« Nous voulons faire de notre différence un acte de développement économique et nous placer comme une alternative au tourisme industriel...»
Ils sont artisans, cultivateurs, musiciens, horticulteurs, restaurateurs, pêcheurs, conteurs, propriétaires de gîte, botanistes, ébénistes, herboristes, potiers, taxis même.
Ils ont ce trait commun : la volonté de retenir les visiteurs pour leur transmettre la culture, les produits du terroir, les traditions, l'identité et l'esprit de leur « pays ».
« Nous voulons faire de notre différence un acte de développement économique et nous placer comme une alternative au tourisme industriel.
Nous avons fait un grand travail sur nous-mêmes car nous avions tendance à nous auto-dénigrer » déclare Patrick Duchet, initiateur et promoteur du réseau.
Ils ont ce trait commun : la volonté de retenir les visiteurs pour leur transmettre la culture, les produits du terroir, les traditions, l'identité et l'esprit de leur « pays ».
« Nous voulons faire de notre différence un acte de développement économique et nous placer comme une alternative au tourisme industriel.
Nous avons fait un grand travail sur nous-mêmes car nous avions tendance à nous auto-dénigrer » déclare Patrick Duchet, initiateur et promoteur du réseau.
7 ans de réflexion
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Le projet est né en 2000 et il aura fallu près de sept ans pour qu'il se réalise.
En 2007 il a remporté le Grand Prix de l'Ingénierie Touristique d'ODIT France. Jusqu'en 2008 il n'était encore référencé nulle part. C'est aujourd'hui chose faite.
« Tak Tak » a une démarche professionnelle. Les demandes sont centralisées par Patrick Duchet qui coordonne les rendez-vous et organise les visites et les rencontres.
Les services proposés vont de la prestation isolée au séjour avec accueil à l'aéroport, repas pris en table d'hôtes, ferme-auberge ou restaurant créole.
Le logement se fait en gîte. Le réseau compte 80 lits répartis en une demi-douzaine de gîtes et de maisons d'hôtes.
En matière de prestations, l'éventail de l'offre est vaste. Il va de l'initiation à la danse et à la musique « bélé », héritage africain, à une balade en mer en yole avec un pêcheur, d'une matinée scientifique autour du volcanisme à une matinée shopping avec l'assurance d'avoir les meilleures adresses des produits du terroir (miel, chocolat, tisanes, rhum, épices etc.)
Un must ? Ecouter le conteur-comédien Jean-Claude Duverger qui écrit ses textes et n'a pas son pareil pour capter son auditoire...
En 2007 il a remporté le Grand Prix de l'Ingénierie Touristique d'ODIT France. Jusqu'en 2008 il n'était encore référencé nulle part. C'est aujourd'hui chose faite.
« Tak Tak » a une démarche professionnelle. Les demandes sont centralisées par Patrick Duchet qui coordonne les rendez-vous et organise les visites et les rencontres.
Les services proposés vont de la prestation isolée au séjour avec accueil à l'aéroport, repas pris en table d'hôtes, ferme-auberge ou restaurant créole.
Le logement se fait en gîte. Le réseau compte 80 lits répartis en une demi-douzaine de gîtes et de maisons d'hôtes.
En matière de prestations, l'éventail de l'offre est vaste. Il va de l'initiation à la danse et à la musique « bélé », héritage africain, à une balade en mer en yole avec un pêcheur, d'une matinée scientifique autour du volcanisme à une matinée shopping avec l'assurance d'avoir les meilleures adresses des produits du terroir (miel, chocolat, tisanes, rhum, épices etc.)
Un must ? Ecouter le conteur-comédien Jean-Claude Duverger qui écrit ses textes et n'a pas son pareil pour capter son auditoire...
Passeur de culture
A 52 ans Patrick Duchet est un homme orchestre. Au coeur de l'île, enfoui dans une végétation exubérante, son gîte, très rustique, accueille régulièrement des vacanciers.
Là, il raconte les plantes, les fleurs, le volcan, les amérindiens, les africains, la fusion des cultures. Cet homme qui agit comme un passeur de valeurs culturelles a aussi la bosse du commerce. En 2008 après une première année d'activité il a distribué 300 000 euros aux membres du réseau.
Il les paie directement et immédiatement au moment de la prestation ajoutant ainsi un « plus » à leur activité. Son objectif ?
« Donner la même ouverture et les mêmes opportunités de commercialisation à tous les membres du réseau, du plus important au plus petit et devenir incontournable ».
