Alexandre de Juniac, le tout puissant président d'Iata, n'en a rien à secouer des passagers laissés pour compte... - DR : Iata
Attendez : pas de fausse joie...
L’appel aux gouvernements et au "peuple" consiste en un vœu pieu pour que les passagers soient désormais considérés comme une "priorité" et placés au centre des problématiques du transport aérien…
Ah bon, ce n’était pas déjà le cas ?
Je ne sais pas si Iata est aveugle, mais une chose est certaine : elle est sourde comme un pot.
Sourde aux appels des milliers de passagers français qui, au cours des deux derniers mois, ont eu à pâtir des défaillances successives d’Aigle Azur puis de XL Airways.
Une version de la fameuse pub : la lame coupe le poil et la 2e lame le recoupe avant qu’il ne se rétracte.
Et puisqu'on parle de (à) poil, c’est exactement ainsi que les deux entreprises en question ont laissé leurs clients.
Mais Iata n’en a rien à secouer. Elle est restée figée dans les années 70, quand on croyait que les compagnies aériennes ne tombaient pas.
Pas de faillite, donc pas d’assurance. D'une logique implacable, non ?
L’appel aux gouvernements et au "peuple" consiste en un vœu pieu pour que les passagers soient désormais considérés comme une "priorité" et placés au centre des problématiques du transport aérien…
Ah bon, ce n’était pas déjà le cas ?
Je ne sais pas si Iata est aveugle, mais une chose est certaine : elle est sourde comme un pot.
Sourde aux appels des milliers de passagers français qui, au cours des deux derniers mois, ont eu à pâtir des défaillances successives d’Aigle Azur puis de XL Airways.
Une version de la fameuse pub : la lame coupe le poil et la 2e lame le recoupe avant qu’il ne se rétracte.
Et puisqu'on parle de (à) poil, c’est exactement ainsi que les deux entreprises en question ont laissé leurs clients.
Mais Iata n’en a rien à secouer. Elle est restée figée dans les années 70, quand on croyait que les compagnies aériennes ne tombaient pas.
Pas de faillite, donc pas d’assurance. D'une logique implacable, non ?
Iata plane trop haut !
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Il n’empêche que charité bien ordonnée commençant par soi-même, aux States, les nouveaux transporteurs doivent garantir l’acheminement des passagers et ne touchent le montant des billets qu’une fois que ceux-ci ont été bel et bien acheminés.
Pourtant M. de Juniac, en bon Français n’ignore rien de la situation.
Il en parle même, si, si : "rien qu'en septembre, dit-il, 4 compagnies aériennes en Europe ont fait faillite.
La détresse causée du personnel et des passagers était claire. Cela montre à quel point il est difficile de gérer une compagnie aérienne, notamment en Europe, où les coûts d'infrastructure et les taxes sont élevés…"
Et toc, retoqués ! Vous avez-vu ce que le Président d’Iata a retenu de la situation ?
Juste les difficultés des transporteurs. Les passagers qui ont déboursé parfois plusieurs centaines d’euros pour un billet jamais honoré et ceux qu’il a fallu aller chercher, ne l’intéressent pas. Pas plus que les moyens d’y remédier.
Non, ce qui préoccupe M. de Juniac c’est la nécessité de tirer le meilleur parti des technologies modernes, transformer les aéroports et créer un parcours transparent pour le nombre croissant de voyageurs dans iceux et bien entendu la vulnérabilité des compagnies aux fluctuations rapides du prix du pétrole.
Vous l’avez compris, Iata plane trop haut pour être en mesure d’écouter les suppliques des institutionnels qui s’imaginent que leurs injonctions feront "plier" l’Association.
Personnellement, je crois que si nous ne sommes pas capables de résoudre le problème par nous-mêmes et faute de directives bancaires cohérentes sur les questions du charge back (qui pourraient être un début de solution), il ne nous reste qu’à attendre… la prochaine faillite.
D’ailleurs, elle pourrait arriver plus vite que prévu, car dites-vous bien que l’heure est à la concentration dans l’industrie en général et celle de l’aérien en particulier.
Étonnant, non ?
Pourtant M. de Juniac, en bon Français n’ignore rien de la situation.
Il en parle même, si, si : "rien qu'en septembre, dit-il, 4 compagnies aériennes en Europe ont fait faillite.
La détresse causée du personnel et des passagers était claire. Cela montre à quel point il est difficile de gérer une compagnie aérienne, notamment en Europe, où les coûts d'infrastructure et les taxes sont élevés…"
Et toc, retoqués ! Vous avez-vu ce que le Président d’Iata a retenu de la situation ?
Juste les difficultés des transporteurs. Les passagers qui ont déboursé parfois plusieurs centaines d’euros pour un billet jamais honoré et ceux qu’il a fallu aller chercher, ne l’intéressent pas. Pas plus que les moyens d’y remédier.
Non, ce qui préoccupe M. de Juniac c’est la nécessité de tirer le meilleur parti des technologies modernes, transformer les aéroports et créer un parcours transparent pour le nombre croissant de voyageurs dans iceux et bien entendu la vulnérabilité des compagnies aux fluctuations rapides du prix du pétrole.
Vous l’avez compris, Iata plane trop haut pour être en mesure d’écouter les suppliques des institutionnels qui s’imaginent que leurs injonctions feront "plier" l’Association.
Personnellement, je crois que si nous ne sommes pas capables de résoudre le problème par nous-mêmes et faute de directives bancaires cohérentes sur les questions du charge back (qui pourraient être un début de solution), il ne nous reste qu’à attendre… la prochaine faillite.
D’ailleurs, elle pourrait arriver plus vite que prévu, car dites-vous bien que l’heure est à la concentration dans l’industrie en général et celle de l’aérien en particulier.
Étonnant, non ?
Pétition : près de 15 000 signatures... Et vous ? Soutenez, signez !
TourMaG.com a pris l’initiative, vendredi 6 septembre 2019, de lancer une pétition pour interpeller les pouvoirs publics en général, et Jean-Baptiste Djebbari, Secrétaire d’Etat aux Transports et J.-B. Lemoyne, Secrétaire d'Etat au Tourisme, afin d’en finir avec les passagers injustement pénalisés par les faillites des compagnies aériennes.
Vous pouvez signer et relayer cette initiative en cliquant ici : Faillites Compagnies aériennes : pour la création d'une assurance qui garantit les passagers !
Vous pouvez signer et relayer cette initiative en cliquant ici : Faillites Compagnies aériennes : pour la création d'une assurance qui garantit les passagers !
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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