L'A 320 d'Air France soulève les passions...
Il faudrait remonter loin dans les annales pour trouver un avis défavorable du CSAM à une initiative d’Air France. Et pourtant c’est arrivé la semaine dernière, à la grande surprise générale.
Au cœur du débat, le projet d’Air France de baser un second A 320 à Pointe à Pitre dès la saison d’hiver pour renforcer le réseau régional et ouvrir Paramaribo, Saint-Martin et Saint-Domingue… en concurrence directe avec les opérations existantes d’Air Caraïbes.
Et c’est là que le bât blesse. Air Caraïbes qui avait repris les activités en très mauvais état d’Air Guadeloupe il y a huit ans n’a jamais réussi à rendre ces opérations bénéficiaires, même après les restructurations nécessaires.
Jean-Paul Dubreuil, le président d’Air Caraïbes ne fait pas secret que ce sont les activités transatlantiques bénéficiaires qui permettent de maintenir le réseau régional. Et de prévenir, depuis plusieurs semaines, que l’arrivée du deuxième appareil d’Air France aurait des répercussions économiques désastreuses. « Nous perdrons tous beaucoup d’argent! ».
Le message est tellement bien passé que les représentants guadeloupéens ont réussi à convaincre le CSAM que le développement des lignes d’Air France se ferait au détriment des activités existantes et surtout des emplois locaux.
Au cœur du débat, le projet d’Air France de baser un second A 320 à Pointe à Pitre dès la saison d’hiver pour renforcer le réseau régional et ouvrir Paramaribo, Saint-Martin et Saint-Domingue… en concurrence directe avec les opérations existantes d’Air Caraïbes.
Et c’est là que le bât blesse. Air Caraïbes qui avait repris les activités en très mauvais état d’Air Guadeloupe il y a huit ans n’a jamais réussi à rendre ces opérations bénéficiaires, même après les restructurations nécessaires.
Jean-Paul Dubreuil, le président d’Air Caraïbes ne fait pas secret que ce sont les activités transatlantiques bénéficiaires qui permettent de maintenir le réseau régional. Et de prévenir, depuis plusieurs semaines, que l’arrivée du deuxième appareil d’Air France aurait des répercussions économiques désastreuses. « Nous perdrons tous beaucoup d’argent! ».
Le message est tellement bien passé que les représentants guadeloupéens ont réussi à convaincre le CSAM que le développement des lignes d’Air France se ferait au détriment des activités existantes et surtout des emplois locaux.
« Le deuxième avion ira aux Antilles quelle que soit la décision du ministre »
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Comme le relaye Josette Borel-Licertin, la présidente du CTIG, le Comité du Tourisme de la Guadeloupe, « si la nouvelle offre permet de faire baisser les prix des billets d’avion et de proposer de nouvelles destinations, c’est bien.
Mais, ce que nous voulons défendre avant tout c’est l’emploi local. Et il semble que dans le dossier Air France, il n’y ait pas énormément de créations d’emplois avec l’arrivée du nouvel avion ».
Chez Air France, la décision du CSAM a du mal à passer. « Le deuxième avion ira aux Antilles quelle que soit la décision du ministre », annonce Christian Boireau, dg du marché France. « On n’est plus au siècle dernier », renchérit-il.
L’avion volera donc soit sur le programme initial si le ministre des Transports décide d’aller contre l’avis du CSAM, ou sur les lignes pour lesquelles Air France dispose déjà des droits de trafic, si le ministre suit la décision du CSAM.
Dans les deux cas, l’hiver sera chaud aux Antilles...
Mais, ce que nous voulons défendre avant tout c’est l’emploi local. Et il semble que dans le dossier Air France, il n’y ait pas énormément de créations d’emplois avec l’arrivée du nouvel avion ».
Chez Air France, la décision du CSAM a du mal à passer. « Le deuxième avion ira aux Antilles quelle que soit la décision du ministre », annonce Christian Boireau, dg du marché France. « On n’est plus au siècle dernier », renchérit-il.
L’avion volera donc soit sur le programme initial si le ministre des Transports décide d’aller contre l’avis du CSAM, ou sur les lignes pour lesquelles Air France dispose déjà des droits de trafic, si le ministre suit la décision du CSAM.
Dans les deux cas, l’hiver sera chaud aux Antilles...