La résignation n’est pas la meilleure riposte face aux arnaques répétées dont sont chaque année victimes des dizaines de pélerins en France.
Pour faire leur voyage initiatique, ils ont parfois économisé toute une vie. Puis ils tombent entre les griffes de rabatteurs, souvent des compatriotes, qui ont pour rôle de les dépouiller.
Profitant de l’ignorance de leurs interlocuteurs, des pseudo-agents de voyages, leur remettent ensuite des visas et des titres de transport complètement fantaisistes, des vouchers qui n’en ont que le nom ou affrètent des compagnies aériennes poubelles.
Parfois, ils ne se donnent même pas cette peine et disparaissent carrément avec la caisse, laissant derrière eux des larmes, du chagrin et une immense frustration.
C’était encore le cas cette année avec l’agence Madina Voyages, dont le gérant a disparu avec les passeports et l’argent de plusieurs centaines de clients de la région Ile-de-France.
Rappelons aussi la Suisse avec l'affaire Manasik Voyage, autre agence genévoise, « réputée pour son manque de sérieux et ses pratiques opaques. »
Pour faire leur voyage initiatique, ils ont parfois économisé toute une vie. Puis ils tombent entre les griffes de rabatteurs, souvent des compatriotes, qui ont pour rôle de les dépouiller.
Profitant de l’ignorance de leurs interlocuteurs, des pseudo-agents de voyages, leur remettent ensuite des visas et des titres de transport complètement fantaisistes, des vouchers qui n’en ont que le nom ou affrètent des compagnies aériennes poubelles.
Parfois, ils ne se donnent même pas cette peine et disparaissent carrément avec la caisse, laissant derrière eux des larmes, du chagrin et une immense frustration.
C’était encore le cas cette année avec l’agence Madina Voyages, dont le gérant a disparu avec les passeports et l’argent de plusieurs centaines de clients de la région Ile-de-France.
Rappelons aussi la Suisse avec l'affaire Manasik Voyage, autre agence genévoise, « réputée pour son manque de sérieux et ses pratiques opaques. »
20 % des pèlerins partis avec des « vrais faux visas »
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Les pouvoir publics et notamment le Ministre du tourisme et le Snav ne peuvent plus ignorer cette situation. En effet, le boom du tourisme cultuel attire de plus en plus les margoulins. Si on dénombrait 5 à 6.000 départs au début des années 2000, cette année, ce sont environ 40.000 musulmans qui se sont rendus dans la capitale religieuse de l’Islam.
Malgré le travail de l’Association SOS Pèlerin, 20 % des pèlerins sont encore partis cette année avec des « vrais faux visas », a déclaré Zakaria Nana, président-fondateur de l’association SOS Pèlerin, à la presse marocaine.
Alors que faire : « combiner une transparence des contrats, un meilleur contrôle des agences de voyage, une régulation du marché et une réglementation étatique plus forte. Des campagnes d’information sont également nécessaires». Pour Zakaria Nana, il faudrait « un tour opérateur global qui apporterait de la transparence ».
Une idée à retenir. En attendant, une poignée d’individus peu scrupuleux et d’obscures officines continue de jeter chaque année l’opprobre sur toute une profession. Il serait temps que notre ministre de la « Consommation et du tourisme » s’en émeuve et que le Snav se rapproche de tous les partenaires qui veulent que « ça change », pour en finir avec ces pratiques d’un autre âge.
(*) L’industrie du pèlerinage à La Mecque « pèserait » 250 millions d’euros.
Malgré le travail de l’Association SOS Pèlerin, 20 % des pèlerins sont encore partis cette année avec des « vrais faux visas », a déclaré Zakaria Nana, président-fondateur de l’association SOS Pèlerin, à la presse marocaine.
Alors que faire : « combiner une transparence des contrats, un meilleur contrôle des agences de voyage, une régulation du marché et une réglementation étatique plus forte. Des campagnes d’information sont également nécessaires». Pour Zakaria Nana, il faudrait « un tour opérateur global qui apporterait de la transparence ».
Une idée à retenir. En attendant, une poignée d’individus peu scrupuleux et d’obscures officines continue de jeter chaque année l’opprobre sur toute une profession. Il serait temps que notre ministre de la « Consommation et du tourisme » s’en émeuve et que le Snav se rapproche de tous les partenaires qui veulent que « ça change », pour en finir avec ces pratiques d’un autre âge.
(*) L’industrie du pèlerinage à La Mecque « pèserait » 250 millions d’euros.