"Le marché est très dynamique. Depuis le début d’année, il faut être très réactif dans les processus, car les candidats sont sollicités avec la reprise post covid", affirme Patricia Denis, DRH de Worldia. - Worldia
TourMaG.com - Quel est votre parcours ?
Patricia Denis : J’ai commencé à travailler en 2009, j’ai une douzaine d’années d’expérience professionnelle.
Je suis diplômée d’école de commerce, avec une spécialisation en gestion de projet et entreprenariat. A la suite d’un passage en conseil RH sur des fonctions de business developement, j’ai découvert le métier de RH. J’ai eu envie de faire le métier de mes clients. J’ai fait mon retour sur les bancs de l’école pour suivre un double master RH international entre Paris et Londres.
Puis j’ai commencé à travailler pour de grands groupes, HSBC, MGEN, et dans l’entreprenariat social où j’ai monté le service RH du groupe Arès.
J’ai rejoint Worldia le 3 mars 2020 pour construire le département recrutement. Je suis DRH depuis mai 2021.
J’accompagne la croissance et le développement de Worldia sur le scope RH.
Concrètement, je pilote le service RH avec une équipe de 4 personnes, deux personnes en recrutement et deux chefs de projet RH sur la partie structuration.
Nos enjeux aujourd’hui sont la croissance et l’internationalisation de Worldia. Nous avons un bureau à Berlin, qui nous permet d’ouvrir de nouveaux marchés.
TourMaG.com - Comment se porte le marché de l'emploi dans l'industrie du tourisme ? Comment a-t-il évolué au cours des dernières années ?
Patricia Denis : C’est une période dense pour le tourisme. C’est la haute saison des bookings, nous préparons l’été, donc il y a besoin de renfort.
Le marché est très dynamique. Depuis le début d’année, il faut être très réactif dans les processus, car les candidats sont sollicités avec la reprise post covid.
Worldia est un tour-opérateur digitalisé qui permet de faire du voyage à la carte sur-mesure. L’idée est d’accompagner par du conseil l’agence qui va personnaliser via notre plateforme le voyage jusqu’au retour du client. Une grosse partie de notre force de frappe sera le service relation client.
Nous avons plutôt une population jeune, la moyenne d’âge est de 30 ans. Notre CEO veut donner sa chance aux jeunes.
Le monde du travail devient agile, on va chercher des compétences d’agilité forte. C’est une tendance inhérente au secteur, qui s’est renforcée avec le covid. De nature, il est soumis à des événements externes, un volcan en irruption en Islande, des incendies en Australie, des stops and go à cause du covid. L’agilité est la clé.
Patricia Denis : J’ai commencé à travailler en 2009, j’ai une douzaine d’années d’expérience professionnelle.
Je suis diplômée d’école de commerce, avec une spécialisation en gestion de projet et entreprenariat. A la suite d’un passage en conseil RH sur des fonctions de business developement, j’ai découvert le métier de RH. J’ai eu envie de faire le métier de mes clients. J’ai fait mon retour sur les bancs de l’école pour suivre un double master RH international entre Paris et Londres.
Puis j’ai commencé à travailler pour de grands groupes, HSBC, MGEN, et dans l’entreprenariat social où j’ai monté le service RH du groupe Arès.
J’ai rejoint Worldia le 3 mars 2020 pour construire le département recrutement. Je suis DRH depuis mai 2021.
J’accompagne la croissance et le développement de Worldia sur le scope RH.
Concrètement, je pilote le service RH avec une équipe de 4 personnes, deux personnes en recrutement et deux chefs de projet RH sur la partie structuration.
Nos enjeux aujourd’hui sont la croissance et l’internationalisation de Worldia. Nous avons un bureau à Berlin, qui nous permet d’ouvrir de nouveaux marchés.
TourMaG.com - Comment se porte le marché de l'emploi dans l'industrie du tourisme ? Comment a-t-il évolué au cours des dernières années ?
Patricia Denis : C’est une période dense pour le tourisme. C’est la haute saison des bookings, nous préparons l’été, donc il y a besoin de renfort.
