A partir d’avril, British Airways aura à nouveau une filiale immatriculée en France, avec CTA français.
Après l’implantation du siège social en France en octobre dernier, la fusion de l’Avion rachetée par BA l'été dernier avec OpenSkies, produit premium concocté par BA, sera alors achevée.
Dale Moss pilote l’ensemble tandis que Marc Rochet reste président du directoire de l’Avion jusqu'au 31 mars.
Les systèmes de réservations vont également être fusionnés et les PNC des deux entités seront mélangés à bord des avions.
Après l’implantation du siège social en France en octobre dernier, la fusion de l’Avion rachetée par BA l'été dernier avec OpenSkies, produit premium concocté par BA, sera alors achevée.
Dale Moss pilote l’ensemble tandis que Marc Rochet reste président du directoire de l’Avion jusqu'au 31 mars.
Les systèmes de réservations vont également être fusionnés et les PNC des deux entités seront mélangés à bord des avions.
Bénéfice du programme de fidélisation de BA
L’Avion qui continue de voler actuellement en mono classe devra adopter le produit premium différencié proposé par OpenSkies, avec à l’avant de l’avion les sièges couchettes et à l’arrière le siège actuel de l’Avion.
Et, point crucial, les passagers bénéficieront du programme de fidélisation de BA à partir d’avril. La fusion effective des deux entreprises permettra de « faire gagner encore 5% » sur les coûts d’exploitation qui Dale Moss estime « 20% moins élevés que ceux des compagnies majors ».
Avec 200 employés dont 40 seulement au siège, la compagnie a des fonctionnements low cost. Adossée à BA, OpenSkies rassemble le meilleur des deux mondes : elle bénéficie des achats de groupe mais, sur la couverture pétrole, par exemple, elle peut jouer la carte de l’indépendance depuis que le baril est redescendu à un niveau raisonnable.
Sans l’effet négatif du retournement, le carburant ne représente que 20% de ses coûts d’exploitation. De quoi garder une avance tarifaire par rapport à la compétition avec une gamme de tarifs à partir de 1300 euros ttc l’A/R.
Et, point crucial, les passagers bénéficieront du programme de fidélisation de BA à partir d’avril. La fusion effective des deux entreprises permettra de « faire gagner encore 5% » sur les coûts d’exploitation qui Dale Moss estime « 20% moins élevés que ceux des compagnies majors ».
Avec 200 employés dont 40 seulement au siège, la compagnie a des fonctionnements low cost. Adossée à BA, OpenSkies rassemble le meilleur des deux mondes : elle bénéficie des achats de groupe mais, sur la couverture pétrole, par exemple, elle peut jouer la carte de l’indépendance depuis que le baril est redescendu à un niveau raisonnable.
Sans l’effet négatif du retournement, le carburant ne représente que 20% de ses coûts d’exploitation. De quoi garder une avance tarifaire par rapport à la compétition avec une gamme de tarifs à partir de 1300 euros ttc l’A/R.
79 000 pax payants pour l’année 2008
Si Dale Moss n’est pas très disert sur la recette unitaire moyenne ni sur le coefficient de remplissage, il annonce néanmoins 79 000 pax payants pour l’année 2008, soit une part de marché de 25% du potentiel Premium sur la ligne Paris-New York.
Mieux : alors que la ligne Paris-New York a vu les ventes totales BSP s’effondrer de 33% en janvier, l’Avion et OpenSkies ont, à l’inverse, enregistré une augmentation de leurs recettes BSP de 31% - même si les ventes réalisées par les agences de voyages ne représentent que 40% du total.
Face au retournement de conjoncture, OpenSkies se place comme une alternative pour les passagers dont les budgets voyages ne permettent plus de voyager sur les classes Affaires des compagnies traditionnelles.
« Si les entreprises veulent réaliser des économies de 30% sur leurs budgets voyages, elles peuvent le faire avec notre produit », explique Marc Rochet.
Un argument de vente que les commerciaux OpenSkies s’empressent de diffuser. Les voyageurs d’affaires sont la seule cible à conquérir en ces temps de crise, car du côté du segment Loisirs, selon Dale Moss, la crise a stoppé, pour le moment, tout le potentiel de croissance.
Mieux : alors que la ligne Paris-New York a vu les ventes totales BSP s’effondrer de 33% en janvier, l’Avion et OpenSkies ont, à l’inverse, enregistré une augmentation de leurs recettes BSP de 31% - même si les ventes réalisées par les agences de voyages ne représentent que 40% du total.
Face au retournement de conjoncture, OpenSkies se place comme une alternative pour les passagers dont les budgets voyages ne permettent plus de voyager sur les classes Affaires des compagnies traditionnelles.
« Si les entreprises veulent réaliser des économies de 30% sur leurs budgets voyages, elles peuvent le faire avec notre produit », explique Marc Rochet.
Un argument de vente que les commerciaux OpenSkies s’empressent de diffuser. Les voyageurs d’affaires sont la seule cible à conquérir en ces temps de crise, car du côté du segment Loisirs, selon Dale Moss, la crise a stoppé, pour le moment, tout le potentiel de croissance.