Dès le 6 juillet, les 51 compagnies aériennes indonésiennes seront interdites de vol vers l’Union Européenne. A ces compagnies il faut rajouter la compagnie ukrainienne Volare et l’angolaise TAAG. Par contre, en ce qui concerne la Pakistan International Airways la mesure actuellement en vigueur est assouplie.
C’est suite aux accidents d’avions indonésiens qui se sont produits dernièrement que le comité des experts aériens de la Commission a décidé d’intervenir. Officiellement, la nouvelle mouture de la liste noire doit devenir officielle le 6 juillet après avoir été entérinée par la Commission elle-même.
Pour un observateur externe au secteur du voyage cette interdiction est de peu d’importance. Il ne retiendra en effet, qu’aucune des compagnies visée n'effectue des vols réguliers vers ou venant de l’Union Européenne. Même la compagnie nationale indonésienne Garuda avait mis fin à ses vols vers Amsterdam et Rome en 2005.
Jusque-là rien n’à redire les autorités européennes font leur boulot.
C’est suite aux accidents d’avions indonésiens qui se sont produits dernièrement que le comité des experts aériens de la Commission a décidé d’intervenir. Officiellement, la nouvelle mouture de la liste noire doit devenir officielle le 6 juillet après avoir été entérinée par la Commission elle-même.
Pour un observateur externe au secteur du voyage cette interdiction est de peu d’importance. Il ne retiendra en effet, qu’aucune des compagnies visée n'effectue des vols réguliers vers ou venant de l’Union Européenne. Même la compagnie nationale indonésienne Garuda avait mis fin à ses vols vers Amsterdam et Rome en 2005.
Jusque-là rien n’à redire les autorités européennes font leur boulot.
Les pouvoirs publics oublient qu’ils sont avant tout au service du public...
Mais, car il y a un « mais » de taille : la méthode utilisée. A nouveau, force est de constater que les fonctionnaires des pouvoirs publics oublient qu’ils sont avant tout au service du public. Trop souvent lorsqu’ils prennent une décision, chacun d’entre eux opère dans son champ d’activité et ne tient nullement compte des « dégâts collatéraux »...
Le comité des experts a-t-il songé une seule seconde que la loi européenne stipule clairement que les passagers doivent être informés par leur agence de voyages ou leur tour-opérateur si une compagnie pouvant ou devant être utilisée, figure sur la liste noire ?
En conséquence de quoi, les voyageurs sont en droit de demander le remboursement de leur billet ou de voler sur une autre compagnie. Et puis, la meilleure provient des Indonésiens eux-mêmes.
Selon l’AFP : « Iing Iskandar, directeur de la sécurité aérienne au ministre indonésien des Transports, a indiqué ne pas avoir encore été notifié de la décision des experts. Nous sommes déterminés à améliorer la fiabilité et la sécurité de nos avions. Nous avons établi des plans d'action et interrogeons régulièrement nos compagnies, a-t-il assuré ».
En annonçant, sans aucun véritable préavis, quasiment la veille d’un grand départ la mise au ban du ciel les compagnies indonésiennes, les experts de la Commission commettent une faute professionnelle grave. En effet, que doivent faire les voyagistes qui vendent des forfaits en Indonésie ?
Certains TO, s’ils n’utilisent pas les compagnies indonésiennes pour rejoindre la destination, affrètent malgré tout sur place des vols intérieurs, pour les excursions ou pour atteindre la destination finale.
Le comité des experts a-t-il songé une seule seconde que la loi européenne stipule clairement que les passagers doivent être informés par leur agence de voyages ou leur tour-opérateur si une compagnie pouvant ou devant être utilisée, figure sur la liste noire ?
En conséquence de quoi, les voyageurs sont en droit de demander le remboursement de leur billet ou de voler sur une autre compagnie. Et puis, la meilleure provient des Indonésiens eux-mêmes.
Selon l’AFP : « Iing Iskandar, directeur de la sécurité aérienne au ministre indonésien des Transports, a indiqué ne pas avoir encore été notifié de la décision des experts. Nous sommes déterminés à améliorer la fiabilité et la sécurité de nos avions. Nous avons établi des plans d'action et interrogeons régulièrement nos compagnies, a-t-il assuré ».
