Lorsqu’une compagnie aérienne fait faillite ou cesse son activité, c’est bien connu, les passagers n’ont aucun recours contre celle-ci pour récupérer le montant des billets non utilisés ou pour obtenir d’être rapatrié, s’ils sont à l’étranger.
Des exemples retentissants, dont le plus récent est celui d’Air Madrid, ont démontré l’iniquité et l’injustice de la situation pour des passagers souvent bloqués à l’autre bout du monde sans espoir et sans ressources pour le retour.
Selon une étude de la Commission Européenne, pas moins de 50 compagnies aériennes ont fait faillite entre 2000 et 2005 avec, comme corollaire, plus de 63.000 passagers livrés à leur sort. Pour le Président de l’ECTAA, Jan Van Steen : « Nous avons besoin d’un plan d’urgence pour nos clients afin de leur fournir une protection adéquate en cas de faillite d’une compagnie aérienne ».
Et d’insister sur le fait qu’ : «Il y a un vrai manque de protection pour les consommateurs. Alors que les agents de voyages IATA fournissent des garanties financières et que les tours opérateurs ont également cette obligation en vertu de la législation européenne pour protéger les consommateurs contre une faillite, il n’existe aucune protection pour les consommateurs contre la faillite d’une compagnie aérienne ».
Et comme l’on sait que nombre de sites web de compagnies aériennes s’apparentent littéralement à ceux des AGV ou des TO, les clients sont en fait trompés. Pour le même prix payé, d’un côté ils bénéficient de protections accrues et pas de l’autre pas, ce qui est une forme objective de concurrence déloyale entre les transporteurs et les AGV.
Des exemples retentissants, dont le plus récent est celui d’Air Madrid, ont démontré l’iniquité et l’injustice de la situation pour des passagers souvent bloqués à l’autre bout du monde sans espoir et sans ressources pour le retour.
Selon une étude de la Commission Européenne, pas moins de 50 compagnies aériennes ont fait faillite entre 2000 et 2005 avec, comme corollaire, plus de 63.000 passagers livrés à leur sort. Pour le Président de l’ECTAA, Jan Van Steen : « Nous avons besoin d’un plan d’urgence pour nos clients afin de leur fournir une protection adéquate en cas de faillite d’une compagnie aérienne ».
Et d’insister sur le fait qu’ : «Il y a un vrai manque de protection pour les consommateurs. Alors que les agents de voyages IATA fournissent des garanties financières et que les tours opérateurs ont également cette obligation en vertu de la législation européenne pour protéger les consommateurs contre une faillite, il n’existe aucune protection pour les consommateurs contre la faillite d’une compagnie aérienne ».
Et comme l’on sait que nombre de sites web de compagnies aériennes s’apparentent littéralement à ceux des AGV ou des TO, les clients sont en fait trompés. Pour le même prix payé, d’un côté ils bénéficient de protections accrues et pas de l’autre pas, ce qui est une forme objective de concurrence déloyale entre les transporteurs et les AGV.
Plus de 63.000 passagers livrés à leur sort entre 2000 et 2005
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Le Parlement européen votera le 10 juillet un amendement du texte qui obligerait les transporteurs aériens à assurer le remboursement de l’argent des passagers et le rapatriement des passagers au cas où il deviendrait insolvable ou perdrait sa licence.
Il est donc crucial pour les AGV et les TO que le Parlement européen et les gouvernements dans le Conseil de l’Union européenne approuvent ce système de protection. La proposition de législation comprends par ailleurs des dispositions qui amélioreraient la transparence de l’offre des vols, notamment avec une obligation de fournir des tarifs comprenant les taxes, droits et redevances.
Cet article viserait en fait tout particulièrement les compagnies low-cost qui négligent souvent de mentionner tous les suppléments qu’elles comptent à leurs clients. (frais d’encaissements pour payement par carte de crédit, suppléments pour les bagages, etc…)
L’interdiction de faire des discriminations dans l’accès aux tarifs, fondées notamment sur le lieu de résidence du passager ou le lieu d’établissement de l’agent de voyages, serait interdite. L’ECTAA considère qu’une telle transparence, nécessaire, va bénéficier considérablement aux voyageurs aériens et aux agents de voyages lorsqu’ils servent leurs clients à travers l’Europe.
Il est donc crucial pour les AGV et les TO que le Parlement européen et les gouvernements dans le Conseil de l’Union européenne approuvent ce système de protection. La proposition de législation comprends par ailleurs des dispositions qui amélioreraient la transparence de l’offre des vols, notamment avec une obligation de fournir des tarifs comprenant les taxes, droits et redevances.
Cet article viserait en fait tout particulièrement les compagnies low-cost qui négligent souvent de mentionner tous les suppléments qu’elles comptent à leurs clients. (frais d’encaissements pour payement par carte de crédit, suppléments pour les bagages, etc…)
L’interdiction de faire des discriminations dans l’accès aux tarifs, fondées notamment sur le lieu de résidence du passager ou le lieu d’établissement de l’agent de voyages, serait interdite. L’ECTAA considère qu’une telle transparence, nécessaire, va bénéficier considérablement aux voyageurs aériens et aux agents de voyages lorsqu’ils servent leurs clients à travers l’Europe.
["Faillites dans l'aérien... halte au massacre !" (LIRE) était l'édito publié en 2004 par Jean da Luz, au lendemain de la scandaleuse faillite d'Air Bourbon à La Réunion. Depuis, les faillites se succèdent sans que les autorités européennes ne lèvent le petit doigt. Le lobbying des compagnies est certes puissant, mais dans un secteur où les défaillances se produisent désormais à répétition depuis 2002, il était primordial d'intervenir. La Commission l'a fait pour la "liste noire", alors pourquoi pas pour les transporteurs véreux et ceux victimes de la conjoncture ?