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Aigle Azur : l'Administrateur judiciaire déplore la "déclaration inappropriée" des EDV

Il adresse un droit de réponse au syndicat


L’administrateur judiciaire désigné par le Tribunal de commerce d’Évry dans le cadre du redressement judiciaire de la société Aigle Azur a souhaité exercer son droit de réponse à la suite de la publication en date du 6 septembre 2019, d’un article intitulé « Arrêt des vols Aigle Azur : les EDV dénoncent une gestion du dossier scandaleuse ».


Rédigé par le Jeudi 12 Septembre 2019

la défaillance d'Aigle Azur continue de susciter la polémique /crédit photo AA
la défaillance d'Aigle Azur continue de susciter la polémique /crédit photo AA
L'attaque virulente des EDV « Arrêt des vols Aigle Azur : les EDV dénoncent une gestion du dossier scandaleuse » n'a pas laissé de marbre l'administrateur judiciaire qui a souhaité réagir dans un droit de réponse.

Le voici : « Monsieur Mas, président des Entreprises du Voyage, a critiqué publiquement la décision d’Aigle Azur de suspendre ses vols notamment pour des raisons de sécurité, à partir du 6 septembre au soir.

Il estime que cette décision, qui a été prise en coordination avec les autorités françaises compétentes (notamment la DGAC), les responsables de la sécurité des vols, la cellule de crise d’Aigle Azur et son administrateur provisoire, en indiquant que « l’administrateur judiciaire a trompé les passagers et les agences de voyage ».

L’administrateur judiciaire souhaite réagir et déplorer une telle déclaration qui est inappropriée. Il est inconcevable de faire voyager des passagers dans des conditions qui ne satisferaient pas les règles les plus sévères de sécurité et ce quel qu’en soit le coût. Le représentant d’une organisation professionnelle des entreprises du voyage et du tourisme ne peut pas l’ignorer. »

Dont acte.

TourMaG.com a pris l’initiative, ce vendredi 6 septembre 2019, de lancer une pétition pour interpeller les pouvoirs publics en général, et Jean-Baptiste Djebbari, Secrétaire d’Etat aux Transports et J.-B. Lemoyne, Secrétaire d'Etat au Tourisme, en particulier, afin d’en finir avec les passagers injustement pénalisés par les faillites des compagnies aériennes.

Vous pouvez signer et relayer cette initiative en cliquant ici : Faillites Compagnies aériennes : pour la création d'une assurance qui garantit les passagers !


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Tags : aigle azur
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Commentaires

1.Posté par rick sailor le 13/09/2019 09:19 | Alerter
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Bonjour à tous

La gérontocratie qui dirige les instances du tourisme (CETO ou EDV) gesticule plus qu'elle n'agit. La preuve, c'est Tourmag qui prend l'initiative de faire bouger le marché !

A quoi servent nos chers Présidents ? Sans doute à assouvir leurs égos respectifs. Seule certitude en quelques années de présence à la tête des institutions ils gèrent péniblement les crises climatiques et n'avancent sur aucun dossier stratégique.

La vraie question est : quand allons nous montrer notre poids économiques aux compagnies aériennes qui n'ont pour seul objectif que de se passer de nous ?

Il est vrai que sponsoriser un dîner lors des congrès calme les velléités syndicales !
Pour quelques dizaines de milliers d'euros, ils nous entubent sur le reste

Réagissons mes bons amis
Votre dévoué

Rick

2.Posté par reibenberg boris le 13/09/2019 10:00 | Alerter
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Il est déplorable de voir un administrateur judiciaire déplorer en parlant d'un sujet qui lui est totalement étranger. Ce n'est pas son incompétence en la matière qui est en cause, c'est le manque de discernement de ses interlocuteurs et l'absence aux discussions des parties VRAIMENT concernées. Un peu de sang froid et de réflexion auraient amené certainement une poursuite de l'activité sans remettre en question la sacro sainte sécurité. Les avions d'Aigle Azur n'étaient pas moins fiables le 7 septembre que le 6.

3.Posté par mille sabords le 13/09/2019 12:59 | Alerter
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L'administrateur judiciaire avec l'aval de la DGAC soulève la question de sécurité des passagers qui est inébranlable pour justifier la décision d'arrêter les vols le 6 septembre 2019., C'est acté .
Jean Pierre Mas s'est exprimé pour rien une fois de plus, il a pourtant la connaissance de la réglementation aérienne ( ? )...

