Les canons à neige, désormais indispensables - crédit photo : wikicommons / Parisdreux - Espace Villard-Corrençon (38) : Les canons à neige de la piste bleue Chevreuil Haut en fonctionnement.
C'est la seule étude du genre en France. Le département de l'Isère a fait le tour de ses stations entre avril 2017 et octobre 2018.
Il publiait en décembre 2018 les résultat de son étude sur le thème : "Perspectives d'enneigement et impacts sur les stations iséroises à l'horizon 2025-2050"
L'étude a été menée par l'IRSTEA et météo France - CNRS - Centre d'Etudes de la Neige, en s'appuyant sur les scénarios du GIEC.
L'objectif : accompagner les stations dans leur évolution face aux changements climatiques.
Et on peut dire qu'il va falloir s'adapter rapidement : Pour maintenir le niveau d'enneigement et garder le même domaine skiable, la surface équipée en neige de culture devrait passer de 27% actuellement à 42% en 2025, soit +15% en seulement 6 ans !
Il publiait en décembre 2018 les résultat de son étude sur le thème : "Perspectives d'enneigement et impacts sur les stations iséroises à l'horizon 2025-2050"
L'étude a été menée par l'IRSTEA et météo France - CNRS - Centre d'Etudes de la Neige, en s'appuyant sur les scénarios du GIEC.
L'objectif : accompagner les stations dans leur évolution face aux changements climatiques.
Et on peut dire qu'il va falloir s'adapter rapidement : Pour maintenir le niveau d'enneigement et garder le même domaine skiable, la surface équipée en neige de culture devrait passer de 27% actuellement à 42% en 2025, soit +15% en seulement 6 ans !
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Un coût environnemental et économique que les stations devront prendre en compte.
Selon l'étude, pour créer et maintenir ce niveau de neige artificielle, la capacité de stockage des retenues d'altitude devra être multipliée par deux entre 2017 et 2025, sachant que les ressources en eau ne cesse de baisser.
Selon l'analyse financière menée par l'étude, seules les très grandes stations auront la possibilité d'investir tout en maintenant leur chiffre d'affaires et marges actuelles...
Ce qui ne semble pas le cas des plus petites stations, pour qui il faudra faire des choix.
Selon l'étude, pour créer et maintenir ce niveau de neige artificielle, la capacité de stockage des retenues d'altitude devra être multipliée par deux entre 2017 et 2025, sachant que les ressources en eau ne cesse de baisser.
Selon l'analyse financière menée par l'étude, seules les très grandes stations auront la possibilité d'investir tout en maintenant leur chiffre d'affaires et marges actuelles...
Ce qui ne semble pas le cas des plus petites stations, pour qui il faudra faire des choix.
Un défi pour l'Isère
Pour le département de l'Isère, ces projections sont capitales, dans la mesure où la montagne concentre 60 % du chiffre d'affaires annuel des entreprises touristiques iséroises dans les secteurs de l'hébergement et des activités de loisir.
Les stations représentent une consommation annuelle de 500 millions € et en montagne, 53 % des emplois sont liés au tourisme.
Le ski à lui seul représente une source primordiale de revenue pour le département : de département a enregistré 4,8 millions de journées skiées pour l'hiver 2017/2018 et une recette de 123,1 millions €.
Suite aux résultats de l'étude, le département décide de consacrer Plus de 60 % des financements des "contrats de performance des Alpes de l'Isère" de ces deux prochaines année à la diversification du secteur.
Lire aussi : l'interview de Vincent Delaître directeur d’Isère Tourism Mountain Planet : la station du futur sera rentable toute l’année
Les stations représentent une consommation annuelle de 500 millions € et en montagne, 53 % des emplois sont liés au tourisme.
Le ski à lui seul représente une source primordiale de revenue pour le département : de département a enregistré 4,8 millions de journées skiées pour l'hiver 2017/2018 et une recette de 123,1 millions €.
Suite aux résultats de l'étude, le département décide de consacrer Plus de 60 % des financements des "contrats de performance des Alpes de l'Isère" de ces deux prochaines année à la diversification du secteur.
Lire aussi : l'interview de Vincent Delaître directeur d’Isère Tourism Mountain Planet : la station du futur sera rentable toute l’année