Autres articles
"La protection du consommateur au cœur du caractère règlementé de la profession d’agent de voyages
Jacques Attali, nouvellement converti à l’ultra libéralisme fait des émules : Christine Lagarde s’est placée au premier rang de ses disciples. Le rapport Attali sur «la libération de la croissance française» s’inscrit dans la volonté de Nicolas Sarkozy de «bouger les lignes». Globalement la France engluée dans ses certitudes et son conservatisme en a besoin.
Les professions réglementées sont en ligne de mire. Souvent légitimement : Paris n’est elle pas la seule grande capitale mondiale où la recherche d’un taxi relève du jeu de piste par une nuit sans lune.
Comme les pharmaciens, les huissiers, les vétérinaires et les coiffeurs… les agents de voyages peuvent être concernés. De nombreuses réglementations professionnelles remontent à l’héritage corporatiste du régime de Vichy. Elles n’ont plus place au XXI° siècle.
Pour notre profession d’agents de voyages, il existe toutefois un moyen de reprendre la main : la protection du consommateur. Cette ligne unique impose qu’on ne décrédibilise pas notre propos en se dispersant avec la protection du petit commerce, le code du tourisme gravé dans le marbre ou 50 000 emplois en danger, (on les retrouvera ailleurs)…
Campons fermement sur la protection du client. La garantie financière, notre niveau d’assurance responsabilité civile, la garantie de bonne fin et la quasi-obligation de résultat pèsent sur l’agent de voyages mais le protègent en justifiant le caractère « réglementé » de la profession. Cette réglementation nous met quasiment à l’abri des scandales médiatiques extrêmement nocifs ayant pour origine des clients floués ou abandonnés sur le lieu de leurs vacances.
Il est urgent de préparer sur ces points un dossier de lobbying. En période électorale les oreilles des candidats sont réceptives aux discours simples. Profitons-en ! Et ne leur encombrons pas les neurones par des analyses alambiquées.
Chacun de nous pourrait remettre ce dossier à l’élu de son cœur, de sa ville ou de son quartier. Le SNAV peut dans ce domaine remplir toute sa mission de fédérateur, en étroite relation avec le CETO, le CERED, et l’APS.
Jean-Pierre Mas"
Jacques Attali, nouvellement converti à l’ultra libéralisme fait des émules : Christine Lagarde s’est placée au premier rang de ses disciples. Le rapport Attali sur «la libération de la croissance française» s’inscrit dans la volonté de Nicolas Sarkozy de «bouger les lignes». Globalement la France engluée dans ses certitudes et son conservatisme en a besoin.
Les professions réglementées sont en ligne de mire. Souvent légitimement : Paris n’est elle pas la seule grande capitale mondiale où la recherche d’un taxi relève du jeu de piste par une nuit sans lune.
Comme les pharmaciens, les huissiers, les vétérinaires et les coiffeurs… les agents de voyages peuvent être concernés. De nombreuses réglementations professionnelles remontent à l’héritage corporatiste du régime de Vichy. Elles n’ont plus place au XXI° siècle.
Pour notre profession d’agents de voyages, il existe toutefois un moyen de reprendre la main : la protection du consommateur. Cette ligne unique impose qu’on ne décrédibilise pas notre propos en se dispersant avec la protection du petit commerce, le code du tourisme gravé dans le marbre ou 50 000 emplois en danger, (on les retrouvera ailleurs)…
Campons fermement sur la protection du client. La garantie financière, notre niveau d’assurance responsabilité civile, la garantie de bonne fin et la quasi-obligation de résultat pèsent sur l’agent de voyages mais le protègent en justifiant le caractère « réglementé » de la profession. Cette réglementation nous met quasiment à l’abri des scandales médiatiques extrêmement nocifs ayant pour origine des clients floués ou abandonnés sur le lieu de leurs vacances.
Il est urgent de préparer sur ces points un dossier de lobbying. En période électorale les oreilles des candidats sont réceptives aux discours simples. Profitons-en ! Et ne leur encombrons pas les neurones par des analyses alambiquées.
Chacun de nous pourrait remettre ce dossier à l’élu de son cœur, de sa ville ou de son quartier. Le SNAV peut dans ce domaine remplir toute sa mission de fédérateur, en étroite relation avec le CETO, le CERED, et l’APS.
Jean-Pierre Mas"