Avec L'Escale Royale, l'hôtellerie de luxe devient... flottante

L'Escale Royale, c'est une saga familiale, puisque trois frères et une belle-sœur sont partie-prenantes de l'aventure. C'est aussi un concept qui se veut novateur puisque les hébergements proposés sont de luxueuse suites et qu'elles sont "flottantes".

C'est Augustin Dumont qui en a eu l'idée, après avoir lui-même fait -et adoré- un séjour sur une péniche, pendant un des confinements qui ont ponctué la vie en France depuis trois ans. Ce jeune homme qui, dès ses 18 ans, s'était lancé dans des investissements immobiliers, a alors tout revendu, pour financer ses projets d'hôtellerie sur l'eau.

Très vite rejoint dans ce projet par son frère Jean-Chrysostome, puis, plus tard, par un troisième frère, Jérôme, Augustin Dumont, pas encore trentenaire, il a fait construire et aménager, en Europe, des "house-boats" dédiés à l'hébergement.

"Il y a une seule suite par bateau", précise Iris des Monstiers, la belle-sœur qui a rejoint récemment l'aventure pour prendre en charge de la communication.

La réalisation de ce projet a pris un peu de temps car il fallait faire homologuer et immatriculer ces "house boats" au même titre que des bateaux "classiques" en France. Cependant, si les bateaux sont capables de naviguer, les clients, eux, restent à quai.

Aujourd'hui, L'Escale Royale, c'est treize "House-boats" amarrés face à la nature ou au cœur de deux ports de plaisance français.

Quatre de ces suites-bateaux sont installés à Port-Ilon, au cœur de la vallée des Impressionnistes, dans les Yvelines. Trois autres sont amarrés à Port-Fréjus dans le Var.

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Enfin, de nouveaux House Boat viennent d'être installés dans le port de Plaisance de Saint-Fargeau-Ponthierry, en Seine-et-Marne, à une demi-heure de Paris et l'Isle-Adam en Val-de-Marne. "Ces deux nouveaux modèles de suite promettent aux visiteur une parenthèse unique", assure Iris des Monstiers.

L'une, la Gabrielle, permet au regard de s'évader dans la nature environnante car elle est dotée d'une baie vitrée de 12 mètres de long. La seconde, L'Estrées, est coiffée par un roof-top et qui permet une vue à 360 degrés sur le paysage.

Ces deux dernières suites, comme l'ensemble des "House-Boats" de l'Escale Royale, sont équipées comme de véritables maisons de luxe flottantes, avec baignoires balnéo, Home cinéma, Wifi, Deezer, cuisine aménagée et salle de bains tout confort.

Les prix s'échelonnent de 220 € la nuit jusqu'à 350 €, selon le bateau choisi et la période de l'année. "Nos clients sont à 99 % des couples qui veulent s'offrir un parenthèse luxueuse de charme", précise encore Iris des Monstiers.

Les réservations se font, en majorité, sur le site internet de L'Escale Royale. Elles peuvent cependant aussi être réalisées via Booking.com ou via AirBnB.

"Avec cette nouvelle génération d'entrepreneurs, luxe rime avec authenticité", poursuit Iris des Monstiers.

L'Escale Royale, précise-t-elle, entend répondre aux défis actuels en proposant un tourisme durable. Les petits déjeuners livrés à bord des bateaux sont en effet composés de produits frais, bio et locaux.

A bord de ses bateaux, L'Escale Royale veille aussi à utiliser des produits bio-dégradables. En outre, pour les services nécessaires au bon fonctionnement des "house boats" (le nettoyage des chambres) comme pour les prestations complémentaires demandées par les clients (livraison de champagne et -ou- de petits fours par exemple), L'Escale Royale fait appel à des entreprises locales.

"Nous intégrons les commerces de proximité dans notre écosystème, valorisons les animations locales et créons des emplois partout où nous nous amarrons", assure Iris des Monstiers. A l'en croire, cette formule originale d'hébergement emporte l'adhésion. "En février, dit-elle, alors que le mois n'est pas terminé, nous avons un très bon taux de réservation : 80 %".

Le quatuor familial n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. "Nous sommes en pleine campagne de levée de fonds", confie Iris des Monstiers.

En effet, précise-t-elle, "nous comptons bien, à l'avenir, faire construire nos bateaux en France". Elle refuse toutefois d'en dire plus sur les chantiers navals où les bateaux déjà en service ont été construits "en Europe" ni sur celui -ou ceux- où ils pourraient l'être, à l'avenir, "en France".