Des plages à l'eau claire et du sable blanc en Espagne sans un touriste français à l'horizon ? "Si vous en trouvez d'autres, je suis preneur !" s'amuse Laurent Maingot, co-fondateur de PTO Travel, installé au Portugal.
"Plus sérieusement, nous voulions élargir notre champ d'action tout en capitalisant sur notre savoir-faire dans la région. Nous avons rencontré le responsable de l'office du tourisme de la Costa Calida et il a su nous intéresser !" s'amuse-t-il.
Bien qu'elle soit une destination très prisée des Espagnols et... des Tchèques (avec en 2019 pas moins de 3 ou 4 vols par semaines et 2 TO dédiés à cette destination), la région de la Manga et sa Costa Calida sont peu connues des Français, qui lui préfèrent l'Andalousie ou la Catalogne.
Et c'est justement la raison pour laquelle PTO Travel a décidé de s'y installer : pour être les seuls sur le marché français... Ou du moins les premiers sur une destination d'avenir, "comme nous l'avons fait avec Porto, qui était méconnue à l'époque où nous nous y sommes installés ou au Montenegro, dont personne ne parlait il y a 10 ans".
La région n'a pas suscité un intérêt particulier, et les constructions "sauvages" sont moins importantes.
La Costa Calida est un peu plus protégée que les autres, comme la Costa Brava, par exemple. La région compte environ 25000 lits, font beaucoup de résidences, ce qui est relativement peu.
"Plus sérieusement, nous voulions élargir notre champ d'action tout en capitalisant sur notre savoir-faire dans la région. Nous avons rencontré le responsable de l'office du tourisme de la Costa Calida et il a su nous intéresser !" s'amuse-t-il.
Bien qu'elle soit une destination très prisée des Espagnols et... des Tchèques (avec en 2019 pas moins de 3 ou 4 vols par semaines et 2 TO dédiés à cette destination), la région de la Manga et sa Costa Calida sont peu connues des Français, qui lui préfèrent l'Andalousie ou la Catalogne.
Et c'est justement la raison pour laquelle PTO Travel a décidé de s'y installer : pour être les seuls sur le marché français... Ou du moins les premiers sur une destination d'avenir, "comme nous l'avons fait avec Porto, qui était méconnue à l'époque où nous nous y sommes installés ou au Montenegro, dont personne ne parlait il y a 10 ans".
La région n'a pas suscité un intérêt particulier, et les constructions "sauvages" sont moins importantes.
La Costa Calida est un peu plus protégée que les autres, comme la Costa Brava, par exemple. La région compte environ 25000 lits, font beaucoup de résidences, ce qui est relativement peu.
Un hôtel, et un circuit en étoile
Sur place, PTO Travel travaille avec un hôtel installé dans une station balnéaire de la Manga, une lagune de 22km de long et 350m de large, les pieds dans l'eau côté mer intérieure ("mare menor").
L'hôtel a été rénové en 2017 et compte 450 chambres ou appartements avec vues sur mer, que le réceptif propose en all inclusive.
Depuis le Doblemar, le réceptif proposera des séjours et des circuits. "La première année nous vendrons essentiellement des circuits en étoile dans la région, des séjours "découverte" depuis le Doblemar" explique Laurent Maingot.
En pension complète, le prix d'appel du séjour sera de 555€ pax compris pour 6 jours - 7 nuits et 740€ pour un circuit.
Par la suite, les circuits partiront de l'hôtel pour se rendre en itinérance sur la Costa Calida, pour faire découvrir à la fois la côte et l'intérieur, avec l'accent mis sur les villes de Murcia, de Carthagène et ses vestiges romains, les visites de châteaux, l’œnologie, la dégustation... Et d'ici 1 ou 2 mois le réceptif pense pouvoir proposer des courts séjours week-end pour découvrir le quartier piétonnier de Murcia.
"J'y crois beaucoup ! s'enthousiasme Laurent Maingot, Le charme de la Manga et de la ville de Murcia vont opérer je suis presque sûr que ça va très vite se vendre" assure-t-il.
D'autant que la région est plutôt bien desservie depuis la France, avec une quarantaine de liaisons vers Alicante (transfert vers l'hôtel : 1h15), point d'entrée vers la Costa Calida, à partir de Paris et avec Transavia, Vueling et Volotea.
PTO Travel ne compte pas s'arrêter là. L'Espagne est un marché porteur pour la France... Mais aussi pour le Portugal, où le réceptif est implanté et qui fut longtemps l'un des marchés les plus présents dans la région.
"Nous avons un autre hôtel sous le coude, mais nous le gardons pour le marché portugais, qu'on souhaite vendre aussi en passant par un trajet en car. C'est une destination qui était très à la mode à partir du Portugal, jusqu'à la crise en 2008, nous souhaitons lui redonner de la dynamique".
L'hôtel a été rénové en 2017 et compte 450 chambres ou appartements avec vues sur mer, que le réceptif propose en all inclusive.
Depuis le Doblemar, le réceptif proposera des séjours et des circuits. "La première année nous vendrons essentiellement des circuits en étoile dans la région, des séjours "découverte" depuis le Doblemar" explique Laurent Maingot.
