Voyage Belize : A ceux qui connaissent les Caraïbes, la terre ferme bélizienne rappellera sans surprise la fertilité végétale des tropiques - JFR
Dans le coucou à hélices filant à basse altitude depuis Belize City vers Dangriga, au sud du pays, le paysage est limpide comme la mer des Caraïbes : à droite, le continent, avec sa végétation dense et ses reliefs forestiers, grimpant en direction du Guatemala ; sous les ailes, la côte, sauvage et verte de mangrove ; à gauche, l’immense lagon, entaché d’ilots épars et isolés, plantés dans l’immensité de la mer.
A lire aussi : L’Amérique centrale renoue avec le tourisme européen
Bienvenue au Bélize, pays tropical d’à peine 400 000 habitants, de la taille de la Slovénie, l’un des moins connus d’Amérique centrale – excepté des plongeurs.
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South Water Caye, confetti d’ilot à palmiers
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Si elle reste dans l’ombre vue d’Europe, cette ancienne colonie anglaise, ex Honduras britannique indépendant depuis seulement 43 ans, dispose d’un atout qu’aucun de ses voisins ne possède : une barrière de corail, la seconde plus grande au monde après celle d’Australie.
La seule véritable de l’hémisphère nord. Impossible d’aller au Bélize sans la découvrir.
Depuis Dangriga, la coque du bateau fend les eaux du lagon dans sa direction. 35 mn plus tard, nous accostons sur South Water Caye, confetti d’ilot à palmiers posé à quelques encablures du récif. Là se trouve le Pélican Beach, un hôtel familial. Welcome in paradise !
La seule véritable de l’hémisphère nord. Impossible d’aller au Bélize sans la découvrir.
Depuis Dangriga, la coque du bateau fend les eaux du lagon dans sa direction. 35 mn plus tard, nous accostons sur South Water Caye, confetti d’ilot à palmiers posé à quelques encablures du récif. Là se trouve le Pélican Beach, un hôtel familial. Welcome in paradise !
Aller pieds nus, s’allonger dans un hamac, observer les pélicans…
Que faire en pareil lieu ? Rien. Ou plutôt si, marcher pieds nus dans le sable. S’allonger dans le hamac suspendu sur la terrasse de sa chambre – des bungalows spacieux.
Admirer le spectacle inlassable des pélicans-torpilles plongeant en mer pour se nourrir de poissons. Nager, bien sûr, dans une eau délicieuse. Prendre un canoë pour longer le rivage.
A lire aussi : Voyage Belize : quelles conditions d'entrée ?
Admirer le coucher de soleil sur la côte, au loin. Et son lever sur la mer des Caraïbes, près d’un héron placide. Aller à pas tranquilles vers le bungalow commun (seul lieu connecté au WiFi) à l’heure des repas, pour se régaler de chips de manioc, de riz parfumé à la noix de coco ou de darasa, une pâte de bananes vertes parfumée au jus d’orange, citron et lait de coco, souvent servie dans une feuille de bananier.
Bref, que des occupations difficiles…
Admirer le spectacle inlassable des pélicans-torpilles plongeant en mer pour se nourrir de poissons. Nager, bien sûr, dans une eau délicieuse. Prendre un canoë pour longer le rivage.
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Admirer le coucher de soleil sur la côte, au loin. Et son lever sur la mer des Caraïbes, près d’un héron placide. Aller à pas tranquilles vers le bungalow commun (seul lieu connecté au WiFi) à l’heure des repas, pour se régaler de chips de manioc, de riz parfumé à la noix de coco ou de darasa, une pâte de bananes vertes parfumée au jus d’orange, citron et lait de coco, souvent servie dans une feuille de bananier.
Bref, que des occupations difficiles…
Les « frégates superbes » de Man O’ War Caye
Si l’aspect détox du séjour est indéniable, on peut aussi pratiquer des activités plus toniques, comme la plongée sous-marine.
Les plongeurs en bouteilles auront mille occasions de découvrir la richesse des fonds sous-marins. Les snorkellers aussi, jetés à l’eau au large de South Water Caye pour admirer coraux, poissons multicolores et même petits requins.
En bateau, l’excursion à Tobacco Range et Tobacco Lagoon, îles à mangrove rouge, permet d’espérer voir des lamantins, adorables bubble-gums marins blancs-gris, herbivores mais discrets.