En annonçant, sans aucun véritable préavis, quasiment la veille d’un grand départ la mise au ban du ciel les compagnies indonésiennes, les experts de la Commission commettent une faute professionnelle grave. En effet, que doivent faire les voyagistes qui vendent des forfaits en Indonésie ?
Certains TO, s’ils n’utilisent pas les compagnies indonésiennes pour rejoindre la destination, affrètent malgré tout sur place des vols intérieurs, pour les excursions ou pour atteindre la destination finale.
Best Tours et Thomas Cook Belgium : plusieurs centaines de clients concernés
Même Garuda, la compagnie nationale s'est retirée de la desserte européenne
En agissant en dernière minute, ces grands experts condamnent littéralement ces TO à devoir payer les prestations terrestres des réservations faites mais qui ne seront pas effectuées. Ces frais ne pouvant être répercutés sur les clients. Et comme on s’en doute les compagnies d’assurances vont s’inscrire à la liste des abonnés absents.
Best Tours, TO leader en Belgique de la destination Indonésie, comme Thomas Cook ne cachent pas leurs désappointements devant le manque de professionnalisme des experts européens.
« On ne me fera jamais croire que cette décision a été prise lors de ces derniers jours », « La Commission a-t-elle vraiment fait le contrôle sur le terrain de tous les avions de toutes les compagnies indonésienne ? »
«Ne parlons pas de la communication : nous n’avons jamais été mis au courant des doutes qu’avaient les experts européens au sujet de ces compagnies », « Pourquoi ne pas nous prévenir un mois à l’avance ? Cela nous laisserait le temps de nous retourner et de trouver des solutions alternatives ! »
Best Tours, TO leader en Belgique de la destination Indonésie, comme Thomas Cook ne cachent pas leurs désappointements devant le manque de professionnalisme des experts européens.
« On ne me fera jamais croire que cette décision a été prise lors de ces derniers jours », « La Commission a-t-elle vraiment fait le contrôle sur le terrain de tous les avions de toutes les compagnies indonésienne ? »
«Ne parlons pas de la communication : nous n’avons jamais été mis au courant des doutes qu’avaient les experts européens au sujet de ces compagnies », « Pourquoi ne pas nous prévenir un mois à l’avance ? Cela nous laisserait le temps de nous retourner et de trouver des solutions alternatives ! »
La Commission voudrait-elle la mort du tourisme en Indonésie ?
Quant à Frédéric Boone, de Best Tours, il se soucie également des conséquences économiques pour l’Indonésie : « En agissant ainsi, l’UE tue non seulement le tourisme en Indonésie, mais risque d’asphyxier les compagnies aériennes indonésiennes fiables.
En perdant les chiffres d’affaires générés par les TO, AGV leisure et business travel, ces compagnies tout à fait honorable et très professionnelles risquent de devoir prendre des mesures d’économie strictes pour survivre ».
Et sans doute au niveau de la sécurité, ce qui permettrait alors aux experts européens de dire : ‘vous voyez que nous avions raison ».
En somme, nous pouvons écrire sans aucun risque d’erreur que si une entreprise privée ayant les mêmes pouvoirs que la Commission appliquait ses procédures, elle serait automatiquement condamnée pour abus de position dominante.
Il serait d’ailleurs intéressant de poser ce problème à la … Direction de la Concurrence et de la Commission !
En perdant les chiffres d’affaires générés par les TO, AGV leisure et business travel, ces compagnies tout à fait honorable et très professionnelles risquent de devoir prendre des mesures d’économie strictes pour survivre ».
Et sans doute au niveau de la sécurité, ce qui permettrait alors aux experts européens de dire : ‘vous voyez que nous avions raison ».
En somme, nous pouvons écrire sans aucun risque d’erreur que si une entreprise privée ayant les mêmes pouvoirs que la Commission appliquait ses procédures, elle serait automatiquement condamnée pour abus de position dominante.
Il serait d’ailleurs intéressant de poser ce problème à la … Direction de la Concurrence et de la Commission !