En pension complète, le prix d'appel du séjour sera de 555€ pax compris pour 6 jours - 7 nuits et 740€ pour un circuit.
Par la suite, les circuits partiront de l'hôtel pour se rendre en itinérance sur la Costa Calida, pour faire découvrir à la fois la côte et l'intérieur, avec l'accent mis sur les villes de Murcia, de Carthagène et ses vestiges romains, les visites de châteaux, l’œnologie, la dégustation... Et d'ici 1 ou 2 mois le réceptif pense pouvoir proposer des courts séjours week-end pour découvrir le quartier piétonnier de Murcia.
"J'y crois beaucoup ! s'enthousiasme Laurent Maingot, Le charme de la Manga et de la ville de Murcia vont opérer je suis presque sûr que ça va très vite se vendre" assure-t-il.
D'autant que la région est plutôt bien desservie depuis la France, avec une quarantaine de liaisons vers Alicante (transfert vers l'hôtel : 1h15), point d'entrée vers la Costa Calida, à partir de Paris et avec Transavia, Vueling et Volotea.
PTO Travel ne compte pas s'arrêter là. L'Espagne est un marché porteur pour la France... Mais aussi pour le Portugal, où le réceptif est implanté et qui fut longtemps l'un des marchés les plus présents dans la région.
"Nous avons un autre hôtel sous le coude, mais nous le gardons pour le marché portugais, qu'on souhaite vendre aussi en passant par un trajet en car. C'est une destination qui était très à la mode à partir du Portugal, jusqu'à la crise en 2008, nous souhaitons lui redonner de la dynamique".
10 000 passagers dans les 3 ans
Les premiers groupes viendront entre septembre et la Toussaint, "un galop d'essai" pour une région ensoleillée 320 jours par an et où l'arrière-saison peut constituer un bon test.
La Costa Calida pourrait accueillir 7 à 800 passagers soit 25 à 30 groupes constitués dont la moitié en séjours et l'autre en circuit.
Les autres propositions (week-end, autotours, excursions...) seront proposées courant avril 2018, mais ne seront commercialisées que pour 2019.
Des offres ont déjà atterri sur les bureaux d'agences groupistes et autocaristes pour qui PTO Travel enfile sa casquette d'opérateur en proposant des packages ; et 2 tour-opérateurs sont déjà en contact avec l'agence réceptive, pour leur "production maison".
Le "point zéro d'engagement" - comprendre, le minimum syndical que PTO Travel souhaite atteindre en 2019 est de 4000 passagers. L'ambition serait de 10 000 passagers "dans les 3 ans" pour une destination qui n'est pas amenée à prendre un tour "industriel".
"On espère à terme développer à égalité les 3 destinations qu'on propose 1/3 sur l'Espagne, autant au Portugal et autant au Montenegro. Nous sommes en progression constante de 30%, c'est tout à fait imaginable".
Pour comparaison, le réceptif compte 25 000 passagers sur ses 3 structures (France, Portugal et Montenegro) avec un bilan à un peu moins de 14 millions d'euros (dont 8 pour la France, 4 au Portugal et 1 au Montenegro).
Début février 2018, PTO a installé ses bureaux à Murcia. "Nous sommes un vrai réceptif installé, avec une licence locale, un bureau, 2 salariés et 2 autres d'ici 2019..." explique Laurent Maingot, qui souhaite faire savoir qu'ils ne viennent pas en touriste.
La Costa Calida pourrait accueillir 7 à 800 passagers soit 25 à 30 groupes constitués dont la moitié en séjours et l'autre en circuit.
Les autres propositions (week-end, autotours, excursions...) seront proposées courant avril 2018, mais ne seront commercialisées que pour 2019.
Des offres ont déjà atterri sur les bureaux d'agences groupistes et autocaristes pour qui PTO Travel enfile sa casquette d'opérateur en proposant des packages ; et 2 tour-opérateurs sont déjà en contact avec l'agence réceptive, pour leur "production maison".
Le "point zéro d'engagement" - comprendre, le minimum syndical que PTO Travel souhaite atteindre en 2019 est de 4000 passagers. L'ambition serait de 10 000 passagers "dans les 3 ans" pour une destination qui n'est pas amenée à prendre un tour "industriel".
"On espère à terme développer à égalité les 3 destinations qu'on propose 1/3 sur l'Espagne, autant au Portugal et autant au Montenegro. Nous sommes en progression constante de 30%, c'est tout à fait imaginable".
Pour comparaison, le réceptif compte 25 000 passagers sur ses 3 structures (France, Portugal et Montenegro) avec un bilan à un peu moins de 14 millions d'euros (dont 8 pour la France, 4 au Portugal et 1 au Montenegro).
Début février 2018, PTO a installé ses bureaux à Murcia. "Nous sommes un vrai réceptif installé, avec une licence locale, un bureau, 2 salariés et 2 autres d'ici 2019..." explique Laurent Maingot, qui souhaite faire savoir qu'ils ne viennent pas en touriste.