Alain Souleille a débuté dans le métier avec un joli bagage. Un DEA d’Histoire, une licence d’Allemand, une autre de Serbo-croate… Il parle aussi russe et anglais. Ça aide. Etudiant il s’était aussi un peu « frotté » à « Sciences Po ».
Son premier job, il l’a fait comme directeur commercial pour un réceptif hongrois. Ensuite, durant dix ans, il a dirigé le service « Production » de Transtours. C’est dire qu’il connaît bien l’Europe et son histoire avec une mention particulière pour la Russie et la « nouvelle Europe ».
« L’histoire des Balkans m’a toujours passionné. J’aime sortir des sentiers battus. A l’époque de mes études, cela n’intéressait personne. L’histoire a prouvé qu’il fallait mieux s’y intéresser ».
Alain Souleille cultive aujourd’hui des relations privilégiées avec ses partenaires. Il explique : « Parler anglais peut suffire pour travailler dans le tourisme. En Europe tous nos partenaires le comprennent. Mais parler la même langue facilite les contacts, crée des liens d’une autre nature. Cela permet d’avoir une expertise plus affinée et de construire un capital sympathie ».
Son premier job, il l’a fait comme directeur commercial pour un réceptif hongrois. Ensuite, durant dix ans, il a dirigé le service « Production » de Transtours. C’est dire qu’il connaît bien l’Europe et son histoire avec une mention particulière pour la Russie et la « nouvelle Europe ».
« L’histoire des Balkans m’a toujours passionné. J’aime sortir des sentiers battus. A l’époque de mes études, cela n’intéressait personne. L’histoire a prouvé qu’il fallait mieux s’y intéresser ».
Alain Souleille cultive aujourd’hui des relations privilégiées avec ses partenaires. Il explique : « Parler anglais peut suffire pour travailler dans le tourisme. En Europe tous nos partenaires le comprennent. Mais parler la même langue facilite les contacts, crée des liens d’une autre nature. Cela permet d’avoir une expertise plus affinée et de construire un capital sympathie ».
Associé à une compagnie de croisière russe
Autres articles
En 2001, à près de 40 ans, il crée Rivages du Monde, un TO de niche spécialisé dans les croisières fluviales en… Russie. Il s’était, au préalable, associé avec une compagnie de navigation russe, la Orthodox Cruise Compagny propriétaire de trois bateaux qui naviguent entre Moscou et Saint-Petersbourg.
Deux ans plus tard il lance la Croatie en croisière côtière, mettant à profit le principe des croisières fluviales : une navigation de nuit assez courte et de longues escales qui, durant la journée, donnent la part belle aux excursions et aux visites culturelles.
A bord – un bateau au pavillon portugais d’une capacité maximale de 300 passagers -, l’affréteur intégral qu’il est met en place une organisation francophone (directeur de croisière, animateurs, hôtesses etc.). Il vend le tout sous forme de « package », excursions comprises
Afin de développer une programmation hivernale Rivages du Monde s’est lancé avec succès sur une programmation « Mékong ». Sa croisière qui va « du Temple d’Angkor à Saïgon » avec une possibilité d’extension vers la Baie d’Along est dans l’air du temps.
Elle a du succès et, à telle enseigne, le TO a commandé aux chantiers navals de Saïgon un luxueux navire de style colonial avec 24 cabines toutes extérieures, un restaurant panoramique.
Il sera l’agent exclusif de cette unité qui naviguera sous pavillon cambodgien et sera opérationnelle à partir de septembre 2008. Il en sera aussi l’affréteur six mois par an (d’octobre à mai).
Deux ans plus tard il lance la Croatie en croisière côtière, mettant à profit le principe des croisières fluviales : une navigation de nuit assez courte et de longues escales qui, durant la journée, donnent la part belle aux excursions et aux visites culturelles.
