise dans des projets liés à la nature.
Non seulement la planète, mais l'humanité doit se reconnecter à la nature, mais elle doit investir dans cette dernière.
La sauvegarde de la biodiversité est essentielle pour le tourisme, car si l'Ouganda n'a plus ses gorilles de montagne, si l'Egypte n'a plus ses fonds aussi bariolés ou encore le Costa Rica ses forêts primaires, ces destinations perdront en attrait et verront le nombre de touristes fondre drastiquement.
Sauf que si nous attendons trop, il sera trop tard pour sauver la biodiversité et donc l'humanité, telle que nous la connaissons.
"L’humanité a atteint un point de bascule. Notre fenêtre de tir pour réagir à ces urgences interdépendantes et partager équitablement les ressources de notre planète se réduit très vite. Les systèmes existants ne fonctionnent pas," a conclut l'événement par un manifeste.
A partir d'aujourd'hui, il convient d'adopter les pratiques et les mesures permettant d'acquérir la durabilité de nos existences et des espèces de la planète.
Selon les 1 500 Membres de l’UICN réuni à Marseille, la crise sanitaire peut être une opportunité, notamment dans la reconstruction de notre économie.
Le Congrès a instamment appelé les gouvernements à mettre en oeuvre une reprise post-pandémie fondée sur la nature, en investissant au moins 10% des fonds mondiaux pour la reprise dans des projets liés à la nature.
"La « réussite » économique ne saurait plus se faire aux dépens de la nature"
Autres articles
-
La Slovénie fait sa promotion à l’occasion des Jeux Olympiques
-
Les Hauts-de-France en famille : entre histoire, nature et culture !
-
Ushuaïa Villages : 11 campings ouverts à la réservation
-
Terra Scientifica : le salon des destinations sciences et nature
-
Futuroscopie - De l’éco-théologie à l’éco-tourisme : même combat ? 🔑
L’UICN appelle les gouvernements à entreprendre la réforme des systèmes financiers, économiques et réglementaires et à mettre un terme aux subventions néfastes pour la nature.
Dans le même temps, le logiciel de lecture de nos décisions doit être totalement formaté.
"La « réussite » économique ne saurait plus se faire aux dépens de la nature. Nous avons de toute urgence besoin de réformes systémiques. Et pourtant il y a lieu d’être optimistes.
Nous sommes parfaitement capables d’opérer des changements transformateurs, et vite," se veulent optimistes les membres du congrès dans le manifeste.
Pour cela il convient de mieux écouter, respecter les opinions des jeunes générations qui sont le plus concernées par les conséquences du réchauffement climatique.
Les capacités d’agir de ceux qui sont marginalisés, que ce soit sur le plan économique, social ou politique, et notamment des femmes, doivent être améliorées.
Les partenariats et collaborations doivent être stimulés, car nous nous en sortirons ensemble. L’action locale est un outil puissant pour le changement, qui vient compléter les mesures prises à d’autres niveaux.
"La pandémie met en lumière le caractère insoutenable de notre rapport à la nature. Elle amplifie les inégalités sociales, économiques et sanitaires tant au sein de nos sociétés qu’entre pays, et notamment entre le Nord et le Sud,"
Dans le même temps, le logiciel de lecture de nos décisions doit être totalement formaté.
"La « réussite » économique ne saurait plus se faire aux dépens de la nature. Nous avons de toute urgence besoin de réformes systémiques. Et pourtant il y a lieu d’être optimistes.
Nous sommes parfaitement capables d’opérer des changements transformateurs, et vite," se veulent optimistes les membres du congrès dans le manifeste.
Pour cela il convient de mieux écouter, respecter les opinions des jeunes générations qui sont le plus concernées par les conséquences du réchauffement climatique.
Les capacités d’agir de ceux qui sont marginalisés, que ce soit sur le plan économique, social ou politique, et notamment des femmes, doivent être améliorées.
Les partenariats et collaborations doivent être stimulés, car nous nous en sortirons ensemble. L’action locale est un outil puissant pour le changement, qui vient compléter les mesures prises à d’autres niveaux.
