Les niveaux de rémunération des salariés des agences de voyages n'augmenteront pas en 2017 - Photo : 1599685sv-Fotolia.com
Dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les rémunérations conventionnelles de la branche des agences de voyages, un accord qui prévoit un niveau inférieur au SMIC jusqu'en avril 2018 sera validé.
FO et la CFTC ont accepté une proposition du patronat, portée par les Entreprises du Voyage (EDV). Comme les deux syndicats réunissent, ensemble, plus de 30 % de représentativité, les conditions pourront entrer en vigueur.
Au 1er avril 2017, le SMIC est à 1 480,27 € mensuels (voir ci-dessous). Le niveau prévu par l'accord situe la rémunération du groupe A à 1 472,63 € (+1 % par rapport à 2016).
Pourtant, le 17 mars 2017, une intersyndicale qui réunissait FO, la CFTC, la CFDT, la CFE-CGC et la CGT avait diffusé un communiqué dans lequel elle expliquait qu'elle exigeait une hausse de 2 % de tous les salaires des agents de voyages en 2017.
Les 4 syndicats entendaient alors rendre de l'attractivité à la profession et stopper la dégradation des conditions de travail dans le secteur.
FO et la CFTC ont accepté une proposition du patronat, portée par les Entreprises du Voyage (EDV). Comme les deux syndicats réunissent, ensemble, plus de 30 % de représentativité, les conditions pourront entrer en vigueur.
Au 1er avril 2017, le SMIC est à 1 480,27 € mensuels (voir ci-dessous). Le niveau prévu par l'accord situe la rémunération du groupe A à 1 472,63 € (+1 % par rapport à 2016).
Pourtant, le 17 mars 2017, une intersyndicale qui réunissait FO, la CFTC, la CFDT, la CFE-CGC et la CGT avait diffusé un communiqué dans lequel elle expliquait qu'elle exigeait une hausse de 2 % de tous les salaires des agents de voyages en 2017.
Les 4 syndicats entendaient alors rendre de l'attractivité à la profession et stopper la dégradation des conditions de travail dans le secteur.
La CFDT et la CGT ne signeront pas
Autres articles
-
EXCLUSIF - Air France a déjà anticipé la hausse de la taxe Chirac ! 🔑
-
Loi de finances : "Nous sommes très attentifs" (Valérie Boned)
-
Agences, cherchent modèle économique... désespérément ! 🔑
-
Air France : vers une grève pendant les JO 2024 ?
-
Les EDV Ile-de-France tiendront leur prochaine convention en Slovénie
En vain puisque que le collège patronal constitué dans le cadre des NAO 2017 n'a pas bougé de sa position.
La CFDT, la CFE-CGC et la CGT conservent, quant à elles, les positions exprimées à la mi-mars 2017. Ce qui les conduit à refuser de signer l'accord.
La CFDT Services "déplore ce manque de constance et d'unité intersyndicale qui dessert l'ensemble des salarié.e.s" et "refuse d'être complice".
Le syndicat rappelle, par ailleurs, que le texte signé "tasse le premier et le second niveaux" de rémunération, "entrave la revalorisation pour 2018" et "met à mal le dialogue social".
La CDFT ajoute que, selon elle, l'accord "ne respecte pas les salariés de la branche" et "ne se soucie pas de l'avenir du secteur".
Les niveaux de rémunération de chaque groupe devraient, progresser une nouvelle fois, de 0,99 %, en avril 2018.
La CFDT, la CFE-CGC et la CGT conservent, quant à elles, les positions exprimées à la mi-mars 2017. Ce qui les conduit à refuser de signer l'accord.
La CFDT Services "déplore ce manque de constance et d'unité intersyndicale qui dessert l'ensemble des salarié.e.s" et "refuse d'être complice".
Le syndicat rappelle, par ailleurs, que le texte signé "tasse le premier et le second niveaux" de rémunération, "entrave la revalorisation pour 2018" et "met à mal le dialogue social".
La CDFT ajoute que, selon elle, l'accord "ne respecte pas les salariés de la branche" et "ne se soucie pas de l'avenir du secteur".
Les niveaux de rémunération de chaque groupe devraient, progresser une nouvelle fois, de 0,99 %, en avril 2018.