En savoir plus : www.taktak-martinique.com
A suivre : un entretien avec Madeleine de Grandmaison, présidente du Comité Martiniquais du Tourisme
Là, il raconte les plantes, les fleurs, le volcan, les amérindiens, les africains, la fusion des cultures. Cet homme qui agit comme un passeur de valeurs culturelles a aussi la bosse du commerce. En 2008 après une première année d'activité il a distribué 300 000 euros aux membres du réseau.
Il les paie directement et immédiatement au moment de la prestation ajoutant ainsi un « plus » à leur activité. Son objectif ?
« Donner la même ouverture et les mêmes opportunités de commercialisation à tous les membres du réseau, du plus important au plus petit et devenir incontournable ».
En savoir plus : www.taktak-martinique.com
A suivre : un entretien avec Madeleine de Grandmaison, présidente du Comité Martiniquais du Tourisme
AOC : little is beautiful... Rhum JM !
La Martinique s'enorgueillit de produire le seul rhum au monde à avoir reçu l'Appellation d'Origine Contrôlée.
Depuis 1996 les rhums agricoles de la Martinique bénéficient en effet de cette mention qui garantit leur authenticité et un lien intime entre le produit, son terroir et un savoir-faire des usages locaux.
Rhum JM fait partie des distilleries qui se visitent. Implantée sur le nord-est de l'île depuis 1790 et produisant du rhum depuis 1845, elle l'entreprise adhère au réseau TakTak.
Sa particularité ? Tout en s'étendant sur 150 hectares – dont 100 consacrés à la canne à sucre –, en produisant près de 480 000 litres de rhum par an et an alignant les médailles est les récompenses,
JM est aujourd'hui la plus petite distillerie de l'île puisqu'elle emploie moins d'une dizaine d'employés.
Depuis 1996 les rhums agricoles de la Martinique bénéficient en effet de cette mention qui garantit leur authenticité et un lien intime entre le produit, son terroir et un savoir-faire des usages locaux.
Rhum JM fait partie des distilleries qui se visitent. Implantée sur le nord-est de l'île depuis 1790 et produisant du rhum depuis 1845, elle l'entreprise adhère au réseau TakTak.
Sa particularité ? Tout en s'étendant sur 150 hectares – dont 100 consacrés à la canne à sucre –, en produisant près de 480 000 litres de rhum par an et an alignant les médailles est les récompenses,
JM est aujourd'hui la plus petite distillerie de l'île puisqu'elle emploie moins d'une dizaine d'employés.
Le tour de l'île en yole : une exclusivité martiniquaise
Héritée du Gommier, l'embarcation caraïbe traditionnelle de pêche au large, la Yole fait partie de l'histoire maritime de la Martinique.
Dans le passé les courses de yoles ne mettaient en lice que quelques pêcheurs professionnels à l'occasion des fêtes patronales.
Aujourd'hui les courses sont devenues l'affaire de toutes les commune côtières martiniquaises avec des équipages sponsorisées.
Point d'orgue : le tour de l'île. Connu et réputé dans toute la Caraïbe, il se déroule tous les ans durant la dernière semaine de juillet et suscite un extraordinaire engouement populaire.
De forme effilée, à rames et à voile, sans quille, sans lest, sans dérive ni gouvernail, à faible tirant d'eau, la yole est une embarcation légère très instable qui exige de la part de la dizaine de « yoleurs » qui sont à son bord une forme physique exceptionnelle et beaucoup d'agilité.
Exclusive à la Martinique, cette course est gravée dans le patrimoine martiniquais. Quant à la pratique de la Yole, elle est présente dans le cursus scolaire. Enseignée comme discipline sportive, elle est devenue depuis 1999 une activité optionnelle au baccalauréat !
Dans le passé les courses de yoles ne mettaient en lice que quelques pêcheurs professionnels à l'occasion des fêtes patronales.
Aujourd'hui les courses sont devenues l'affaire de toutes les commune côtières martiniquaises avec des équipages sponsorisées.
Point d'orgue : le tour de l'île. Connu et réputé dans toute la Caraïbe, il se déroule tous les ans durant la dernière semaine de juillet et suscite un extraordinaire engouement populaire.
De forme effilée, à rames et à voile, sans quille, sans lest, sans dérive ni gouvernail, à faible tirant d'eau, la yole est une embarcation légère très instable qui exige de la part de la dizaine de « yoleurs » qui sont à son bord une forme physique exceptionnelle et beaucoup d'agilité.
Exclusive à la Martinique, cette course est gravée dans le patrimoine martiniquais. Quant à la pratique de la Yole, elle est présente dans le cursus scolaire. Enseignée comme discipline sportive, elle est devenue depuis 1999 une activité optionnelle au baccalauréat !
Le tour de l'île en yole, connu et réputé dans toute la Caraïbe, se déroule tous les ans durant la dernière semaine de juillet et suscite un extraordinaire engouement populaire.