Le marché est très dynamique. Depuis le début d’année, il faut être très réactif dans les processus, car les candidats sont sollicités avec la reprise post covid.
Worldia est un tour-opérateur digitalisé qui permet de faire du voyage à la carte sur-mesure. L’idée est d’accompagner par du conseil l’agence qui va personnaliser via notre plateforme le voyage jusqu’au retour du client. Une grosse partie de notre force de frappe sera le service relation client.
Nous avons plutôt une population jeune, la moyenne d’âge est de 30 ans. Notre CEO veut donner sa chance aux jeunes.
Le monde du travail devient agile, on va chercher des compétences d’agilité forte. C’est une tendance inhérente au secteur, qui s’est renforcée avec le covid. De nature, il est soumis à des événements externes, un volcan en irruption en Islande, des incendies en Australie, des stops and go à cause du covid. L’agilité est la clé.
Worldia : "Nous arrivons relativement bien à créer un vivier de candidats"
TourMaG.com - Le secteur du tourisme connait des difficultés de recrutement ? Quels outils mettre en place pour répondre aux besoins du marché ?
Patricia Denis : Nous ne souffrons pas de problématiques d’attractivité, car nous avons des bureaux au cœur de Paris, nous proposons du télétravail, nous sommes dans les prix du marché et notre image est conviviale.
L’agilité et l’international correspondent bien à ce que recherchent les candidats. Le terrain de jeu que l’on va offrir est en adéquation avec leurs attentes et leur permettra de nourrir et développer leur employabilité demain. Nous sommes un peu la boite du tourisme de demain.
Notre marque employeur apparait comme étant assez conviviale, dynamique, agile, internationale et avec des perspectives de croissance. Nous arrivons relativement bien à créer un vivier de candidats.
Notre organisation du travail est relativement dans l’air du temps et avec laquelle nous sommes complétement à l’aise. Ça correspond à notre ADN et c’est en phase avec le marché. Post période d’essai, nous offrons deux jours de télétravail, c’est quelque chose qui est apprécié.
Lire aussi : Télétravail : après la crise, le monde du travail passe au mode hybride
Patricia Denis : Nous ne souffrons pas de problématiques d’attractivité, car nous avons des bureaux au cœur de Paris, nous proposons du télétravail, nous sommes dans les prix du marché et notre image est conviviale.
L’agilité et l’international correspondent bien à ce que recherchent les candidats. Le terrain de jeu que l’on va offrir est en adéquation avec leurs attentes et leur permettra de nourrir et développer leur employabilité demain. Nous sommes un peu la boite du tourisme de demain.
Notre marque employeur apparait comme étant assez conviviale, dynamique, agile, internationale et avec des perspectives de croissance. Nous arrivons relativement bien à créer un vivier de candidats.
Notre organisation du travail est relativement dans l’air du temps et avec laquelle nous sommes complétement à l’aise. Ça correspond à notre ADN et c’est en phase avec le marché. Post période d’essai, nous offrons deux jours de télétravail, c’est quelque chose qui est apprécié.
Lire aussi : Télétravail : après la crise, le monde du travail passe au mode hybride
Télétravail : "Cette organisation nous permet d’attirer et de retenir des talents dans les équipes..."
TourMaG.com - Quel impact la crise sanitaire a-t-elle eu sur le marché ?
Patricia Denis : D’abord, dans le tourisme, la crise sanitaire a détruit beaucoup d’emplois. Elle a créé un appel d’air. Chez Worldia, nous avons pu préserver les emplois et garder les forces vives.
Ensuite, elle a entrainé le télétravail. Il n’était pas pratiqué avant la pandémie. Au début, comme pour tout le monde, le télétravail a été subi. Nous avons ensuite choisi de le structurer. Nous avons saisi l’opportunité, mais pour cela, nous avons interrogé les collaborateurs et monté le chantier Worldia at work pour créer une charte de télétravail, un accompagnement du changement, etc…
Pour les populations tourisme, notamment relation client, le rythme hebdomadaire est hybride. Les collaborateurs sont très contents.
