Facebook, malgré les scandales, les internautes n'ont pas "encore" fui le réseau social - Crédit photo : Pixabay, libre pour usage commercial
Facebook a connu une année 2018 qui pourrait s'apparenter à une année noire, navigant de scandale en scandale, le célèbre réseau social a vu son image entaché à mesure que l'année s'écoulée.
Cette mauvaise publicité semblait avoir fragilisé la confiance des internautes. Une étude du Pew Research Center, un organisme indépendant, publiée en octobre 2018, démontre que 26% des Américains seraient prêts à désinstaller l'application et ce taux atteint 44% chez les jeunes générations.
Sauf qu'entre la volonté et les actes, la frontière est parfois immense sur l'ensemble des continents. Facebook dévoilait, jeudi 31 janvier 2019, ses chiffres pour le précédent exercice et le moins que l'on puisse dire c'est que le banquier de la firme de Menlo Park pouvait arborer un immense sourire et Mark Zukerberck un ouf de soulagement.
A lire : Réseaux sociaux : se lancer sur Facebook a-t-il encore un sens ?
Avec 2,32 milliards de profils sur le réseau social, sa domination mondiale n'a pas été remise en cause pas les scandales bien au contraire. Ces derniers ont augmenté de 9%, par rapport à 2017. En Europe, 381 millions de personnes sont présentes sur le réseau social, en Asie-Pacifique 947 millions et 242 millions en Amérique du Nord.
Ces excellents résultats se sont convertis aussi financièrement par des bénéfices record. Avec 22 milliards de dollars de bénéfice, pour un chiffre d'affaires de 55 milliards, la gestion de Facebook a été saluée par les traders new-yorkais, avec une croissance de l'action de +12%.
Cette mauvaise publicité semblait avoir fragilisé la confiance des internautes. Une étude du Pew Research Center, un organisme indépendant, publiée en octobre 2018, démontre que 26% des Américains seraient prêts à désinstaller l'application et ce taux atteint 44% chez les jeunes générations.
Sauf qu'entre la volonté et les actes, la frontière est parfois immense sur l'ensemble des continents. Facebook dévoilait, jeudi 31 janvier 2019, ses chiffres pour le précédent exercice et le moins que l'on puisse dire c'est que le banquier de la firme de Menlo Park pouvait arborer un immense sourire et Mark Zukerberck un ouf de soulagement.
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Avec 2,32 milliards de profils sur le réseau social, sa domination mondiale n'a pas été remise en cause pas les scandales bien au contraire. Ces derniers ont augmenté de 9%, par rapport à 2017. En Europe, 381 millions de personnes sont présentes sur le réseau social, en Asie-Pacifique 947 millions et 242 millions en Amérique du Nord.
Ces excellents résultats se sont convertis aussi financièrement par des bénéfices record. Avec 22 milliards de dollars de bénéfice, pour un chiffre d'affaires de 55 milliards, la gestion de Facebook a été saluée par les traders new-yorkais, avec une croissance de l'action de +12%.
"Facebook se ringardise..." selon le sociologue Olivier Glassey, dans 20 minutes
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Et pour obtenir de tels résultats, près de 98% du CA est obtenu par la publicité. Avec une utilisation de la data optimisée pour permettre aux publicitaires de mieux profiler les internautes, le réseau social devrait réussir à capter en 2019 près de 20% de la publicité numérique mondiale, sur les 327,28 milliards qui seront dépensés.
De quoi faire tourner la tête à l'ensemble des acteurs du voyage, et à de nombreux médias, qui ont vu leurs recettes fondre comme neige au soleil, à mesure de la captation des publicités par les géants du numérique.
Si tout est rose dans le monde merveilleux de Mark, dont la fortune personnelle est estimée à 62 milliards de dollars par Forbes en 2018, Olivier Glassey, sociologue spécialiste des usages du numérique a fortement remis en cause cette ode à la joie dans les colonnes du journal "20 minutes".
"Facebook prépare les marchés de l’Amérique du Nord et de l’Europe à la stagnation voire à la régression... Le réseau social a été atteint. Il se ringardise, si on peut dire, du point de vue des adolescents. A la fois, les intérêts de la population se déplacent, mais Facebook a les capacités soit de copier les fonctionnalités des concurrents soit d’acheter les plateformes... Facebook nous suit là où nous allons."
Et Sébastien Répéto, le directeur de My Destination, de conclure "on regardait Facebook comme quelque chose de massif, avec des belles statistiques. Ce qui est important ce n'est plus ça, mais plutôt de savoir si on touche les bonnes personnes au bon moment."
Facebook vient vérifier une nouvelle fois l'adage de Léon Zitrone "qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi."
De quoi faire tourner la tête à l'ensemble des acteurs du voyage, et à de nombreux médias, qui ont vu leurs recettes fondre comme neige au soleil, à mesure de la captation des publicités par les géants du numérique.
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