Au bout de cet atoll, une curiosité : Man O’ War Caye. Cet ilot porte un arbre sur lequel sont perchées des dizaines de « frégates superbes », oiseaux de mer de grande taille. Dans un ballet incessant, elles volent autour de l’arbre, ramassant des brindilles pour fabriquer les nids. Et les mâles gonflent leurs jabots rouges dans une parade nuptiale puissante.
Les plongeurs en bouteilles auront mille occasions de découvrir la richesse des fonds sous-marins. Les snorkellers aussi, jetés à l’eau au large de South Water Caye pour admirer coraux, poissons multicolores et même petits requins.
En bateau, l’excursion à Tobacco Range et Tobacco Lagoon, îles à mangrove rouge, permet d’espérer voir des lamantins, adorables bubble-gums marins blancs-gris, herbivores mais discrets.
Au bout de cet atoll, une curiosité : Man O’ War Caye. Cet ilot porte un arbre sur lequel sont perchées des dizaines de « frégates superbes », oiseaux de mer de grande taille. Dans un ballet incessant, elles volent autour de l’arbre, ramassant des brindilles pour fabriquer les nids. Et les mâles gonflent leurs jabots rouges dans une parade nuptiale puissante.
Voyage Belize : balades à cheval ou randonnées-treks
A ceux qui connaissent les Caraïbes, la terre ferme bélizienne rappellera sans surprise la fertilité végétale des tropiques avec sa forêt tropicale.
Même peu élevé, le point culminant du Bélize (1 124 m) témoigne d’un relief tourmenté, propice aux activités outdoor.
A faire ainsi depuis la ville littorale d’Hopkins : une balade en bateau sur le fleuve côtier Sittee, plongée au cœur d’une mangrove à hérons, aigrettes et martins-pêcheurs ; plus loin, des balades à cheval dans un joli mix paysager, des champs de citronniers et de mahoganys (acajou, arbre national du Bélize) plantés au milieu d’une jungle dense.
Les marcheurs auront de quoi user leurs semelles : randonnées vers des cascades, treks et canyoning sont au menu.
Même peu élevé, le point culminant du Bélize (1 124 m) témoigne d’un relief tourmenté, propice aux activités outdoor.
A faire ainsi depuis la ville littorale d’Hopkins : une balade en bateau sur le fleuve côtier Sittee, plongée au cœur d’une mangrove à hérons, aigrettes et martins-pêcheurs ; plus loin, des balades à cheval dans un joli mix paysager, des champs de citronniers et de mahoganys (acajou, arbre national du Bélize) plantés au milieu d’une jungle dense.
Les marcheurs auront de quoi user leurs semelles : randonnées vers des cascades, treks et canyoning sont au menu.
L’inédite culture garifuna
Impossible de quitter le Bélize sans s’intéresser aussi à la culture garifuna. Une partie de ce peuple, chassé de l’île de St-Vincent par les Anglais à la fin du 18ème s., s’est réfugié sur la côte sud du pays, comme autour d’Hopkins.
Métisses d’esclaves marrons et d’indigènes caribéens, ces pêcheurs invétérés préservent une langue spécifique (où l’on retrouve des mots français), une cuisine typique (succulent hudut, ragoût de poisson !) et une musique à base de drums.
Au delà de l’intéressante démonstration au Lebeha Drumming Center d’Hopkins, tendez l’oreille : le week-end ou les jours fériés, il n’est pas rare d’entendre des accords de percussions dans la rue, l’occasion de partager un moment festif avec un groupe de musiciens improvisé.
Façon de prolonger le séjour détox dans la joie communicative…
Métisses d’esclaves marrons et d’indigènes caribéens, ces pêcheurs invétérés préservent une langue spécifique (où l’on retrouve des mots français), une cuisine typique (succulent hudut, ragoût de poisson !) et une musique à base de drums.
Au delà de l’intéressante démonstration au Lebeha Drumming Center d’Hopkins, tendez l’oreille : le week-end ou les jours fériés, il n’est pas rare d’entendre des accords de percussions dans la rue, l’occasion de partager un moment festif avec un groupe de musiciens improvisé.
Façon de prolonger le séjour détox dans la joie communicative…