Les syndicats de l'hôtellerie et restauration ont été reçus par la ministre du Travail - Crédit photo : RP
Pour l'heure, le gouvernement n'a pas renouvelé le chômage partiel avec une prise en charge totale de la part du gouvernement au-delà de mars 2021.
Même si les échos qui filtrent des différents ministères peuvent laisser espérer qu'une fumée blanche annoncera le prolongement, tant que la crise perdure, les acteurs du tourisme n'ont que peu de visibilité.
A lire : Fonds de solidarité et chômage partiel : stop ou encore, pour les dispositifs en mars ?
Face à ce flou et parce que l'industrie ne va pas retrouver une activité normale avant de nombreux mois, le dispositif "activité partielle de longue durée (APLD)" sera prépondérant pour sauver des emplois.
C'est dans le but de lever des freins, pour permettre de ratifier un accord de branche et faire avancer le dossier, que les syndicats de l'hôtellerie et restauration se sont rendus au ministère du Travail.
Si la CGT et FO ont exercé leur droit d’opposition, la CFDT a réaffirmé l’importance de cet accord pour limiter la perte de pouvoir d’achat des salariés et l’impact sur les entreprises de l’arrêt de l’activité.
La réunion n'a pas été vaine, car les négociations qui ont abouti à un accord APLD signé par la CFDT et la CFE-CGC, le ministère du Travail ayant confirmé la prise en charge des heures conventionnelles.
Même si les échos qui filtrent des différents ministères peuvent laisser espérer qu'une fumée blanche annoncera le prolongement, tant que la crise perdure, les acteurs du tourisme n'ont que peu de visibilité.
A lire : Fonds de solidarité et chômage partiel : stop ou encore, pour les dispositifs en mars ?
Face à ce flou et parce que l'industrie ne va pas retrouver une activité normale avant de nombreux mois, le dispositif "activité partielle de longue durée (APLD)" sera prépondérant pour sauver des emplois.
C'est dans le but de lever des freins, pour permettre de ratifier un accord de branche et faire avancer le dossier, que les syndicats de l'hôtellerie et restauration se sont rendus au ministère du Travail.
Si la CGT et FO ont exercé leur droit d’opposition, la CFDT a réaffirmé l’importance de cet accord pour limiter la perte de pouvoir d’achat des salariés et l’impact sur les entreprises de l’arrêt de l’activité.
La réunion n'a pas été vaine, car les négociations qui ont abouti à un accord APLD signé par la CFDT et la CFE-CGC, le ministère du Travail ayant confirmé la prise en charge des heures conventionnelles.
"Cet accord n’est pas le meilleur ni le plus beau mais il peut sauver des milliers d’emplois..."
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"Cet accord n’est pas le meilleur ni le plus beau mais il peut sauver des milliers d’emplois. Sans accord APLD, un salarié perdrait 10% de son salaire horaire brut et ses 4 heures supplémentaires.
De même, pour l’employeur, dont l’allocation diminue déjà entre l’activité partielle COVID actuelle (70%) et l’APLD (60%), les conséquences de l’application du dispositif de droit commun au 30 juin 2021 seraient catastrophiques," reconnait Stéphanie Dayan, secrétaire nationale à la fédération des Services.
A lire : Activité partielle de longue durée : Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi ?
Pour le syndicat, il serait préjudiciable aux salariés de la branche des HCR, et notamment aux salariés des TPE, de ne pas signer cet accord APLD qui apporte des mesures de soutien appropriées et efficaces même si elle aurait souhaité un effort plus important des organisations patronales.
Le gouvernement demande aux partenaires sociaux de s’engager dans de nouvelles négociations pour qu’un accord APLD soit signé et appliqué d’ici fin juin 2021.
740 000 salariés et 200 000 entreprises dont 98% de TPE sont concernés.
De même, pour l’employeur, dont l’allocation diminue déjà entre l’activité partielle COVID actuelle (70%) et l’APLD (60%), les conséquences de l’application du dispositif de droit commun au 30 juin 2021 seraient catastrophiques," reconnait Stéphanie Dayan, secrétaire nationale à la fédération des Services.
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Pour le syndicat, il serait préjudiciable aux salariés de la branche des HCR, et notamment aux salariés des TPE, de ne pas signer cet accord APLD qui apporte des mesures de soutien appropriées et efficaces même si elle aurait souhaité un effort plus important des organisations patronales.
Le gouvernement demande aux partenaires sociaux de s’engager dans de nouvelles négociations pour qu’un accord APLD soit signé et appliqué d’ici fin juin 2021.
740 000 salariés et 200 000 entreprises dont 98% de TPE sont concernés.