Mamadou Sow compte réorienter la stratégie de l'hôtel Palm Beach de Saly vers le marché local - DR : Palm Beach
Fin du suspens pour l'avenir de l'hôtel Palm Beach de Saly (Sénégal), exploité par Framotel Sénégal, filiale de l'ex-Voyages FRAM.
Vendredi 25 novembre 2016, le tribunal de Commerce de Toulouse a rendu sa décision et choisi de confier la reprise de l'établissement à Mamadou Sow, président du conseil d'administration (CA) de Sénégal Découvertes Touristiques, autre filiale de l'ancien FRAM.
"Nous allons pouvoir poursuivre l'exploitation de l'hôtel et conserver l'ensemble du personnel", nous assure Mamadou Sow.
Il s'est notamment engagé à reconduire les 189 contrats à durée indéterminée (CDI) des employés du Palm Beach de Saly.
Vendredi 25 novembre 2016, le tribunal de Commerce de Toulouse a rendu sa décision et choisi de confier la reprise de l'établissement à Mamadou Sow, président du conseil d'administration (CA) de Sénégal Découvertes Touristiques, autre filiale de l'ancien FRAM.
"Nous allons pouvoir poursuivre l'exploitation de l'hôtel et conserver l'ensemble du personnel", nous assure Mamadou Sow.
Il s'est notamment engagé à reconduire les 189 contrats à durée indéterminée (CDI) des employés du Palm Beach de Saly.
Recentrage sur le marché local
Pour assurer la pérennité de l'entreprise et permettre à l'hôtel de continuer à se développer, son nouveau propriétaire met en place une nouvelle stratégie.
"Nous allons nous réorienter pour concentrer nos efforts sur le marché local qui, nous le pensons, est très porteur, explique Mamadou Sow. D'ici là, nous respecterons l'ensemble des contrats en cours avec les tour-opérateurs."
C'est notamment le cas de Karavel/PromoVacances qui dispose d'un allotement d'environ 40 chambres au Palm Beach de Saly.
Il n'exclut pas pour autant de signer ensuite de nouveaux accords avec des voyagistes étrangers. Mais il veillera à ce que cela soit profitable à l'établissement.
"Nous ne collaborerons qu'avec les tour-opérateurs qui accepteront de respecter nos conditions", prévient le nouveau propriétaire.
"Nous allons nous réorienter pour concentrer nos efforts sur le marché local qui, nous le pensons, est très porteur, explique Mamadou Sow. D'ici là, nous respecterons l'ensemble des contrats en cours avec les tour-opérateurs."
C'est notamment le cas de Karavel/PromoVacances qui dispose d'un allotement d'environ 40 chambres au Palm Beach de Saly.
Il n'exclut pas pour autant de signer ensuite de nouveaux accords avec des voyagistes étrangers. Mais il veillera à ce que cela soit profitable à l'établissement.
"Nous ne collaborerons qu'avec les tour-opérateurs qui accepteront de respecter nos conditions", prévient le nouveau propriétaire.
Droit de préemption
Mamadou Sow était en compétition avec Bernard Bensaïd, président du groupe DocteGestio, dans la dernière ligne droite.
Leurs deux offres étaient équivalentes en termes d'apport financier. Aux alentours de 2 millions d'euros.
Mais certains points ont joué en la faveur du Sénégalais : il connaît bien l'hôtel, dont il a participé à l'ouverture avant la reprise par FRAM en 1989 et c'est un professionnel du tourisme local.
Mais, surtout, en tant qu'actionnaire (très minoritaire) de Framotel Sénégal, il disposait d'un droit de préemption dans le dossier.
Les deux autres offres déposées, celle du Portugais Luis Roll, président-directeur général (PDG) de Flagworld, un groupe hôtelier, et celle d'un homme d'affaires libanais installé à Dakar (Sénégal) avaient été écartées par le tribunal de commerce de Toulouse.
Leurs deux offres étaient équivalentes en termes d'apport financier. Aux alentours de 2 millions d'euros.
Mais certains points ont joué en la faveur du Sénégalais : il connaît bien l'hôtel, dont il a participé à l'ouverture avant la reprise par FRAM en 1989 et c'est un professionnel du tourisme local.
Mais, surtout, en tant qu'actionnaire (très minoritaire) de Framotel Sénégal, il disposait d'un droit de préemption dans le dossier.
Les deux autres offres déposées, celle du Portugais Luis Roll, président-directeur général (PDG) de Flagworld, un groupe hôtelier, et celle d'un homme d'affaires libanais installé à Dakar (Sénégal) avaient été écartées par le tribunal de commerce de Toulouse.