Aujourd’hui, ils ont la possibilité de prendre quatre semaines complètes de télétravail par an.
TourMaG.com - Quel bilan faites-vous du télétravail ?
Patricia Denis : Je pense que cette organisation nous permet d’attirer et de retenir des talents dans les équipes, mais aussi d’offrir un équilibre vie privée/vie perso, dont les gens sont satisfaits.
TourMaG.com - Quelles sont les attentes des candidats ? Comment y répondez-vous ?
Patricia Denis : Comme nous sommes sur une population relativement jeune, l’un des enjeux est la formation ou plus précisément de se développer professionnellement.
Ils sont dans l’attente d’une évolution rapide. Ils veulent des perspectives d’évolution. C’est très générationnel.
Nous grossissons, nous œuvrons à structurer les parcours de carrières. Une partie des collaborateurs veut devenir manager, à nous de les accompagner, de grandir avec eux.
Patricia Denis : D’abord, dans le tourisme, la crise sanitaire a détruit beaucoup d’emplois. Elle a créé un appel d’air. Chez Worldia, nous avons pu préserver les emplois et garder les forces vives.
Ensuite, elle a entrainé le télétravail. Il n’était pas pratiqué avant la pandémie. Au début, comme pour tout le monde, le télétravail a été subi. Nous avons ensuite choisi de le structurer. Nous avons saisi l’opportunité, mais pour cela, nous avons interrogé les collaborateurs et monté le chantier Worldia at work pour créer une charte de télétravail, un accompagnement du changement, etc…
Pour les populations tourisme, notamment relation client, le rythme hebdomadaire est hybride. Les collaborateurs sont très contents.
Aujourd’hui, ils ont la possibilité de prendre quatre semaines complètes de télétravail par an.
TourMaG.com - Quel bilan faites-vous du télétravail ?
Patricia Denis : Je pense que cette organisation nous permet d’attirer et de retenir des talents dans les équipes, mais aussi d’offrir un équilibre vie privée/vie perso, dont les gens sont satisfaits.
TourMaG.com - Quelles sont les attentes des candidats ? Comment y répondez-vous ?
Patricia Denis : Comme nous sommes sur une population relativement jeune, l’un des enjeux est la formation ou plus précisément de se développer professionnellement.
Ils sont dans l’attente d’une évolution rapide. Ils veulent des perspectives d’évolution. C’est très générationnel.
Nous grossissons, nous œuvrons à structurer les parcours de carrières. Une partie des collaborateurs veut devenir manager, à nous de les accompagner, de grandir avec eux.
Profil jeunes : "Il y a une plus forte impatience"
TourMaG.com - En matière de recrutement, avez-vous revu vos process au fil des ans ?
Patricia Denis : Nous avons précisé nos attentes grâce à un travail d’identification et d’évaluation des compétences métier clés.
Nous avons refondu nos fiches de poste pour clarifier en interne ces compétences clés au sein des équipes tourisme. C’est un travail de clarification et de structuration.
L’équipe en charge des recrutements a été musclées pour plus de professionnalisme et de réactivité.
Systématiquement, en entretien, nous testons les compétences avec un test technique pour objectiver et fiabiliser nos processus de recrutement. C’est un enjeu pour moi, car nous sommes en faveur de la diversité et ça passe par des processus de recrutement structurés.
Nous avons également réactivé les partenariats avec des écoles, dont Viaticus. Cela contribue à l’employabilité des jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi. Nous avons pris plusieurs alternants et jeunes diplômés de ces écoles, dont les postes sont devenus pérennes.
Nous sommes ouverts aux profils en reconversion, car les compétences sont transférables. Il existe de belles formations en reconversion. C’est important de rester ouvert à la diversité.
TourMaG.com - Quel regard portent les jeunes sur le monde du travail ?
Patricia Denis : Il y a une plus forte impatience. Les jeunes souhaitent progresser, grandir et en même temps, cette ambition se marie avec une quête de convivialité et de simplicité dans les relations. Ils ne cherchent pas un environnement trop formel.