A bord – un bateau au pavillon portugais d’une capacité maximale de 300 passagers -, l’affréteur intégral qu’il est met en place une organisation francophone (directeur de croisière, animateurs, hôtesses etc.). Il vend le tout sous forme de « package », excursions comprises
Afin de développer une programmation hivernale Rivages du Monde s’est lancé avec succès sur une programmation « Mékong ». Sa croisière qui va « du Temple d’Angkor à Saïgon » avec une possibilité d’extension vers la Baie d’Along est dans l’air du temps.
Elle a du succès et, à telle enseigne, le TO a commandé aux chantiers navals de Saïgon un luxueux navire de style colonial avec 24 cabines toutes extérieures, un restaurant panoramique.
Il sera l’agent exclusif de cette unité qui naviguera sous pavillon cambodgien et sera opérationnelle à partir de septembre 2008. Il en sera aussi l’affréteur six mois par an (d’octobre à mai).
Bientôt un bateau tout neuf sur le Mékong
Le 2 janvier dernier Rivages du Monde reprenait l’activité de Mondotours. Après 37 ans d’activité dans l’organisation de voyages en Russie, le PDG Jean-Pierre Médioni souhaitait faire valoir ses droits à la retraite. Cinq salariés de Mondotours, spécialistes pointus de la Russie et de l’Europe de l’Est ont rejoint l’équipe de Rivages du Monde.
Le TO compte désormais 17 salariés. « Cette reprise nous conforte sur la Russie. Nous allons développer de nouvelles lignes de produits avec un programme de voyages terrestres que nous faisions très peu.
Mondotour est une belle maison ancienne avec une véritable expertise et un label de qualité. Sa production est reconnue sur le marché. Nous avons le même profil : petite entité et marché de niche avec une même lisibilité pour les TO ».
Rivages du Monde est essentiellement revendu par les producteurs, quelques « majors » généralistes (Jet tours, Fram…) ainsi que par des TO ajoutant une valeur culturelle (Arts et Vie, Clio, Intermède…).
Il n’est distribué ni dans le réseau traditionnel, ni par les opérateurs en ligne. Il possède un « matelas » de clientèle directe et fidèle. « Elle représente environ 10% de notre trafic. Ce sont 10 % indispensables qui confortent nos ventes et peuvent faire toute la différence.
Nous prenons des engagements d’affréteurs qui demandent des avances de trésoreries importantes. Nous sommes tenus d’avoir de bons résultats et de bons remplissages. Pour nous, chaque cabine vide est inacceptable. »
Son taux remplissage ? « De 88 à 96 %. »
Le TO compte désormais 17 salariés. « Cette reprise nous conforte sur la Russie. Nous allons développer de nouvelles lignes de produits avec un programme de voyages terrestres que nous faisions très peu.
Mondotour est une belle maison ancienne avec une véritable expertise et un label de qualité. Sa production est reconnue sur le marché. Nous avons le même profil : petite entité et marché de niche avec une même lisibilité pour les TO ».
Rivages du Monde est essentiellement revendu par les producteurs, quelques « majors » généralistes (Jet tours, Fram…) ainsi que par des TO ajoutant une valeur culturelle (Arts et Vie, Clio, Intermède…).
Il n’est distribué ni dans le réseau traditionnel, ni par les opérateurs en ligne. Il possède un « matelas » de clientèle directe et fidèle. « Elle représente environ 10% de notre trafic. Ce sont 10 % indispensables qui confortent nos ventes et peuvent faire toute la différence.
Nous prenons des engagements d’affréteurs qui demandent des avances de trésoreries importantes. Nous sommes tenus d’avoir de bons résultats et de bons remplissages. Pour nous, chaque cabine vide est inacceptable. »
Son taux remplissage ? « De 88 à 96 %. »
En 2008 Rivages du Monde exploitera 18 bateaux. En 2007 il a fait voyager 11 000 clients croisières et 1 500 « terrestres. Il a réalisé un volume d’affaires de l’ordre de 18 M€. L’arrivée de Mondotours devrait augmenter son chiffre d’affaires de 5 M€
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
