Mardi dernier, 8 octobre 2019, TourMaG.com mettait un sacré coup de pied dans la fourmilière en dévoilant dans son article intitulé “XL Airways, Aigle Azur : le chargeback, une solution pour se faire rembourser ses billets ?” qu’il y avait des procédure qui permettraient peut-être aux consommateurs, floués par les faillites à répétition des compagnies aériennes (et d’autres ?), d’être remboursés par le procédé du ChargeBack, autrement dit, la rétro facturation.
Une information dûment validée auprès du Centre européen des consommateurs (CEC) et qui avait déjà été évoquée par notre confrère “60 Millions” dans un article consacré à la question.
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’article a fait beaucoup bouger dans le landerneau bancaire… et pas que puisque même Bercy, qui consacrait une page au sujet l’a supprimé dans la journée et ne l’a toujours pas republiée (!) probablement en attendant d’être mieux renseigné sur le sujet. En effet, le texte prétendait que la France n’était pas concernée (?) par cette procédure.
Bigre !
Force est de constater que cette procédure réservée aux règlements par Carte bancaire est méconnue voire carrément inconnue (du moins c’est ce qu’ils prétendent) des milieux bancaires.
Assaillis de demandes dans les heures qui ont suivi la publication de l’article, ils ont multiplié les prétextes qui allaient du “Ce n’est pas possible” au “Votre type de carte ne permet pas cette garantie” en passant par le “On va se renseigner et on revient vers vous…”
Une information dûment validée auprès du Centre européen des consommateurs (CEC) et qui avait déjà été évoquée par notre confrère “60 Millions” dans un article consacré à la question.
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’article a fait beaucoup bouger dans le landerneau bancaire… et pas que puisque même Bercy, qui consacrait une page au sujet l’a supprimé dans la journée et ne l’a toujours pas republiée (!) probablement en attendant d’être mieux renseigné sur le sujet. En effet, le texte prétendait que la France n’était pas concernée (?) par cette procédure.
Bigre !
Force est de constater que cette procédure réservée aux règlements par Carte bancaire est méconnue voire carrément inconnue (du moins c’est ce qu’ils prétendent) des milieux bancaires.
Assaillis de demandes dans les heures qui ont suivi la publication de l’article, ils ont multiplié les prétextes qui allaient du “Ce n’est pas possible” au “Votre type de carte ne permet pas cette garantie” en passant par le “On va se renseigner et on revient vers vous…”
La question subsidiaire (?) c’est : qui va régler l’addition ?
La page du site web de Bercy consacrée au Chargeback est aux abonnés absents depuis quelques jours... /capture d'écran
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Les banques et les marques de cartes bancaires qui ne s’attendaient pas à une telle razzia jouent-elles la montre ou ignorent-elles réellement la législation européenne ?
Dans un cas comme dans l’autre, une telle incurie n’est pas acceptable.
Pas davantage que le fait pour chacun de ces réseaux financiers de réserver un traitement différent aux demandes de leurs clients.
Les éléments existants semblent bel et bien plaider en faveur d’une application de la retrofacturation aux consommateurs français et peu importe que ces mesures concernent seulement les cartes de crédit, puisque ce sont ces même établissements qui les délivrent…
Bien entendu, cela ne se fera pas sans quelques grincements de dents mais la question n’est pas là : Le ministère des Finances va bien être obligé dans les jours, les semaines ou les mois qui viennent, de trancher la question.
La question subsidiaire (?) c’est : qui va régler l’addition ? Et si la réponse c’est les banques ou les assurances ou garanties liées aux marques des cartes bancaires, alors il faudra bien d’une manière ou d’une autre, que ces dernières passent à la caisse.
Se retourneront-elles alors contre l’entreprise qui n’a pas fourni le service ? Mais quid lorsque celle-ci a mis la clé sous la porte ?
D’où ma question : les gestionnaires de cartes bancaires ou les banques qui ne sont pas vraiment des philanthropes. Alors ont-ils, oui ou non, un fonds de garantie ou une assurance spéciale qui leur permet dans ce cas de récupérer ces sommes ?
D'où ma nouvelle question qui en découle : et si la fameuse “Caisse de garantie de l’aérien” existait déjà ?
Poser la question c’est y répondre comme disait l’autre. En tout cas, voilà qui devrait vraisemblablement amener les pouvoirs publics à mieux considérer et accélérer la mise en place de mesures.
Ceci afin d'éviter que les consommateurs arrêtent de se faire gruger par les défaillances des compagnies aériennes qui plantent à répétition et sans vergogne leurs passagers sur le tarmac sans espoir de retour.
A bon entendeurs...
Dans un cas comme dans l’autre, une telle incurie n’est pas acceptable.
Pas davantage que le fait pour chacun de ces réseaux financiers de réserver un traitement différent aux demandes de leurs clients.
Les éléments existants semblent bel et bien plaider en faveur d’une application de la retrofacturation aux consommateurs français et peu importe que ces mesures concernent seulement les cartes de crédit, puisque ce sont ces même établissements qui les délivrent…
Bien entendu, cela ne se fera pas sans quelques grincements de dents mais la question n’est pas là : Le ministère des Finances va bien être obligé dans les jours, les semaines ou les mois qui viennent, de trancher la question.
La question subsidiaire (?) c’est : qui va régler l’addition ? Et si la réponse c’est les banques ou les assurances ou garanties liées aux marques des cartes bancaires, alors il faudra bien d’une manière ou d’une autre, que ces dernières passent à la caisse.
Se retourneront-elles alors contre l’entreprise qui n’a pas fourni le service ? Mais quid lorsque celle-ci a mis la clé sous la porte ?
D’où ma question : les gestionnaires de cartes bancaires ou les banques qui ne sont pas vraiment des philanthropes. Alors ont-ils, oui ou non, un fonds de garantie ou une assurance spéciale qui leur permet dans ce cas de récupérer ces sommes ?
D'où ma nouvelle question qui en découle : et si la fameuse “Caisse de garantie de l’aérien” existait déjà ?
Poser la question c’est y répondre comme disait l’autre. En tout cas, voilà qui devrait vraisemblablement amener les pouvoirs publics à mieux considérer et accélérer la mise en place de mesures.
Ceci afin d'éviter que les consommateurs arrêtent de se faire gruger par les défaillances des compagnies aériennes qui plantent à répétition et sans vergogne leurs passagers sur le tarmac sans espoir de retour.
A bon entendeurs...
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Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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