Nous sommes dans une organisation start-up, derrière l’agilité, il y a aussi la convivialité. Nos trois valeurs sont : l’ambition, l’intégrité et le plaisir.
Nous faisons des satisfaction survey dans le cadre de l’ onboarding. Nous suivons les feedbacks des collaborateurs. Un comité de collaborateurs permet de passer des moments conviviaux, d’organiser des apéros, des soirées d’entreprise…
TourMaG.com – On dit les jeunes volatils, qu’en pensez-vous ?
Patricia Denis : La rétention des jeunes est un enjeu. Ils sont volatils par nature, c’est quelque chose que l’on a admis.
Nous sommes une entreprise francilienne, le marché de l’emploi y est très dynamique. En début de carrière, ils sont dans une phase de découverte, ils n’ont pas les mêmes attaches, ni les mêmes attentes que celles de gens bien installés.
Charge à nous de les faire grandir pour assurer une stabilité des compétences et donner de la visibilité.
La mobilité interne est un enjeu. Il faut être pragmatique, nous sommes 150, on ne peut pas offrir des changements de carrière tous les ans à chacun.
Patricia Denis : Nous avons précisé nos attentes grâce à un travail d’identification et d’évaluation des compétences métier clés.
Nous avons refondu nos fiches de poste pour clarifier en interne ces compétences clés au sein des équipes tourisme. C’est un travail de clarification et de structuration.
L’équipe en charge des recrutements a été musclées pour plus de professionnalisme et de réactivité.
Systématiquement, en entretien, nous testons les compétences avec un test technique pour objectiver et fiabiliser nos processus de recrutement. C’est un enjeu pour moi, car nous sommes en faveur de la diversité et ça passe par des processus de recrutement structurés.
Nous avons également réactivé les partenariats avec des écoles, dont Viaticus. Cela contribue à l’employabilité des jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi. Nous avons pris plusieurs alternants et jeunes diplômés de ces écoles, dont les postes sont devenus pérennes.
Nous sommes ouverts aux profils en reconversion, car les compétences sont transférables. Il existe de belles formations en reconversion. C’est important de rester ouvert à la diversité.
TourMaG.com - Quel regard portent les jeunes sur le monde du travail ?
Patricia Denis : Il y a une plus forte impatience. Les jeunes souhaitent progresser, grandir et en même temps, cette ambition se marie avec une quête de convivialité et de simplicité dans les relations. Ils ne cherchent pas un environnement trop formel.
Nous sommes dans une organisation start-up, derrière l’agilité, il y a aussi la convivialité. Nos trois valeurs sont : l’ambition, l’intégrité et le plaisir.
Nous faisons des satisfaction survey dans le cadre de l’ onboarding. Nous suivons les feedbacks des collaborateurs. Un comité de collaborateurs permet de passer des moments conviviaux, d’organiser des apéros, des soirées d’entreprise…
TourMaG.com – On dit les jeunes volatils, qu’en pensez-vous ?
Patricia Denis : La rétention des jeunes est un enjeu. Ils sont volatils par nature, c’est quelque chose que l’on a admis.
Nous sommes une entreprise francilienne, le marché de l’emploi y est très dynamique. En début de carrière, ils sont dans une phase de découverte, ils n’ont pas les mêmes attaches, ni les mêmes attentes que celles de gens bien installés.
Charge à nous de les faire grandir pour assurer une stabilité des compétences et donner de la visibilité.
La mobilité interne est un enjeu. Il faut être pragmatique, nous sommes 150, on ne peut pas offrir des changements de carrière tous les ans à chacun.
"Nous verrons des cumuls ou alternances de statuts"
TourMaG.com – Vous venez de parler de la fidélisation des jeunes. Quels sont les autres enjeux aujourd'hui ? Etaient-ils différents au début des années 2000 ?
Patricia Denis : La fidélisation est un enjeu, car nous sommes sur des populations jeunes, digitales, plus captives, qui peuvent passer sur d’autres secteurs d’activité. On va les fidéliser avec de la culture entreprise, de la convivialité et en les faisant grandir.
