Dans ce dernier, l'association, dont le siège se trouve à Genève, annonce que le nombre de victimes décédées a diminué de façon importante en 2007, passant de 855 à 692, et ce, même si le nombre de passagers a augmenté de 6% pour atteindre 2,2 milliards en 2007.
Mais là où le bât blesse, c'est sur la question du taux d'accidents aériens. Celui-ci est remonté en 2007 à 0,75 perte de coque par million de vols pour les avions à réaction de fabrication occidentale contre 0,65 enregistré en 2006, par ailleurs l'année jugée "la plus sûre".
Plus clairement, en nombres absolus, il y a eu 100 accidents en 2007 (57 jets, 43 avions à turbopropulseurs), par rapport à 77 en 2006 (46 jets, 31 avions à turbopropulseurs). Près de la moitié des accidents survenus ont eu lieu à l’atterrissage (la majorité de ces accidents impliquent une sortie de piste), près de 20 % étaient liés à des dommages subis au sol et enfin, près de la moitié des accidents étaient également reliées à des problèmes techniques dont des problèmes de maintenance.
Selon l'IATA, ces résultats sont attribuables à de tragiques accidents survenus en Afrique, en Indonésie et, dans une certaine mesure, au Brésil.
Mais là où le bât blesse, c'est sur la question du taux d'accidents aériens. Celui-ci est remonté en 2007 à 0,75 perte de coque par million de vols pour les avions à réaction de fabrication occidentale contre 0,65 enregistré en 2006, par ailleurs l'année jugée "la plus sûre".
Plus clairement, en nombres absolus, il y a eu 100 accidents en 2007 (57 jets, 43 avions à turbopropulseurs), par rapport à 77 en 2006 (46 jets, 31 avions à turbopropulseurs). Près de la moitié des accidents survenus ont eu lieu à l’atterrissage (la majorité de ces accidents impliquent une sortie de piste), près de 20 % étaient liés à des dommages subis au sol et enfin, près de la moitié des accidents étaient également reliées à des problèmes techniques dont des problèmes de maintenance.
Selon l'IATA, ces résultats sont attribuables à de tragiques accidents survenus en Afrique, en Indonésie et, dans une certaine mesure, au Brésil.
Le taux d'accident a été réduit de moitié en 10 ans
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Car, bien entendu, le nombre d'accidents varient selon les pays. Cette année, la palme revient à la Russie et la Communauté des États indépendants (CEI) qui n’ont eu aucun accident en 2007, après avoir vécu une année désastreuse en 2006 ! L’Amérique du Nord et l’Europe ont, quant à elle, enregistré des taux de pertes de coque* sensiblement meilleurs que la moyenne mondiale avec 0,09 et 0,29 accident par million de vols.
En Amérique latine, le taux a été de 1,61 perte de coque par million de vols. La malheureuse Indonésie a connu elle aussi une série d’accidents faisant grimper le taux en Asie-Pacifique à 2,76 pertes de coque par million de segments de vols.
Et, la mauvaise note a été une fois de plus attribuée à l’Afrique (Lire l'édito à ce sujet. Le continent a connu les pires résultats avec 4,09 pertes de coque par million de vols.
Mais qu'on se le dise, même s'il est encore 6 fois plus dangereux de voler en Afrique qu’ailleurs dans le monde, l'IATA collabore étroitement avec ses membres africains pour les aider à se conformer aux normes et vient d’annoncer un programme de 3,7 millions $US pour donner à 30 transporteurs africains l’accès au service d’analyse des données de vol de l’IATA durant une période de trois ans.
Enfin, bonne nouvelle, en 10 ans, depuis 1998, le taux d'accident a été réduit quasiment de moitié, passant de 1,34 accident par million de vols à 0,75. Donc si mes calculs sont bons, on se donne rendez-vous dans un peu plus de 10 ans pour obtenir un zéro pointé...
*Perte de coque : un accident au cours duquel un aéronef est détruit ou considérablement endommagé et qui ne sera pas réparé pour une raison ou pour une autre
**Facteurs contributifs : ces facteurs sont indépendants les uns des autres et un accident peut résulter de facteurs contributifs multiples.
En Amérique latine, le taux a été de 1,61 perte de coque par million de vols. La malheureuse Indonésie a connu elle aussi une série d’accidents faisant grimper le taux en Asie-Pacifique à 2,76 pertes de coque par million de segments de vols.
Et, la mauvaise note a été une fois de plus attribuée à l’Afrique (Lire l'édito à ce sujet. Le continent a connu les pires résultats avec 4,09 pertes de coque par million de vols.
Mais qu'on se le dise, même s'il est encore 6 fois plus dangereux de voler en Afrique qu’ailleurs dans le monde, l'IATA collabore étroitement avec ses membres africains pour les aider à se conformer aux normes et vient d’annoncer un programme de 3,7 millions $US pour donner à 30 transporteurs africains l’accès au service d’analyse des données de vol de l’IATA durant une période de trois ans.
Enfin, bonne nouvelle, en 10 ans, depuis 1998, le taux d'accident a été réduit quasiment de moitié, passant de 1,34 accident par million de vols à 0,75. Donc si mes calculs sont bons, on se donne rendez-vous dans un peu plus de 10 ans pour obtenir un zéro pointé...
*Perte de coque : un accident au cours duquel un aéronef est détruit ou considérablement endommagé et qui ne sera pas réparé pour une raison ou pour une autre
**Facteurs contributifs : ces facteurs sont indépendants les uns des autres et un accident peut résulter de facteurs contributifs multiples.