La profession devrait rebondir sur le droit de réponse de l'administrateur pour compléter un dossier à déposer sur la table du Ministre de l' Economie et des Finances et celle de BRUXELLES en mettant l'accent sur " qui paye", et pas seulement auprès de t Jean-Baptiste Djebbari, Secrétaire d’Etat aux Transports et J.-B. Lemoyne, Secrétaire d'Etat au Tourisme auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
Un coup pour rien, nous l'avons déjà vu avec la " pleine responsabilité des agences de Voyages'" qui a été un échec.
A ce jour ce sont les contribuables français qui vont payer le prix fort, ce n'est PAS ACCEPTABLE en cette période de disette économique .
L'administrateur judiciaire gère certes son dossier dont la responsabilité le dépasse vu l'ampleur du sinistre qui va au delà de son pouvoir... Il doit Cependant tenir compte de " qui paye", facteur qui pèse sur les finances de l'administrateur tandis que IATA s'est toujours opposée à la mise en place d'une caisse de garantir financière pour les passagers plantés sur le tarmac dans différents pays
Le scandale est là .
A ce jour personne n'a estimé le coût des rapatriements. L'administrateur judiciaire est en mesure d'en communiquer le montant, Le créancier étant l'Etat .... (?)
Les banques, les agents immobiliers et autres professions ont une caisse de garantie financière pour palier aux défaillance. De surcroît elles sont faibles car limitées à 100 000 euros alors que celle des agences de voyages est devenue illimitée pour des voyages loisirs.!!!. Les banques et les agents immobiliers ne couvrent pas des loisirs mais des biens et le patrimoine qui peuvent faire basculer la vie d'un citoyen français !!! La couverture est bloquée à 100 000 euros !
On marche sur la tête !!! ou alors les lobbying de certaines corporations ont été plus forts ?

LE PROBLEME DE FOND EST : la mise en place d'une garantie financière des compagnies aériennes que Bruxelles doit imposer comme elle l'a imposée aux agences de voyages en 2016 sous la pression de la Cour Européenne de justice et qui a pondu la fameuse DIRECTIVE renforcée par Bruno Lemaire sous la dictée idiote de Benjamin Griveaux ( no comment).
DIRECTIVE imposée aux agences de voyages à la suite de la faillite d'un croisiériste majeur en Europe dont les arrêts font jurisprudence à la Cour Européenne de justice !. (L'ECTAA devrait s'intéresser à ce dossier)
La faillite AIGLE AZUR est similaire.
IATA est l'association par excellence pour mettre en place cette garantie. Pour ce faire elle doit y être contrainte tant son lobbying a été puissant via chaque compagnie aérienne nationale de chaque pays auprès de chaque gouvernement et des années durant .
C'est pourquoi l 'EDV seule, n'a hélas aucun pouvoir .
C'est au travers de l'ECTAA qui a assigné IATA le 24 mai 2019 pour abus de position dominante que les législateurs européens pourraient avec la faillite d' Aigle Azur ( deuxième compagnie française) contraindre IATA à mettre en place une garantie financière avec le soutien des pétitions professionnelles des chambres syndicales patronales européennes (comme celle engagée par TOURMAG en France).
Le dossier devrait être porté au niveau de l'Europe auprès des députés européens pour avoir une chance d'aboutir en portant à la connaissance de BRUXELLES la similitude de la faillite d' Aigle Azur et celle du croisiériste qui a obligé BRUXELLES sous la pression de la Cour Européenne de Justice d'imposer la garantie financière illimitée aux agences de voyages..
Le scandale se pose aussi au niveau du financement du rapatriement des personnes laissées sur le tarmac .
Pour rappel les rapatriements sont tarifés au plein tarif ; les cies aériennes entre elles ne se font pas de cadeau et ni l'administrateur judiciaire ni le gouvernement ne peuvent imposer une tarification simplifiée...
Qu'importe .....c'est le contribuable qui paye ..... il n'est pas informé , les médias s'en préservent....
Qui osera aller jusqu'au bout dans cette affaire?

4.Posté par Léa (agent de voyage blonde) le 15/09/2019 19:11 | Alerter
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"La gérontocratie qui dirige les instances du tourisme (CETO ou EDV) gesticule plus qu'elle n'agit. La preuve, c'est Tourmag qui prend l'initiative de faire bouger le marché !"
Rick, je vous aime !

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