L’entreprise continue à se transformer, nous avons doublé l’effectif depuis la pandémie. Nous nous ouvrons à l’international. C’est une aventure organisationnelle enthousiasmante.
Les jeunes peuvent y contribuer, avoir de l’impact : mettre en place des processus, participer à des chantiers, se former.
L’enjeu pour nous aujourd’hui est la réactivité du processus de recrutement.
TourMaG.com – La rémunération est un frein sur le marché du travail dans le tourisme. Comment vous positionnez-vous ?
Patricia Denis : Nous suivons les grilles du marché. La rémunération en RH regroupe les conditions de travail, les opportunités de développement des compétences. Cela englobe d’autres sujets que du pur numéraire.
TourMaG.com – Quel est le futur du monde du travail à horizon 5 ans ?
Patricia Denis : Je pense que nous rencontrerons de plus en plus de reconversions. Des personnes qui n’en sont pas issues et vont l’intégrer et à l’inverse des personnes qui le quitteront. Cela va créer une porosité interne au secteur. C’est intéressant.
Ensuite, nous verrons des cumuls ou alternances de statuts. Nous commençons à voir des gens qui ont créé leur boîte, revenir au salariat, ou au freelance. C’est une tendance qui vient des Etats-Unis, ce n’est pas propre au tourisme.
Cela va entraîner d’autres modalités de collaboration, ça existe déjà sur la tech. Peut-être que cela concernera certaines populations du tourisme ?
Après, je m’interroge : A l’avenir, comment le télétravail va dialoguer avec la culture d’entreprise ? C’est une question ouverte. Nous pensons aujourd’hui, qu’il est important d’avoir du présentiel, de la réactivité et de la coordination, c’est pourquoi nous ne sommes pas sur du full remote.
C’est une vraie question. Il faudra que l’on reste à l’écoute de cette évolution.
Patricia Denis : La fidélisation est un enjeu, car nous sommes sur des populations jeunes, digitales, plus captives, qui peuvent passer sur d’autres secteurs d’activité. On va les fidéliser avec de la culture entreprise, de la convivialité et en les faisant grandir.
L’entreprise continue à se transformer, nous avons doublé l’effectif depuis la pandémie. Nous nous ouvrons à l’international. C’est une aventure organisationnelle enthousiasmante.
Les jeunes peuvent y contribuer, avoir de l’impact : mettre en place des processus, participer à des chantiers, se former.
L’enjeu pour nous aujourd’hui est la réactivité du processus de recrutement.
TourMaG.com – La rémunération est un frein sur le marché du travail dans le tourisme. Comment vous positionnez-vous ?
Patricia Denis : Nous suivons les grilles du marché. La rémunération en RH regroupe les conditions de travail, les opportunités de développement des compétences. Cela englobe d’autres sujets que du pur numéraire.
TourMaG.com – Quel est le futur du monde du travail à horizon 5 ans ?
Patricia Denis : Je pense que nous rencontrerons de plus en plus de reconversions. Des personnes qui n’en sont pas issues et vont l’intégrer et à l’inverse des personnes qui le quitteront. Cela va créer une porosité interne au secteur. C’est intéressant.
Ensuite, nous verrons des cumuls ou alternances de statuts. Nous commençons à voir des gens qui ont créé leur boîte, revenir au salariat, ou au freelance. C’est une tendance qui vient des Etats-Unis, ce n’est pas propre au tourisme.
Cela va entraîner d’autres modalités de collaboration, ça existe déjà sur la tech. Peut-être que cela concernera certaines populations du tourisme ?
Après, je m’interroge : A l’avenir, comment le télétravail va dialoguer avec la culture d’entreprise ? C’est une question ouverte. Nous pensons aujourd’hui, qu’il est important d’avoir du présentiel, de la réactivité et de la coordination, c’est pourquoi nous ne sommes pas sur du full remote.
C’est une vraie question. Il faudra que l’on reste à l’écoute de cette évolution.
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"25 ANS" - LES INITIATIVES QUI ONT COMPTÉ
Publié par Caroline Lelievre
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
