Quelque 76 compagnies aériennes, françaises et surtout étrangères font partie du Bar (Board of Airlines Representatives).
Comme chaque année, l'Association tenait son Assemblée Générale à Paris, sous la Présidence de Jean-Pierre Sauvage.
L'occasion pour ce dernier de remettre sur la table les gros dossiers qui peuvent perturber, dans un contexte déjà difficile, la plupart des compagnies aériennes qui opèrent en France.
Taxes, redevances, relations avec ADP, grèves, législation européenne...
Jean-Pierre Sauvage, au nom de ses adhérents ne reste pas indifférent et soulève avec obstination face à Patrick Gandil, patron de la DGAC ou la représentante du Ministre Cuvillier les incohérences de l'administration face à la difficulté dans laquelle se trouvent la majorité des compagnies aériennes opérant en France.
D'autant que ces dernières, mais c'est un problème mondial, constatent une nette diminution de leurs tarifs… et accessoirement de leurs marges.
Et sans oublier les relations, parfois difficiles avec les agences de voyages, prescripteurs encore privilégiés des compagnies aériennes.
Sur ce sujet, il lance un appel à "plus de clairvoyance dans l'évolution de leur métier, en particulier vis-à-vis de la prochaine mise en œuvre du nouveau système de distribution mis en œuvre par IATA, le NDC".
Une occasion pour Georges Colson, Président du Snav, de répondre pour la dernière fois en tant que représentant du Syndicat aux exigences des compagnies aériennes et de lancer quelques messages… clairs !
Comme chaque année, l'Association tenait son Assemblée Générale à Paris, sous la Présidence de Jean-Pierre Sauvage.
L'occasion pour ce dernier de remettre sur la table les gros dossiers qui peuvent perturber, dans un contexte déjà difficile, la plupart des compagnies aériennes qui opèrent en France.
Taxes, redevances, relations avec ADP, grèves, législation européenne...
Jean-Pierre Sauvage, au nom de ses adhérents ne reste pas indifférent et soulève avec obstination face à Patrick Gandil, patron de la DGAC ou la représentante du Ministre Cuvillier les incohérences de l'administration face à la difficulté dans laquelle se trouvent la majorité des compagnies aériennes opérant en France.
D'autant que ces dernières, mais c'est un problème mondial, constatent une nette diminution de leurs tarifs… et accessoirement de leurs marges.
Et sans oublier les relations, parfois difficiles avec les agences de voyages, prescripteurs encore privilégiés des compagnies aériennes.
Sur ce sujet, il lance un appel à "plus de clairvoyance dans l'évolution de leur métier, en particulier vis-à-vis de la prochaine mise en œuvre du nouveau système de distribution mis en œuvre par IATA, le NDC".
Une occasion pour Georges Colson, Président du Snav, de répondre pour la dernière fois en tant que représentant du Syndicat aux exigences des compagnies aériennes et de lancer quelques messages… clairs !
Billetterie : 50% du volume d'affaires des agences de voyages
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Georges Colson, tout en reconnaissant que la conjoncture vis-à-vis des compagnies aériennes est loin d'être favorable, tient à rappeler que les agences de voyages ont, et continuent à souffrir cruellement.
Il souligne qu'en à peine une dizaine d'années, la profession a perdu plus de 6000 emplois et qu'il est actuellement question pour elle de "survivre".
"Mais ne regardons pas le passé, tournons-nous vers l'avenir, poursuit le Président du Snav, la distribution du transport aérien pèse pour 50% dans le volume d'affaires des agences de voyages".
En clair, les compagnies aériennes entendent développer leurs ventes "directes", mais les agences de voyages représentent encore un vecteur important et non négligeable de la bonne santé des transporteurs.
Malin, le Président du Snav n'oublie pas non plus de rappeler à l'Assemblée que les agences de voyages sont "ducroire" et par conséquent "responsables des éventuelles erreurs" des transporteurs.
Une façon amicale de rappeler que les compagnies aériennes exigent beaucoup de leurs distributeurs en termes de garanties financières, alors que ces mêmes compagnies ne daignent pas songer à élaborer un système de garantie en cas de défaillance.
"Mais, avec l'APST, nous étudions une possibilité de garantie qui devrait pouvoir faire avancer les choses. Nous devrions, poursuit Georges Colson, étudier ensemble des solutions satisfaisantes pour tout le monde".
Il est vrai que, lorsque l'on est dans le même bateau, mieux vaut ramer ensemble !
Il souligne qu'en à peine une dizaine d'années, la profession a perdu plus de 6000 emplois et qu'il est actuellement question pour elle de "survivre".
"Mais ne regardons pas le passé, tournons-nous vers l'avenir, poursuit le Président du Snav, la distribution du transport aérien pèse pour 50% dans le volume d'affaires des agences de voyages".
En clair, les compagnies aériennes entendent développer leurs ventes "directes", mais les agences de voyages représentent encore un vecteur important et non négligeable de la bonne santé des transporteurs.
Malin, le Président du Snav n'oublie pas non plus de rappeler à l'Assemblée que les agences de voyages sont "ducroire" et par conséquent "responsables des éventuelles erreurs" des transporteurs.
Une façon amicale de rappeler que les compagnies aériennes exigent beaucoup de leurs distributeurs en termes de garanties financières, alors que ces mêmes compagnies ne daignent pas songer à élaborer un système de garantie en cas de défaillance.
"Mais, avec l'APST, nous étudions une possibilité de garantie qui devrait pouvoir faire avancer les choses. Nous devrions, poursuit Georges Colson, étudier ensemble des solutions satisfaisantes pour tout le monde".
Il est vrai que, lorsque l'on est dans le même bateau, mieux vaut ramer ensemble !