A. de Romanet : "C'est la première fois depuis 50 ans que le trafic aérien connaît un à-coup aussi brutal et il est avéré que le rétablissement sera très progressif : un retour au niveau de trafic de 2019 à Paris est anticipé entre 2024 et 2027" - DR : Gwen Le Bras pour Groupe ADP
Au cours du 1er semestre 2020, le trafic du groupe ADP a baissé de 57,5% (hors trafic d'Istanbul Atatürk et hors trafic des aéroports de GMR en 2019), avec un total de 48,2 millions de passagers.
Celui de Paris Aéroport (Orly et CDG) chute de 62,2%, à 19,8 millions de passagers.
"Les mois d'avril et mai ont connu un trafic quasiment nul et la reprise du trafic a été lente aux mois de juin et de juillet, a déclaré Augustin de Romanet, Président-directeur général d'Aéroports de Paris - Groupe ADP dans un communiqué.
L'ensemble des activités du groupe a été fortement affecté dès le mois de mars : la baisse du chiffre d'affaires consolidé est de 46,5% sur le 1er semestre, à 1 168 millions d'euros.
L'EBITDA reste positif à 39 millions d'euros grâce aux premiers effets d'un plan d'optimisation engagé sur l'ensemble du groupe.
Le résultat net part du Groupe s'établit à -543 millions d'euros, du fait notamment d'importantes dépréciations à l'international et dans le secteur des commerces et services, impactés par la crise", poursuit-il.
Celui de Paris Aéroport (Orly et CDG) chute de 62,2%, à 19,8 millions de passagers.
"Les mois d'avril et mai ont connu un trafic quasiment nul et la reprise du trafic a été lente aux mois de juin et de juillet, a déclaré Augustin de Romanet, Président-directeur général d'Aéroports de Paris - Groupe ADP dans un communiqué.
L'ensemble des activités du groupe a été fortement affecté dès le mois de mars : la baisse du chiffre d'affaires consolidé est de 46,5% sur le 1er semestre, à 1 168 millions d'euros.
L'EBITDA reste positif à 39 millions d'euros grâce aux premiers effets d'un plan d'optimisation engagé sur l'ensemble du groupe.
Le résultat net part du Groupe s'établit à -543 millions d'euros, du fait notamment d'importantes dépréciations à l'international et dans le secteur des commerces et services, impactés par la crise", poursuit-il.
"Une menace sanitaire persistante"
L'ensemble des activités du groupe a été fortement affecté dès le mois de mars : la baisse du chiffre d'affaires consolidé est de 46,5% sur le 1er semestre, à 1 168 millions d'euros - DR : ADP
Par ailleurs, en mars 2020, ADP a conclu la prise de participation dans le groupe aéroportuaire indien GMR Airports, "dans des conditions révisées à la baisse pour tenir compte de l'impact de la pandémie, ouvrant la voie d'un nouveau partenariat industriel qui sera un relais de croissance pour le futur", ajoute Augustin de Romanet.
Le PDG d'ADP analyse ensuite : "C'est la première fois depuis 50 ans que le trafic aérien connaît un à-coup aussi brutal et il est avéré que le rétablissement sera très progressif : un retour au niveau de trafic de 2019 à Paris est anticipé entre 2024 et 2027.
Cette crise comporte des effets économiques structurels sur le transport aérien avec une menace sanitaire persistante.
Dans ce nouvel environnement opérationnel et financier, le Groupe ADP va revoir ses orientations stratégiques afin de redonner à l'entreprise la capacité de renouer avec une croissance rentable et durable".
Le PDG d'ADP analyse ensuite : "C'est la première fois depuis 50 ans que le trafic aérien connaît un à-coup aussi brutal et il est avéré que le rétablissement sera très progressif : un retour au niveau de trafic de 2019 à Paris est anticipé entre 2024 et 2027.
Cette crise comporte des effets économiques structurels sur le transport aérien avec une menace sanitaire persistante.
Dans ce nouvel environnement opérationnel et financier, le Groupe ADP va revoir ses orientations stratégiques afin de redonner à l'entreprise la capacité de renouer avec une croissance rentable et durable".
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