"La pandémie met en lumière le caractère insoutenable de notre rapport à la nature. Elle amplifie les inégalités sociales, économiques et sanitaires tant au sein de nos sociétés qu’entre pays, et notamment entre le Nord et le Sud,"
Congrès mondial de la nature : "nous devons mettre un terme aux pertes de biodiversité d'ici 2030"
Et les membres d'alerter sur l'urgence de la situation : l'avenir se décide maintenant.
"Les prochains mois détermineront dans une large mesure la manière dont les pays s'attaqueront à l’urgence de la biodiversité.
Si nous voulons assurer l'avenir de la vie sur Terre, nous devons mettre un terme aux pertes de biodiversité d'ici 2030 et parvenir à la restauration des écosystèmes d'ici 2050."
Il convient de mieux comprendre le poids des écosystèmes transformés, y compris les paysages agricoles et les côtes, pour sauver la biodiversité.
"Nous devons donc nous attaquer aux facteurs qui diminuent la vie, et nous focaliser sur cette santé unique que nous partageons avec les animaux et l'environnement.
Pour préserver la santé des océans nous devons mettre un terme à la pollution par les matières plastiques comme à la surpêche.
Le Congrès exhorte les citoyens à pratiquer la conservation de la nature dans leurs quartiers et leurs communautés, à développer des approches écologiques et régénératrices qui favorisent la biodiversité et à restaurer les habitats pour stimuler et maintenir la productivité."
Alors que la neutralité carbone doit devenir un objectif réaliste pour 2050, il est indispensable d'adapter nos comportements dès à présent.
Selon le congrès souhaite que la décarbonisation de l'économie mondiale et le découplage de la croissance économique de l'utilisation des
combustibles fossiles soient les nouvelles normes.
"Les gouvernements devraient supprimer dans les meilleurs délais tout soutien à la production d'énergie à forte intensité de carbone et mettre fin aux investissements internationaux dans les combustibles fossiles, tout en veillant à ce que la transition soit équitable."
Sans préservation de la nature, de l'environnement et de la biodiversité, le tourisme ne sera plus le même. L'industrie doit faire les efforts, comme les autres, pour entrer dans les objectifs fixés par la Cop 21, s'ils sont encore atteignables ou alors redoublés d'effort pour les atteindre.
"Les prochains mois détermineront dans une large mesure la manière dont les pays s'attaqueront à l’urgence de la biodiversité.
Si nous voulons assurer l'avenir de la vie sur Terre, nous devons mettre un terme aux pertes de biodiversité d'ici 2030 et parvenir à la restauration des écosystèmes d'ici 2050."
Il convient de mieux comprendre le poids des écosystèmes transformés, y compris les paysages agricoles et les côtes, pour sauver la biodiversité.
"Nous devons donc nous attaquer aux facteurs qui diminuent la vie, et nous focaliser sur cette santé unique que nous partageons avec les animaux et l'environnement.
Pour préserver la santé des océans nous devons mettre un terme à la pollution par les matières plastiques comme à la surpêche.
Le Congrès exhorte les citoyens à pratiquer la conservation de la nature dans leurs quartiers et leurs communautés, à développer des approches écologiques et régénératrices qui favorisent la biodiversité et à restaurer les habitats pour stimuler et maintenir la productivité."
Alors que la neutralité carbone doit devenir un objectif réaliste pour 2050, il est indispensable d'adapter nos comportements dès à présent.
Selon le congrès souhaite que la décarbonisation de l'économie mondiale et le découplage de la croissance économique de l'utilisation des
combustibles fossiles soient les nouvelles normes.
"Les gouvernements devraient supprimer dans les meilleurs délais tout soutien à la production d'énergie à forte intensité de carbone et mettre fin aux investissements internationaux dans les combustibles fossiles, tout en veillant à ce que la transition soit équitable."
Sans préservation de la nature, de l'environnement et de la biodiversité, le tourisme ne sera plus le même. L'industrie doit faire les efforts, comme les autres, pour entrer dans les objectifs fixés par la Cop 21, s'ils sont encore atteignables ou alors redoublés d'effort pour les atteindre.